Le CIC est constitué :
Cœur de métier du CIC, la banque de détail représente 53 % du produit net bancaire des métiers opérationnels à fin 2023. Le CIC est organisé en six banques régionales dont CIC Île-de-France, également holding et banque de tête du réseau. Il s’appuie aussi sur des filiales métiers dont les produits et services sont commercialisés par le réseau. Le CIC répond à des besoins en assurance, crédit-bail mobilier et immobilier, affacturage, gestion d’actifs, épargne salariale, vente et gestion immobilières. Grâce au savoir-faire de ses collaborateurs, la banque de détail répond aux besoins et attentes de 5,62 millions de clients.
Soucieux d’établir une relation de proximité, le CIC offre à ses clients un dispositif omnicanal performant, efficace et moderne. Chaque client dispose d’un conseiller réparti au sein des 1 714 points de vente en France. De nombreuses démarches sont également accessibles à tout moment via les sites internet et les applications mobiles.
Le modèle d’entreprise du CIC vise l’excellence du service client, ambition régulièrement récompensée. En 2023, le CIC obtient cinq trophées sur les six possibles au palmarès des Trophées de la Banque(1). Il se positionne en première position dans deux catégories : Conseiller projet et Application mobile.
En 2023, le réseau poursuit l’accompagnement des clients et contribue au financement de leurs projets. Les encours de crédits atteignent 180,5 milliards d’euros en hausse de 3,2 % sur un an. Les encours de dépôts s’élèvent à 176,2 milliards d’euros à fin 2023 en hausse de 4,8 %. La collecte est particulièrement importante sur les livrets et sur les comptes à terme qui ont profité du contexte de hausse des taux et de la recherche par les clients de produits liquides et sûrs. Sur les secteurs de diversification, la vente de produits et services au bénéfice de la clientèle poursuit sa dynamique commerciale. Le nombre de contrats signés est en progression de 5,9 % pour la banque à distance, de 5,1 % pour l’offre de télésurveillance Homiris et stable pour la téléphonie.
La banque de détail du CIC propose une gamme de produits et services destinés à une clientèle diversifiée composée de particuliers, de professionnels, d’agriculteurs, d’organismes à but non lucratif et d’entreprises.
Le marché des particuliers répond à la demande des personnes physiques non professionnelles. Partenaire des ambitions de chacun et des projets de tous, le CIC poursuit sa dynamique de développement avec pour objectif de proposer des services adaptés à la pointe de l’innovation. Le CIC propose à ses 4,45 millions de clients particuliers des offres dédiées à la tenue de compte-courant, à l’épargne, à l’assurance, ou encore aux solutions de financement. Destinée à faciliter leur quotidien, une gamme de produits complémentaires en téléphonie mobile, box internet leur est également proposée. Grâce à son positionnement multiservice et à son sens de la relation client, le CIC se développe d’année en année sur ce segment de clientèle. Pour accueillir de nouveaux clients, les équipes du CIC ont récompensé les jeunes bacheliers avec mentions.
Le besoin d’immédiateté et l’attrait des clients pour l’application mobile se traduisent par une hausse de +5,9 % des abonnés à l’offre de banque à distance. Le service totalise environ 1 milliard de connexions (+11 % vs 2022) sur l’année, dont 837 millions (+15 % vs 2022) via les applications mobiles et 152 millions via les sites internet.
En 2023, le CIC propose à ses clients une nouvelle offre d’assurance habitation destinée aux propriétaires comme aux locataires parmi les plus couvrantes du marché. Cette offre a été récompensée de deux distinctions dès sa sortie : le Label d’Excellence 2023 par les Dossiers de l’Epargne, ainsi que le Label Positive Assurance par l’Institut de l’Économie Positive.
Le marché des professionnels s’adresse à une clientèle de près de 832 000 artisans, commerçants, professions libérales et petites entreprises. Il dispose d’une gamme complète de solutions pour répondre à leurs besoins en matière de financement, de gestion de comptes, d’assurance et d’épargne. Il offre également des solutions à destination des dirigeants et collaborateurs en matière d’épargne salariale, de prévoyance et de santé.
Afin de répondre de manière appropriée aux besoins des différents segments de ce marché, le CIC compte 2 267 chargés d’affaires spécialisés dans la gestion de la clientèle des professionnels. S’appuyant sur des opérations commerciales ciblées et adaptées, le nombre de clients professionnels est en croissance de 3,0 %. En 2023, l’accompagnement des clients se poursuit pour répondre à leurs besoins tant en matière de trésorerie qu’en investissements professionnels et personnels. Ainsi, plus de 4,5 milliards d’euros de crédits d’investissement sont accordés. Grâce à la digitalisation des crédits, la signature des contrats de prêt peut s’effectuer à distance.
D’autre part, le CIC accompagne les dirigeants dans la mise en place de mesures en faveur de leurs salariés, c’est ainsi que plus de 5 380 contrats d’épargne salariale ont été souscrits.
Souhaitant soutenir l’esprit entrepreneurial le CIC propose une nouvelle offre dédiée aux autoentrepreneurs qui regroupe un ensemble de produits et des services bancaires utiles à la gestion de l’activité professionnelle (compte bancaire, carte de paiement avec option en temps réel, garantie location de matériel professionnel, etc.) mais également une assurance prévoyance.
Avec le Kiosque à Services, le CIC propose à ses clients d’accéder à une plateforme de services et les met en relation avec des partenaires pour faciliter leur quotidien. Le développement d’offres d’assurance pour les professionnels a été poursuivi par CIC Assurances. Dans le même temps, le CIC a continué à accompagner par des mesures adaptées ses clients dont les activités ont été impactées par la crise.
Par ailleurs, le CIC a maintenu tout au long de l’exercice sa présence aux côtés des jeunes entrepreneurs grâce à ses partenariats avec le Moovjee, les WorldSkills ou encore l’Union des Auto-entrepreneurs.
Grâce à des offres spécifiquement adaptées aux métiers et aux risques des agriculteurs, le CIC accompagne les exploitants de l’installation à la transmission, avec des offres spécifiques de financements, de gestion de comptes et d’assurance.
Un nombre croissant de chargés d'affaires sont spécialisés dans la gestion de la clientèle des exploitants agricoles. Grâce aux offres qui leur sont destinées et porté par une dynamique de conquête, le CIC compte plus de 51 000 clients agriculteurs en 2023, en hausse de 3,8 %.
L’exercice 2023 marque la poursuite de la politique sectorielle agriculture, permettant une analyse objective des plans d’actions menés par les agriculteurs en matière environnementale, sociale, et de gouvernance (ESG), fondée sur les principes de conditionnalités des aides de la politique agricole commune. Cette démarche engagée favorise la transition agroécologique et permet un dialogue constructif avec les exploitants agricoles pour mieux les accompagner dans leurs projets. Cette politique est soutenue par des dispositifs d’accompagnement encourageant les exploitants à investir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer le potentiel de stockage de carbone dans les sols et préserver la biodiversité. En appui de ces modalités, la gamme des Prêts Transition propose une offre dédiée au marché des agriculteurs pour promouvoir les projets innovants des exploitants agricoles et les investissements nécessaires à la transformation de l’agriculture vers l’agroécologie. En 2023, le recours aux dispositifs d’accompagnement – aides financières et Prêt Transition – est en augmentation.
L’offre de services à destination des clients agriculteurs s’est enrichie de trois partenariats engagés dans le cadre du Kiosque à Services, signés lors du salon de l’agriculture 2023 :
Enfin, 2023 est marquée par le déploiement de la réforme de l’assurance récolte. Le CIC, par l’intermédiaire des Assurances du Crédit Mutuel, et en coassurance avec Allianz France, s’inscrit pleinement dans cet élan en déployant une nouvelle offre assurance récolte à destination des clients agriculteurs. 170 chargés d’affaires agriculture ont ainsi été formés pour proposer aux clients les protections les plus adaptées à leur situation.
Le CIC dispose d’une gamme complète de services dédiés aux associations, fondations, comités sociaux et économiques et Organismes à but non lucratif (OBNL), quelle que soit leur taille. Les produits proposés couvrent leurs besoins en gestion de comptes – dont le suivi et l’encaissement des dons et cotisations –, en épargne, en financement, en assurance et en épargne salariale. Le CIC accompagne également ses clients désirant soutenir financièrement les associations dont l’objet social est tourné vers l’aide et le soutien aux personnes en difficulté. Le nombre de clients sur ce segment s’élève à près de 120 000 clients, en régression de -4,6 %.
Dans le cadre de son statut d’entreprise à mission, le CIC a mis en place le dividende sociétal. Depuis septembre 2023, les associations culturelles, sportives et de loisirs de proximité sont exonérées à 100 % de tous frais de fonctionnement liés à la gestion de leur compte. Les associations éligibles sont ainsi dispensées de frais pour bénéficier des services dont elles ont besoin au quotidien pour assurer leurs missions : tenue de compte, carte bancaire, banque à distance, assurance moyen de paiement et surtout un conseiller dédié au sein d’une agence bancaire locale.
Tout au long de l’année, le CIC a également œuvré pour apporter son soutien à ses partenaires en proposant aux meilleures conditions ses produits et services à destination des clubs et licenciés des fédérations sportives telles que la Fédération française de cyclisme, ou encore la Fédération française de natation. Cette même démarche d’accompagnement s’est traduite par un soutien auprès de ses partenaires musique et culture (Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, musée de l’Armée aux Invalides).
Le CIC est un partenaire historique des entreprises. Il leur apporte des solutions construites autour de leurs univers de besoins : gestion quotidienne de l’activité, stratégie de développement, ressources humaines, transmission, start-up/entreprises innovantes et professionnels de l’immobilier. En complément d’offres destinées à l’entreprise, une gamme de produits dédiée à la gestion patrimoniale des dirigeants est également proposée. Le CIC met au cœur de son dispositif de fidélisation et de conquête plus de 600 chargés d’affaires dédiés à ce marché. Leur expertise, leur capacité d’innovation et la qualité de leur suivi convainquent toujours plus d’entreprises de venir rejoindre le réseau. Ainsi en 2023, la conquête client s’est poursuivie permettant à ce marché de totaliser plus de 163 000 clients, en hausse de près de 5,0 %.
L’année a été marquée par une nouvelle progression des prêts Transition avec plus de 1 milliard d’euros débloqués, dont 100 millions d’euros pour le nouveau Prêt Transition Impact.
Dans le domaine des assurances corporate, un partenariat a été noué avec Allianz dans le but de développer une offre Multirisques Entreprises. La gamme des services aux commerçants s’est élargie avec le lancement de l’offre Monetico Retail pour faciliter le pilotage des ventes en magasin et sur le web, ainsi que la solution Paysurf pour la gestion des flux financiers des places de marché.
Enfin en épargne salariale, un contrat d’intéressement à impact est désormais proposé aux entreprises qui souhaitent ajouter des critères extra-financiers ESG pour motiver leurs salariés.
Depuis plus de 50 ans, l’activité d’assurance, totalement intégrée sur le plan commercial et technologique à Crédit Mutuel Alliance Fédérale, est portée par le Groupe des Assurances du Crédit Mutuel (GACM). CIC est actionnaire de GACM (à hauteur de 16%) et distribue les produits d’assurance du GACM par l’intermédiaire de son réseau.
A fin 2023, le GACM protège au global plus de 13 millions d’assurés particuliers, professionnels et entreprises, grâce à une gamme complète de produits d’assurance et des services performants, solidaires et différenciants.
En assurance-vie par exemple, dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale et mutualiste, le GACM, propose depuis plusieurs années déjà, le Pack UC Environnement 50 offrant aux assurés la possibilité de placer leur épargne sur un support en unités de compte finançant le développement durable. En 2023, le GACM a lancé la Gestion Pilotée Durable, offre financière engagée pour un développement durable et solidaire grâce à des fonds thématiques et majoritairement labellisés.
Sur le segment du professionnel, de l’entreprise et de l’exploitation agricole, le GACM a entièrement renouvelé son offre au cours des trois dernières années et a mis en œuvre des partenariats pour répondre aux besoins spécifiques de ces marchés. Ainsi, en plus de l’assurance multirisque entreprise, le groupe propose désormais des produits dédiés aux agriculteurs, dont l’assurance récolte.
En assurance santé, tous les contrats bénéficient de l’accès à la Carte Avance Santé pour l’avance des frais de soins.
Enfin, en assurance des emprunteurs, le GACM a été un précurseur sur le marché en 2021 en supprimant les formalités médicales pour les clients fidèles dans le cadre du financement de leur résidence principale(2). Crédit Mutuel Alliance Fédérale permet ainsi aux clients fidèles de ne plus faire l’objet de surprimes ou d’exclusions liées à leur état de santé.
En 2023, le chiffre d’affaires du GACM, réalisé très majoritairement en France, s’élève à 13,9 milliards d’euros – dont 3,9 milliards d’euros dans les réseaux CIC (soit 28 %), en hausse de +5,2 % par rapport à 2022. A périmètre constant, sans le GACM España cédé le 12 juillet 2023(3), la progression du chiffre d’affaires est de +6,6 % et le portefeuille croît de +3,2 % pour atteindre 37 millions de contrats.
En France, la collecte brute en assurance-vie s’élève à 7,4 milliards d’euros, en hausse de +6,2 % par rapport à 2022, portée par une forte croissance des versements sur les fonds en euros (+ 20,4 %). La part de la collecte investie sur des supports en unités de compte diminue mais demeure à un niveau élevé (29% contre 37% en 2022). Dans un contexte de remontée des taux de rendement de l’épargne réglementée, la collecte nette est positive de 1,6 milliard d’euros (stable par rapport à 2022) tant sur les fonds en euros (+ 0,8 milliard d’euros) que sur les unités de compte (+ 0,8 milliard d’euros). Grâce à sa solidité financière et ses réserves importantes, le GACM a augmenté en 2023 de 0,50 point le taux moyen servi sur les fonds en euros de ses contrats d’assurance-vie et de retraite individuelle, qui s’élève ainsi à 2,80 %, bonus de rémunération inclus. Le ratio de Provision pour Participation aux Excédents (PPE) rapportée aux provisions mathématiques des fonds en euros s’établit à 6,9 % (contre 7,8 % en 2022), suite à une reprise de 0,9 point pour améliorer les rendements de nos assurés.
Le chiffre d’affaires des assurances de risques s’élève à 6,4 milliards d’euros. Au détail, en France, les assurances de personnes progressent de +5,1 % (dont + 5,7 % en santé, + 5,1 % en prévoyance et + 4,8 % en assurance des emprunteurs(4)), et les assurances de biens, de 5,6 % (dont + 4,9 % en automobile et + 6,3 % en habitation), des hausses portées par la croissance soutenue des portefeuilles de contrats.
Le chiffre d’affaires réalisé par les filiales du GACM en Belgique s’élève à 201 millions d’euros, en hausse de +4,6% par rapport à 2022. Celui réalisé par le GACM España au premier semestre, de 193 millions d’euros, reste acquis au GACM.
Dans l’objectif de renforcer la présence de Crédit Mutuel Alliance Fédérale en Allemagne, premier marché international du groupe, la société ACM Deutschland AG, dont le siège social est basé à Düsseldorf, a été constituée au cours du premier semestre 2023. Elle est la holding des futures sociétés d’assurance-vie et non-vie, ACM Deutschland Life AG et ACM Deutschland Non Life AG, immatriculées en juillet 2023. Son capital est détenu à 85 % par GACM SA et à 15 % par TARGOBANK en Allemagne, qui sera le distributeur des contrats d’assurance des deux filiales. Les demandes d’agréments de ces dernières auprès de l’autorité prudentielle allemande (BaFin) sont en cours, avec pour objectif d’obtenir les autorisations en 2025.
Crédit Mutuel Factoring est la filiale d’affacturage de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Spécialisée dans la gestion et le financement des postes clients et fournisseurs, Crédit Mutuel Factoring compte plus de 440 collaborateurs. Cette entité (filiale à 100% du CIC) intervient dans le financement court terme de plus de 11 000 clients entreprises et professionnels en France et à l’international, en hausse de +21 %.
Crédit Mutuel Factoring propose de nombreuses solutions d’affacturage et de mobilisation de créances professionnelles notifiées dites Dailly. Ces offres sont assorties de services complémentaires en matière de suivi du poste clients, de recouvrement, d’encaissements et garantie contre l’insolvabilité. Crédit Mutuel Factoring déploie des offres digitales telles que la dématérialisation de créances ou encore le financement en ligne.
L’ensemble de ces offres, lorsqu’elles concernent le réseau d’agences CIC sont proposées sous la marque CIC Factoring Solutions par une équipe commerciale implantée dans toute la France. Lorsqu’elles concernent le réseau Crédit Mutuel, elles sont proposées sous la marque Crédit Mutuel Factoring. En 2023, le volume de créances achetées augmente de +6,4 % à 53,1 milliards d’euros. Les encours à fin d’exercice s’établissent à 7,4 milliards d’euros, en croissance de +7,5 %.
En 2023, Crédit Mutuel Factoring a démontré sa capacité d’innovation au travers de l’élaboration d’une nouvelle offre dénommée Avance Fournisseurs. Cette offre qui fait l’objet d’un pilotage jusque mi-2025 vise à apporter un financement court terme complémentaire, simple à mettre en œuvre et destiné aux clients du CIC et du Crédit Mutuel. Par ailleurs, Factoflash, une offre simplifiée commercialisée depuis septembre 2023, connait un démarrage prometteur. Ces offres s’adressent en priorité au marché des TPE et répondent parfaitement à l’objectif de simplification des offres. L’implémentation d’une nouvelle solution de syndication internationale en 2023 permet de poursuivre la conquête sur le segment grands comptes et international.
Enfin, le déploiement de la signature électronique Docusign sur de nombreux cas d’usage a été couronné de succès grâce au gain de temps et à la simplification des processus induite pour nos clients.
Crédit Mutuel Leasing est la filiale spécialisée de Crédit Mutuel Alliance Fédérale dans le financement des biens d’équipement mobiliers en crédit-bail et en location. Depuis plus de 60 ans, la filiale (détenue à 100% par CIC) est spécialisée dans le financement des biens d’équipement en crédit-bail et en location. Elle propose des solutions locatives adaptées aux projets d’investissement des particuliers, des associations, des professionnels et des entreprises. Elle est présente dans six pays d'Europe (France, Allemagne, Espagne, Benelux).
Les offres de financement locatif sont distribuées sous la marque Crédit Mutuel Leasing dans le réseau Crédit Mutuel et sous la marque CIC Leasing au sein du réseau du CIC. L’organisation est largement décentralisée pour garantir la proximité avec les réseaux et les clients finaux. À l’international, l’entité finance les investissements des entreprises françaises ayant des filiales ou leur maison mère sur place. Elle répond également aux besoins des entreprises étrangères qui ont des entités ou leur maison mère en France.
En 2023, l’activité de Crédit Mutuel Leasing est en croissance de +8 % et dépasse 5,1 milliards d’euros. En conséquence, l’encours de Crédit Mutuel Leasing est en hausse et s’établit à 10,8 milliards d’euros. Avec plus de 909 millions d’euros, la production réalisée à l’international représente 18 % de la production totale de l’entité.
Crédit Mutuel Leasing a été récompensé cette année par Asset Finance Connect, première communauté européenne de leasing professionnel qui publie un rapport récompensant les entreprises européennes de crédit‐bail d’équipements et de véhicules d’entreprise. La filière a reçu le prix de l’entreprise de crédit‐bail à la croissance la plus rapide en euros et est désormais classée parmi les cinq premières entreprises du classement en termes d’encours.
En 2023, la filière poursuit la déclinaison des priorités du plan stratégique 2019-2023 ensemble#nouveau monde, plus vite, plus loin !en particulier celle relative aux engagements environementaux . Crédit Mutuel Leasing a ainsi lancé une offre de leasing à impact, qui permet de valoriser la politique RSE de nos clients. Un bonus/malus sur les loyers est appliqué en fonction de la réalisation de critères extra financiers reposant sur les objectifs sociaux, sociétaux ou environnementaux. Ce bonus peut être reversé à une association ce qui en garantie l’impact positif.
Par ailleurs, afin d’anticiper la demande croissante de financement en leasing des véhicules, requis notamment par l’arrivée des véhicules électriques, Crédit Mutuel Leasing a pris une participation majoritaire au capital de Roulenloc. Créée en 2016, Roulenloc est un pureplayer digital qui propose des offres de location et d’abonnement sur des véhicules neufs et d’occasion, à la fois pour les particuliers et les professionnels. Avec cette acquisition, Crédit Mutuel Leasing entend poursuivre son développement sur le marché de la mobilité, une de ses priorités stratégiques. Cette offre vient compléter celles de LLD et LOA distribuées dans l’ensemble des agences du réseau des banques régionales du CIC dans une logique multicanale. En complément la société développe son offre sur les mobilités douces en lançant un pilote avec la start-up Zenride, pionnière du « vélotaf » depuis 2018, afin d’accompagner les entreprises pour la mise à disposition de flotte de vélo de fonction pour leurs salariés.
Enfin, dans le cadre de son engagement sociétal, la filière poursuit ses actions de soutien aux Restos du Cœur pour le renouvellement de leur flotte de véhicules utilitaires, son partenariat avec l’association Fratries (coliving permettant à de jeunes avec et sans handicap de vivre ensemble sous le même toit), ainsi qu’avec l’association Burn & Smile qui accompagne les grands brûlés.
Crédit Mutuel Real Estate Lease (filiale majoritairement détenue par CIC) est un acteur majeur sur le marché du crédit-bail immobilier en France. Il répond aux besoins d’investissements immobiliers des clients de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Il couvre ainsi les entreprises, les professionnels, les acteurs de l’économie sociale et les institutions. Crédit Mutuel Real Estate Lease propose des financements adaptés pour l’acquisition ou la construction d’immeubles professionnels. Les projets peuvent porter sur des locaux commerciaux, logistiques, industriels, ou encore des établissements de santé, bureaux ou hôtels. L’entité s’appuie sur l’expertise technique, juridique, fiscale, financière et réglementaire de ses spécialistes en région. Ses financements sont distribués sous la marque Crédit Mutuel Real Estate Lease dans les caisses de Crédit Mutuel et sous la marque CIC Real Estate Lease dans les points de vente du CIC.
En 2023, Crédit Mutuel Real Estate Lease poursuit son développement avec la signature de près de 200 nouveaux contrats pour une valeur totale de plus de 832 millions d’euros. Ses encours totaux sont en croissance, de près de +2 %, et s’établissent à 6,4 milliards d’euros. Avec ce niveau de production, Crédit Mutuel Real Estate Lease se positionne comme l’un des tout premiers crédits bailleurs immobiliers en France.
Le développement et la mise en place d’outils digitaux destinés à caractériser les projets dans les réseaux bancaires permettent de répondre rapidement aux attentes. De nombreuses études de financement sont ainsi réalisées instantanément concédant aux équipes un travail au plus près des clients. Crédit Mutuel Real Estate Lease a, en 2023, renforcé les investissements liés à la digitalisation de ces activités. Les clients pourront ainsi, dès le premier semestre 2024, bénéficier d’un espace dédié au crédit-bail immobilier dans leur banque à distance.
Enfin, Crédit Mutuel Real Estate Lease poursuit l’intégration des critères de performances environnementales dans l’analyse des projets financés et favorise ainsi les travaux de rénovation et les immeubles à haute performance énergétique, labellisés ou disposant de procédés de production électrique.
Les filiales de banque privée opèrent en France et à l’international via la Banque Transatlantique, la Banque de Luxembourg et Banque CIC (Suisse). Le métier de gestion d’actifs regroupe les entités suivantes : Crédit Mutuel Épargne Salariale, CIC Private Debt(5), Cigogne Management (5), Banque de Luxembourg Investments, Dubly Transatlantique Gestion.
Crédit Mutuel Asset Management est une société de gestion d’actifs de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Elle propose une large gamme de fonds et de solutions de gestion d’actifs pour compte de tiers à destination des particuliers, des entreprises et des institutionnels. Présente sur toutes les classes d’actifs cotées et tous les styles de gestion, sa stratégie est fondée prioritairement sur l’équilibre entre la recherche de performance, risque et durabilité.
Acteur majeur de la gestion d’actifs, avec 75,9 milliards d’euros d’encours gérés en France en 2023 (+9,5 %), Crédit Mutuel Asset Management propose à ses clients des solutions d’investissements performantes, innovantes et durables. Elle est particulièrement reconnue pour ses solutions de court terme monétaire et de trésorerie flexible, ainsi que pour ses solutions de conviction de long terme en gestion directe obligataire et actions de toutes zones géographiques et de toutes tailles de capitalisation. Son expertise à la fois globale et spécialisée de gestion de taux, de gestion actions, de gestion diversifiée ou bien encore de gestion quantitative se traduit par la gestion de plus de 600 fonds dédiés représentant près de 11 milliards d’euros d’encours.
Mettre en œuvre une démarche responsable et durable dans chacune de ses activités et domaines d’expertise est une des priorités de Crédit Mutuel Asset Management. C’est pourquoi sa gamme de produits répond aux besoins de chacun et permet de contribuer au financement de solutions vertueuses pour une transition écologique et énergétique juste pour tous. Ses processus de gestion et ses équipes d’experts affirment ses convictions en matière de finance responsable.
Crédit Mutuel Asset Management a l’ambition d’intégrer pleinement les questions ESG à trois niveaux : dans les analyses des émetteurs, dans les décisions d’investissement et dans la construction des portefeuilles. L’offre regroupe plus de 50 fonds labélisés dont le montant des encours atteint près de 25,2 milliards d’euros dont cinq nouveaux fonds labélisés en 2023. CM-AM Global Climate Change a renouvelé son label GreenFin. Ce fonds investit dans des sociétés participant activement à la lutte contre le réchauffement climatique, à la transition énergétique et au développement durable. Toutes ces offres sont également mises à disposition des plans d’investissement de l’épargne salariale externe. En 2023, les encours des fonds ouverts en gestion active classés Article 8 ou Article 9 selon la règlementation SFDR et Catégorie 1 ou Catégorie 2 selon la réglementation française AMF représentent plus de 99 % des encours des fonds ouverts en gestion active.
Acteur engagé dans la finance responsable, elle rétrocède une partie des revenus de placement du fonds CM-AM Partage, sous forme de dons à l’association France Active. Chaque année, 50 % des frais de gestion du fonds sont reversés dans une démarche solidaire pour donner du sens à l’épargne de ses clients.
En 2023, Crédit Mutuel Asset Management a lancé quatre nouveaux fonds dont CM-AM Obli IG 2028, un fonds à échéance dont l’objectif de gestion est d’offrir une performance liée à l’évolution des taux. CM-AM Impact First inclusion a pour objectif d’investir dans des entreprises et émetteurs ayant des impacts sociaux positifs.
En outre, elle déroule son plan d’action « Responsabilité sociale et mutualiste » (RSM) en cohérence avec les ambitions de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Ainsi, des conférences sur la finance responsable sont organisées pour les collaborateurs. Enfin, elle a publié trois White papers à destination des clients et collaborateurs sur le monétaire, la déforestation et le capital humain afin de mener une réflexion sur les thématiques de finance responsable et durable.
L’année 2023 a été consacré également au projet Ensemble Gestion visant à construire une ligne de métier puissante d’asset management au sein de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Crédit Mutuel Asset Management a pleinement contribué aux travaux de définition de l’architecture cible en vue de constituer à terme un acteur significatif dans le paysage français de l’asset management, sixième intervenant français avec plus de 170 milliards d’euros sous gestion. Le rapprochement de l’ensemble des entités qui composent ce nouvel ensemble sera effectif courant 2024.
En 2023, Crédit Mutuel Asset Management est de nouveau classé dans les 50 sociétés de gestion qui comptent par Funds magazine.
Filiale de Crédit Mutuel Asset Management, Crédit Mutuel Gestion qui opère au CIC sous la marque commerciale CIC Gestion, est la principale société de gestion des banques CIC dont CIC Banque Privée. Elle propose différentes prestations de services de gestion d’actifs financiers qu’ils soient détenus au travers de compte-titres, plans d’épargne en actions, contrats d’assurance-vie ou capitalisation. Particuliers, professionnels, entreprises ou associations peuvent bénéficier de l’expertise des gérants d’actifs de CIC Gestion. Ils peuvent opter soit pour une délégation de la gestion de leurs avoirs via la gestion sous mandat, le mandat d’arbitrage et les fonds dédiés, soit pour un accompagnement du suivi de leurs avoirs via la gestion conseillée et le conseil en arbitrage.
Agissant en étroite collaboration avec les réseaux, CIC Gestion a privilégié la proximité en localisant ses 181 collaborateurs sur six pôles régionaux dont dépendent 22 centres de gestion. CIC Gestion accompagne également les réseaux dans le développement de leurs offres financières. Elle participe, par exemple, à la sélection de fonds et au conseil en allocation pour certains portefeuilles des Assurances du Crédit Mutuel et certains comptes-titres et plans d’épargne en actions des fédérations et banques.
Depuis 2020, Crédit Mutuel Asset Management s’appuie sur Crédit Mutuel Investment Managers, centre de métier de Crédit Mutuel Alliance Fédérale dédié à la gestion d’actifs. Cette entité se charge de la commercialisation des offres de Crédit Mutuel Asset Management. En 2023, la collecte nette globale de cette société de gestion a été positive avec 1,69 milliard d’euros sur l’ensemble des expertises. L’année a été marquée en particulier par l’engouement pour les fonds monétaires ainsi que pour les fonds obligataires à échéance.
Crédit Mutuel Épargne Salariale est le centre de métier de Crédit Mutuel Alliance Fédérale spécialisé dans la gestion et la tenue de compte d’épargne salariale. Il propose un accompagnement dédié et personnalisé des entreprises et de leurs salariés dans la constitution de leur épargne salariale et de leur épargne retraite. Les offres sont distribuées par les caisses de Crédit Mutuel et les points de vente du CIC sous des marques commerciales propres. Crédit Mutuel Épargne Salariale intervient sur tous les marchés, mais se singularise également par une offre clé en main dédiée aux entreprises de moins de 50 salariés.
Crédit Mutuel Épargne Salariale totalise plus de 1,29 million de comptes d’épargne salariale et près de 69 200 entreprises clientes. Le montant global d’encours gérés est de 12,1 milliards d’euros. La distribution de nouveaux contrats s’élève à 15 306 contrats dont 8 738 alimentés dès la première année. La collecte brute atteint un nouveau sommet à 1,8 milliard d’euros, en hausse de +3,7 %, dont 160,2 millions d’euros pour les versements sur les nouveaux contrats. La collecte nette en gestion financière s’établit à 542,5 millions d’euros.
En termes d’activité, l’exercice a permis de poursuivre l’accompagnement des clients et des réseaux, notamment par la mise en œuvre de facilitateurs pour les chargés d’affaires des caisses et agences. La situation de crise et les tensions sur le marché de l’emploi ont mis en lumière, pour de nombreuses entreprises, l’intérêt de s’équiper de dispositifs de partage de valeur, de motivation et de fidélisation de leurs collaborateurs.
En complément du robo-advisor, un accompagnement humain est proposé aux épargnants pour les éclairer dans leurs choix de fonds. Preuve de la qualité de ses dispositifs et de son accompagnement, Crédit Mutuel Epargne Salariale a été classé Incontournable - meilleure position du classement - par Décideurs, le magazine de référence de la profession RH.
Fondée et détenue par Crédit Mutuel Alliance Fédérale, Cigogne Management est une société de gestion luxembourgeoise spécialisée dans la gestion alternative. Sa particularité est de proposer aux investisseurs des produits à performance absolue dans un contexte de risque maitrisé. Cigogne Management gère des fonds d’investissement alternatifs thématiques ou diversifiés, un fonds UCITS ainsi que des produits structurés indexés. Elle bénéficie de l’expérience en matière de gestion alternative du CIC qui la conseille. Les produits créés sont proposés aux clients dans une optique d’investissement à long terme avec une durée de détention conseillée entre trois et cinq ans minimum.
L’équipe de gestion basée à Luxembourg gère désormais 1,35 milliard d’euros d’actifs pour ses investisseurs à travers une gamme diversifiée de neuf fonds alternatifs.
Dans un contexte de marché volatil, le fonds de fonds Stork Fund DMS, véhicule cœur de gamme de Cigogne Management, affiche une excellente performance annuelle (+7,58 %), au-delà de son objectif de taux monétaire +3 %. Cette performance a été permise par une allocation dynamique entre les différents compartiments sous-jacents, en privilégiant notamment les classes d’actifs de crédit particulièrement bien orientées cette année. Le contexte global de volatilité s’est avéré favorable à la mise en place de nombreuses opportunités d’investissement.
En parallèle, l’exercice a été marqué par le lancement du nouveau fonds Cigogne UCITS - Credit Opportunities. L’objectif de ce fonds est de générer un rendement régulier en exploitant une approche multi-stratégies autour de la thématique crédit, tout en maintenant une faible corrélation avec les tendances générales des marchés. Le format UCITS va permettre de proposer la gestion alternative développée au plus grand nombre.
L’année a également permis d’accroître l’engagement de Cigogne Management envers les priorités et objectifs d’entreprise à mission de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, notamment ceux relatifs aux aspects environnementaux et sociétaux. Concernant ses produits, Cigogne Management s’est engagée dans un processus de transformation permettant d’accroître son engagement ESG via leur classification en article 8 au sens du règlement SFDR. Après une analyse approfondie du cadre règlementaire et concurrentiel pour l’adoption de labels ou d’orientations ESG, la société a déposé un projet de prospectus auprès des autorités de marché avec pour objectif de convertir une partie de sa gamme UCITS dans la catégorie dite article 8 au cours de l’exercice 2024. Cette classification permettra la promotion des caractéristiques environnementales et sociales de ses produits avec une proportion minimale d’investissements durables.
Depuis plus de 20 ans CIC Private Debt est un acteur de référence du financement désintermédié à destination des PME et ETI françaises et européennes. CIC Private Debt bénéficie d’un courant d’affaires significatif grâce à sa présence historique sur le marché de la dette privée, et de l’appui d’une équipe experte et reconnue de 37 professionnels. Ses activités s’articulent autour de quatre pôles d’investissement permettant d’adresser un grand nombre d’opportunités de financement : Mezzanine et Unitranche, Dette senior Mid Cap, Dette senior Large Cap et Dette infrastructure. Investisseur responsable, soucieux de sensibiliser et d’accompagner les sociétés en portefeuille dans leur démarche ESG, CIC Private Debt intègre les enjeux ESG tout au long du processus d’investissement, y compris pendant les phases de pré-investissement et de post-investissement.
CIC Private Debt s’est engagé à adopter une politique d’investisseur responsable couvrant les thèmes environnementaux, sociaux/sociétaux et de gouvernance, à travers l’établissement d’une Charte d’investisseur responsable qui s’applique à l’ensemble de l’équipe et des fonds sous gestion. CIC Private Debt est également signataire des Principes pour l’Investissement Responsable (PRI) et de la Charte France Invest.
Avec douze fonds sous gestion, cette entité gère plus de 3 milliards d’euros d’actifs.
En 2023, la société de gestion a finalisé avec succès la levée de son fonds CIC Debt Fund 4 à 565 millions d’euros et a lancé CIC Mezzanine & Unitranche N°6 qui a récolté 302 millions d’euros sur l’exercice. CIC Private Debt a également lancé en 2023 son premier fonds CLO (Collateralized Loan Obligation), Victory Street 1, avec son équipe de Londres ainsi que le 3e millésime de sa gamme CIC European Large Caps Funds. Par ailleurs CIC Private Debt a été classé à nouveau numéro 1 des acteurs de Dette Privée en France sur le 1er semestre 2023 par le site spécialisé Debtwire.
L’activité banque privée de Crédit Mutuel Alliance Fédérale vise à apporter à la clientèle un service de qualité, conforme aux meilleurs standards de la profession. Elle repose sur plusieurs entités qui disposent chacune d’un positionnement spécifique. En France, l’activité est portée par CIC Banque Privée et Banque Transatlantique. CIC Banque Privée, activité intégrée au réseau CIC, s’adresse prioritairement aux dirigeants d’entreprises. Banque Transatlantique propose des prestations sur mesure de banque privée et de stock-options. Elle propose aussi des prestations dédiées à la clientèle des Français à l’étranger. À l’international, le groupe dispose d’entités de banque privée dans les zones présentant un fort potentiel de croissance comme le Luxembourg, la Suisse et la Belgique.
Ces enseignes proposent, tant en France qu’à l’étranger, à plus de 206 000 clients une offre large de services à haute valeur ajoutée. Chaque entité peut intervenir, en fonction de son marché et de ses compétences, sur d’autres segments de clientèle que la seule clientèle privée.
L’activité banque privée(8) totalise 207 milliards d’euros de capitaux sous gestion et 32 milliards d’euros de crédits.
Depuis plus de 150 ans, CIC Banque Privée accompagne les familles patrimoniales et les dirigeants d’entreprise dans le développement de leur patrimoine personnel et professionnel. CIC Banque Privée s’appuie sur 355 collaborateurs répartis dans 45 points de vente en France qui proposent des services à forte valeur ajoutée dans les domaines de l’ingénierie financière et patrimoniale, de l’allocation d’actifs et de la gestion financière.
Aux côtés des ingénieurs patrimoniaux, les banquiers privés des chefs d’entreprise pour identifier leurs besoins et définir leur stratégie entrepreneuriale et patrimoniale. Des solutions sont alors proposées en synergie avec les métiers du réseau experts dans l’accompagnement des entreprises. CIC Banque Privée bénéficie du maillage territorial national du réseau CIC et de ses bureaux de représentation dans le monde.
En 2023, CIC Banque Privée poursuit son développement en proposant de nouvelles offres en matière de produits structurés en architecture ouverte, et en se plaçant résolument dans une perspective de respect des critères ESG. Ainsi, le fonds Andera Smart Infra classé article 9 selon la réglementation SFDR, a permis à ses clients d’accompagner le développement de sociétés œuvrant dans le domaine des infrastructures durables. Une formation des collaborateurs sur l’approche ESG a également été déployée et la création de parts de partage sur certains OPC a été décidée. L’accompagnement des entrepreneurs et des familles actionnariales s’est traduite par la mise en place, en partenariat avec l’école Audencia, d’un Certificat Jeunes Dirigeants d’entreprises familiales.
Le segment de marché Wealth Management visant à accompagner les grandes relations privées est opérationnel dans chacune des régions avec la nomination de dix banquiers privés grandes relations, et au niveau national, par la constitution d’une équipe support dédiée.
Banque de gestion privée fondée en 1881, la Banque Transatlantique est détenue à 100 % par Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Singulière dans le paysage des banques privées, la Banque Transatlantique offre des solutions personnalisées dans la gestion de fortune, l'accompagnement des Français de l’étranger et la gestion de plans d’actionnariat managers.
Près de 470 collaborateurs répartis dans 20 implantations en France et à l’étranger (Londres, Luxembourg, Bruxelles, Courtrai, Hong Kong, Singapour, Montréal, New York, Boston et San Francisco) sont au service de la clientèle française la plus exigeante : High Net Worth Individuals (HNWI), family offices, cadres dirigeants, entrepreneurs, expatriés, diplomates et cadres de la haute fonction publique.
En croissance continue depuis plus de 20 ans, la Banque Transatlantique gère plus de 62 milliards d’euros d’épargne financière pour ses clients et se positionne parmi les banques de gestion privée de référence.
La Banque Transatlantique possède des expertises fortes en matière d’allocation d’actifs et de gestion d’actifs privée, activités logées dans ses filiales Dubly Transatlantique Gestion, Transatlantique Private Wealth, Banque Transatlantique Belgium et Banque Transatlantique Luxembourg. Les performances de sa gestion sont reconnues par le magazine Le Revenu, Dubly Transatlantique Gestion ayant été récompensée d’un Trophée d’Or en 2023, dans la catégorie Fonds diversifiés sur dix ans, pour son fonds Cipec Liberté International Dynamique.
Dans un nouvel environnement de taux, les performances commerciales enregistrées par les filiales et lignes métiers permettent à la Banque Transatlantique d’atteindre un produit net bancaire de 206 millions d’euros.
Leader français dans la structuration et la gestion des plans d’actionnariat, la Banque Transatlantique est le partenaire privilégié des grandes entreprises françaises ou internationales et des ETI cotées ou non. Près d’un tiers des entreprises du SBF120 sont ainsi clientes de la Banque Transatlantique.
Investie dans des actions de mécénat historiquement axées sur le soutien au rayonnement de la France à l’international, la Banque Transatlantique a conclu en 2023 un accord de partenariat orienté vers l’environnement avec la Fondation de la Mer. Il vise à stimuler et récompenser l’innovation maritime. Également soucieuse d’accompagner ses clients désireux de donner du sens à leur argent, elle met à leur disposition le Fonds de Dotation Transatlantique pour structurer leur démarche de philanthropie ou de mécénat. Trois nouveaux fonds hébergés ont ainsi été créés en 2023.
Enfin, la Banque Transatlantique est une nouvelle fois classée banque Incontournable, dans la catégorie Banques privées affiliées en 2023 par Décideurs Magazine.
Fondée en 1920, la Banque de Luxembourg compte parmi les banques les plus importantes au Luxembourg. Avec plus de 1 000 collaborateurs, elle est au service d’une clientèle locale et internationale de particuliers, d’entrepreneurs et de professionnels issus des métiers de la gestion d’actifs.
Elle offre aux clients privés un accompagnement sur mesure dans la gestion, la valorisation et la transmission de leur patrimoine ainsi que pour le financement de leurs projets. Elle accompagne également les familles sur des questions de planification successorale, de gouvernance ou de mise en place de projets philanthropiques. Elle s’appuie sur sa filiale Banque de Luxembourg Investments (BLI) pour proposer à ses clients une expertise en gestion d’actifs au travers d’une gamme de fonds d’investissement diversifiée.
La Banque de Luxembourg accompagne également les entrepreneurs – avec une attention particulière à leurs familles – ainsi que les promoteurs immobiliers, tant dans le financement de leurs projets que dans leur gestion de trésorerie. En matière de gouvernance, un savoir-faire particulier de transmission d’entreprise a été développé, y compris l’intégration de la génération montante, avec pour double objectif la pérennisation de l’entreprise et la préservation de l’harmonie familiale.
Par ailleurs, pionnière dans le développement d’un pôle de compétences dédié aux fonds d’investissement, elle fournit aux initiateurs une large gamme de services, tant dans le domaine des actifs liquides que des actifs privés, avec une expertise ESG renforcée. L’accompagnement s’étend de la création de véhicules d’investissement à l’administration centrale jusqu’à la distribution internationale. Les gestionnaires de patrimoine indépendants, quant à eux, bénéficient d’une large gamme de produits et services sur mesure, leur permettant de déléguer les tâches administratives pour se consacrer pleinement à leur cœur de métier : le conseil à leurs clients et le développement de leur fonds de commerce.
En avril 2023, la Banque de Luxembourg a rejoint la communauté de plus de 7 000 entreprises certifiées B Corp™ à travers le monde. Ce label ambitieux est accordé aux entreprises répondant à des exigences élevées au niveau sociétal et environnemental ainsi que de gouvernance et de transparence. En ce sens, la banque s’est dotée d’une feuille de route solide pour atteindre ses objectifs. Consciente de sa responsabilité sociale liée aux investissements de ses clients, la Banque de Luxembourg propose une offre d’investissement diversifiée, respectueuse des critères ESG. Ainsi la grande majorité de la gamme de fonds d’investissement de la filiale BLI est considérée comme responsable, voire durable, car classifiée a minima article 8 selon la réglementation SFDR. Il en va de même pour les mandats de gestion discrétionnaires proposés au sein de la Banque Privée qui, outre les critères financiers traditionnels, appliquent en plus des critères ESG, des exclusions sectorielles et suivent également les controverses ou les principales incidences négatives. A ce titre, le mandat de gestion en fonds socialement responsables est en cours d’obtention du label LuxFLAG, certification exigeante qui consacre l’approche ESG mise en place au sein de ce mandat.
La Banque de Luxembourg a été récompensée à plusieurs reprises pour sa gestion d’actifs et la performance de ses fonds à travers sa société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments. Elle a remporté la 3e place comme Fondsboutique des Jahres lors des Fund Awards 2023 en Allemagne. À la même remise, le fonds de fonds BL Fund Selection 0-50 a été récompensé comme meilleur fonds dans la catégorie Fonds de fonds, surtout fonds obligataires sur 1, 3, 5 et 10 ans. Le fonds mixte BL Global Flexible USD a gagné plusieurs prix dans différents pays : Österreichischer Fondspreis 2023 (3e place), Deutscher Fondspreis 2023 (3e place), De Tijd & L'Echo Fund Awards 2023 (1re place) en Belgique, Refinitiv Lipper Fund Awards 2023 en Autriche, France et aux Pays-Bas (1re place) et Mountain View Fund Awards 2023 en Autriche (1re place). Son « frère » BL Global Flexible EUR a eu du succès lors des Refinitiv Lipper Fund Awards United Kingdom 2023 (1re place). Le fonds BL American Small & Mid Caps a remporté la première place aux Refinitiv Lipper Fund Awards Germany 2023 dans la catégorie Equity US Sm&Mid Cap sur cinq ans.
En juin 2023, BLI - Banque de Luxembourg Investments et Funds for Good (FFG) ont lancé en partenariat deux nouvelles stratégies actions : FFG European Impact Equities et FFG American Impact Equities. Les deux fonds sont classés article 9 selon la réglementation SFDR. L’objectif étant d’offrir des solutions d’investissement générant un impact double : au travers des investissements en ciblant des sociétés qui contribuent à la réalisation des objectifs de développement durable et, en post-investissement, avec la génération d’un impact local et direct rendu possible par la rétrocession d’une partie des frais de gestion des fonds à Funds for Good Impact. Ce partenariat a vocation à soutenir des entrepreneurs en précarité d’emploi ou porteurs d’un projet à dimension sociale ou environnementale.
Enfin, la banque s’est engagée dans un processus de transformation ambitieux en vue de faire face aux défis de demain et réaliser les ambitions d’efficience, d’orientation client, de pérennité et de durabilité qu’elle s’est fixées dans le cadre de son plan stratégique. En matière de projets, le cycle de vie des données clients, de l’ouverture à la clôture, a été revu et renforcé. Pour optimiser le processus d’octroi des crédits, une nouvelle fonctionnalité permettant de générer de façon automatisée les contrats pour les crédits standards a été rajoutée à la boîte à outils des collaborateurs. L’outil principal des gestionnaires clients s’est également vu attribuer une nouvelle technologie. La banque a poursuivi ses efforts en phase avec les derniers développements réglementaires.
Établie depuis 1909 en Suisse, la Banque CIC (Suisse) est un partenaire bancaire privilégié des entreprises, grands clients privés et entrepreneurs. Avec le savoir-faire de ses 461 collaborateurs et sa capacité à innover pour toujours mieux accompagner ses clients particuliers et entreprises, elle affiche l’ambition de devenir une banque de référence au service de l’économie suisse.
Avec un total de bilan de 14,3 milliards d’euros, la Banque CIC (Suisse) est un élément pérenne du paysage bancaire suisse.
L’année 2023 a été marquée pour la Banque CIC (Suisse) par une réflexion stratégique visant à renforcer sa position sur le marché en tant que banque au service des entrepreneurs et des entreprises, et à exploiter davantage les synergies avec le groupe. La banque dispose d’une grande expertise dans le domaine des placements financiers et des financements ainsi que d’une longue expérience dans l’accompagnement des entreprises et d’une clientèle exigeante. Grâce à cette nouvelle stratégie, elle peut désormais se concentrer davantage sur sa mission première de banque au service des entreprises et des entrepreneurs.
La banque de financement répond aux enjeux stratégiques de la clientèle grandes entreprises et investisseurs institutionnels de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Elle intervient dans le cadre d’une approche globale de leurs besoins. Les équipes sont basées à la fois en France et dans les succursales du CIC situées à Londres, Bruxelles, New York, Singapour et Hong Kong. La banque de financement propose des solutions de financements spécialisés et de développement adaptés aux besoins de chaque client en France et à l’international. Elle vient également en appui de l’action des réseaux entreprises pour leur grande clientèle.
CIC Corporate est le point d’entrée et de contact pour les grands comptes clients de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Il accompagne les grandes entreprises industrielles françaises ou étrangères, cotées ou non, dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500 millions d’euros. Il propose également ses solutions aux investisseurs institutionnels tels que les compagnies d’assurances et les caisses de retraite. Enfin, il répond aux besoins des organismes publics/parapublics tels que les grandes associations ou les organismes sociaux.
Structurée par secteurs économiques, l’équipe du CIC Corporate est notamment composée de collaborateurs commerciaux titulaires d’un portefeuille clients. Ils conseillent et proposent des solutions de financement adaptées en fonction des besoins ou de l’activité. Les collaborateurs s’appuient également sur l’expertise des différents métiers de Crédit Mutuel Alliance Fédérale en France et à l’international, dont ils coordonnent l’intervention.
Dans une période d'inflation et de bouleversement des politiques monétaires, les opérations d’investissement se sont poursuivies en 2023 à un rythme inférieur à celui de 2022. Les revenus sont néanmoins en forte augmentation, portés par la hausse des taux de crédit, impactant très positivement le produit net d’intérêt, ainsi que par une bonne dynamique commerciale, notamment liée à des opérations stratégiques ou de sécurisation d’échanges commerciaux en France et à l’international (financements, émissions obligataires, émissions de garanties, affacturage, etc.).
Au cours de l’exercice, l’équipe dédiée à la structuration et à la finance durable a continué de se renforcer. Chargée de structurer des financements à impact pour les clients, elle accompagne les commerciaux de CIC Corporate et des banques régionales sur l’arrangement des financements de leurs clients. Elle répond également aux demandes de la BECM, de la structuration obligataire ou encore de la direction des financements spécialisés et des autres métiers spécialisés qui en font la demande.
La direction des financements structurés du CIC accompagne les projets des clients entreprises de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Constituée de quatre lignes métier : financement d’acquisitions, financement de projets, financement d’actifs et titrisation, elle propose des solutions adaptées à chaque type de transaction. Ses équipes opèrent en France et à l’international, en s’appuyant sur les succursales de New York, Londres, Bruxelles, Hong Kong et Singapour.
La ligne métier financement d’acquisitions aide ses clients à concrétiser leurs projets de transmission d’entreprise, de croissance externe et de développement. Son expertise et son savoir-faire en matière de structuration lui permettent de proposer des financements adaptés en fonction des besoins.
Concernant le financement de projets, le CIC élabore des montages financiers sur mesure, après analyse approfondie des projets. Il s’appuie sur l’expertise et l’expérience d’une équipe dédiée d’analystes de projets. Le CIC intervient, notamment sur des financements de projets dans les domaines de l’énergie et des infrastructures. Il dispose d’une expertise spécifique dans les énergies renouvelables. Les financements à impact climatique positif totalisent 2,9 milliards d’euros. L’Europe reste prédominante dans la répartition géographique des encours avec 75 % des autorisations accordées. Les autres principaux projets sont originaires d’Asie Pacifique et d’Amériques.
La ligne métier dédiée au financement d’actifs propose son expertise en France et à l’étranger. Elle opère sur le secteur de l’aéronautique pour le financement de flottes d’avions. Dans le transport maritime, elle propose de financer les navires de transport, de passagers et les conteneurs. Elle couvre également le domaine de l’énergie avec le financement de bateaux d’installation et de maintenance de champs éoliens en mer. Cette ligne métier s’est aussi renforcée dans le secteur des mobilités vertes qui couvre notamment, le secteur ferroviaire et celui des transports publics.
La ligne métier titrisation est en charge de la cession de créances en titres négociables. A cet effet, le CIC dispose d’un véhicule de titrisation « Satellite » qui permet de refinancer les opérations de titrisation de la banque avec sa clientèle corporate.
Le CIC, via sa direction des activités à l’international, accompagne les clients entreprises dans la réalisation de leurs projets à l’international. L’accompagnement de cette clientèle et le développement de leurs activités à l’étranger est réalisé grâce au soutien des réseaux de Crédit Mutuel Alliance Fédérale présents en Allemagne, en Belgique et en Suisse, aux succursales et bureaux de représentation du CIC et aux partenariats stratégiques.
Les cinq succursales du CIC localisées en Grande-Bretagne, aux États-Unis, à Hong Kong, à Singapour et en Belgique ont pour objectif d’accompagner et financer les clients entreprises dans les zones stratégiques du monde. Elles leur permettent également d’accéder à d’autres métiers du groupe comme les financements d’acquisition, d’actifs, de projets ou aux activités de marché. Les 36 bureaux de représentation – dont les cinq bureaux de développement international installés dans ces succursales – ont pour mission d’assister la clientèle de Crédit Mutuel Alliance Fédérale dans leurs projets de développement. Ils répondent ainsi aux demandes de la clientèle en quête d’informations sur des marchés ou recherchant un distributeur, un fournisseur ou un agent commercial. En local, ces bureaux de représentation entretiennent des relations efficaces avec les banques et les filiales des clients. Ils interviennent également pour le compte d’autres métiers de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, en étroite collaboration avec la filiale CIC Aidexport. L’accompagnement à l’international de la clientèle s’appuie également sur des partenariats stratégiques : au Canada avec Desjardins, en Chine avec Bank of East Asia, au Maghreb avec la Banque de Tunisie. Au global, à travers ses différents réseaux, plus de cinquante pays sont couverts.
La direction des activités internationales met à disposition de ses clients une gamme complète d’offres pour répondre aux problématiques de développement hors Hexagone. Elle propose des services et produits bancaires destinés à garantir, sécuriser et financer les transactions de commerce international. Les clients disposent ainsi de lettres de crédits documentaires, de garanties internationales, de solutions de gestion des flux et du risque de change, ou encore de financement des exportations et du besoin en fonds de roulement. Malgré un contexte de stress géopolitique et de manque de visibilité, l’accompagnement des clients s’est poursuivi dans la sécurisation de leurs ventes : opérations documentaires, garanties internationales, forfaiting, crédits fournisseurs, crédits acheteurs…
Géré par un centre de métier unique certifié ISO 9001, le traitement des opérations documentaires et des garanties à l’international est réparti en France en cinq pôles régionaux afin d’assurer une collaboration de proximité avec les agences entreprises. En complément des métiers traditionnels d’intermédiaire de confiance dans les transactions de commerce international, le CIC propose aux entreprises un accompagnement à l’étranger. À travers sa filiale spécialisée, CIC Aidexport, les clients disposent d’aide et de conseils personnalisés pour leur développement à l’international. Des collaborateurs dédiés travaillent en étroite proximité avec les chargés d’affaires du réseau, des succursales et des bureaux de représentation. Leur rôle consiste à élaborer un ciblage multi-marché, sélectionner des partenaires, assister à l’implantation commerciale ou industrielle et offrir une analyse fine et réaliste du marché visé. En 2023, près de 250 entreprises ont été accompagnées par CIC Aidexport. Au cours de cette période de tensions diverses (économiques, géopolitiques…), les équipes des bureaux de représentation ont joué, pour les clients, un rôle d’ambassadeurs constituant un relais efficace.
CIC Marchés regroupe les activités commerciales de marché – sous la marque CIC Market Solutions - à destination de la clientèle entreprises et institutions financières, l’activité Investissement, ainsi que les prestations de Post Marché au service de ces activités.
Bénéficiant d’opportunités issues de mouvements observés sur les marchés financiers, CIC Marchés affiche un PNB en hausse à 465 millions d’euros (+36,0 %), et un résultat net en forte progression à 147 millions d’euros (+90,1 %).
CIC Market Solutions accompagne les entreprises dans leurs besoins d’accès à des financements de marché, de produits de couverture de risque de taux, change et matières premières et de corporate brokerage ; et les institutions financières pour leurs besoins d’accès aux marchés et de solutions d’asset servicing. En mettant en relation émetteurs et investisseurs, CIC Market Solutions permet la bonne réalisation des opérations financières qui lui sont confiées.
Ainsi, CIC Market Solutions conseille et accompagne les entreprises et les institutions financières dans leurs problématiques de couverture de risque de taux, change et matières premières. CIC Market Solutions fournit aussi bien des solutions standardisées de couverture que des solutions sur-mesure totalement personnalisées et adaptées à la problématique de risque identifiée. Plus de 92 000 opérations de couverture ont été traitées pour le compte près de 5 800 clients. CIC Market Solutions intervient sur le marché des taux, principalement en euros, sur le marché des devises et sur les principales catégories de matières premières : énergie – dont le gaz naturel et l’électricité -, métaux industriels et matières premières agricoles. CIC Market Solutions exécute pour ses clients des opérations sur les instruments financiers : obligations, actions, ETF et dérivés sur les marchés réglementés.
Avec 11,3 milliards d’euros d’encours d’EMTN structurés à fin 2023 (4,3 milliards d’euros émis en 2023) et 2 280 produits émis, CIC Market Solutions permet aux clients entreprises et investisseurs patrimoniaux ou institutionnels, clients des réseaux du groupe ou de ses partenaires externes, de disposer d’une offre performante de produits de placement dans le cadre du programme d’émissions CIC.
Centre de métier de Crédit Mutuel Alliance Fédérale pour les opérations de financement de marché et autres opérations financières, CIC Market Solutions a participé en 2023 à 61 opérations primaires malgré un contexte de marché très adverse pour les levées de fonds :
Trois offres publiques ont également été finalisées (sans compter plusieurs autres encore en cours en fin d’année).
CIC Market Solutions propose également aux entreprises des prestations de corporate brokerage (contrat de liquidité, rachat d’actions, execution corporate, reclassement de participations, listing sponsor), de service aux émetteurs (tenue de registre actionnaires, préparation et tenue d’assemblées générales, services financiers sur OST) ainsi que de recherche sponsorisée.
CIC Market Solutions offre également une gamme de prestations dédiées aux institutions financières, qu’elles soient sociétés de gestion ou investisseurs institutionnels : solutions d’aide à la décision d’investissement, solutions d’exécution et de post marché, et solutions de tenue de compte-conservation et de dépositaire d’OPC. Avec 130 sociétés de gestion déposées et plus de 35 000 comptes clients administrés, CIC Market Solutions est leader sur le segment des sociétés de gestion de portefeuilles et d’OPC indépendantes en matière de tenue de compte-conservation et de fonction dépositaire.
CIC Market Solutions accompagne aussi ses clients à l’international, notamment grâce aux équipes de Market Solutions Asia à Singapour et Hong Kong et aux Etats-Unis (CIC Market Solutions Inc).
S’appuyant sur l’expertise de ses analystes – économie et marchés financiers, action, et crédit, intégrant une dimension ESG – et sur ses partenaires (M.M.Warburg & Co et ESN LLP – European Securities Network), CIC Market Solutions propose un large suivi en recherche actions de plus de 550 sociétés européennes.
CIC Market Solutions a en outre développé une offre de produits et services en lien avec la transition environnementale en ligne avec la stratégie de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Ainsi son pôle de Recherche Durable a été renforcé pour compléter l’offre de Recherche globale à destination des clients investisseurs, pour accompagner les émetteurs dans leurs opérations obligataires ESG (émissions de Sustainability-Linked Bonds, Green Bonds, Social Bonds). Le pôle propose à ses clients des produits de couverture répondant à une problématique de transition écologique.
Les activités d’investissement recouvrent essentiellement des achats et ventes de titres financiers acquis dans l’intention de les conserver durablement, ainsi que des opérations sur les instruments financiers qui leur sont liés. Ces opérations, réalisées par CIC Marchés au bilan du CIC, donnent à Crédit Mutuel Alliance Fédérale une maîtrise des principaux produits de marché utile pour sa clientèle et pour lui-même. La stratégie d’investissement vise à obtenir une performance positive en limitant la volatilité des résultats financiers issus de ces activités.
Le métier Investissement couvre une large gamme d’instruments financiers. Il est organisé autour de trois desks : desk taux (Fixed Income), desk actions (M&A, opérations spéciales et hybrides) et desk crédit (ABS/MBS, crédit corporate et institutions financières, trésorerie titres). Ces activités s’organisent elles-mêmes en spécialités définies dans le Corps de Règles. Les équipes en charge de ces activités réalisent ces opérations dans un cadre précis de limites. En 2023, les couvertures récurrentes mises en place afin de diminuer la volatilité ont permis d’atténuer les variations liées aux tensions géopolitiques multiples et aux évènements bancaires de mars.
L’expertise ainsi déployée est par ailleurs mise au service de la société de gestion alternative de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, Cigogne Management SA, pour laquelle CIC intervient en tant que conseil en investissement. L’encours de Cigogne Management SA à fin 2023 ressort à 1,3 milliard d’euros.
En 2023, le métier Investissement a continué à ajuster ses portefeuilles aux évolutions des politiques sectorielles de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, reflétant ainsi l’engagement du groupe dans l’accompagnement de la transition environnementale. De plus, les travaux sur la finance verte et les investissements durables se poursuivent avec la chaire de recherche «Finance et Enjeux Environnementaux » créée en septembre 2022 avec la Fondation Université de Strasbourg.
Crédit Mutuel Alliance Fédérale finance en capital des start-up, PME, ETI et GME via son entité Crédit Mutuel Equity qui regroupe l’ensemble des métiers de haut de bilan du groupe : capital innovation, capital développement, capital transmission, mais également conseil en fusions-acquisitions. Crédit Mutuel Equity accompagne des projets de développement principalement en France via ses huit implantations en région - Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux, Lille, Strasbourg, Marseille et Toulouse -, mais aussi à l’international au travers de ses filiales en Allemagne, en Belgique, en Suisse et au Canada.
Crédit Mutuel Equity investit durablement les fonds propres de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et s’engage aux côtés des dirigeants pour favoriser l’innovation, la croissance et l’emploi, et leur permettre ainsi de mener les transformations nécessaires de leurs modèles d’affaires, de créer de la valeur financière et extra-financière et de franchir des paliers de développement économique, social ou environnemental. Preuve de cet engagement dans le temps : plus d’un quart de ses 333 participations sont détenues depuis plus de dix ans. Le renouvellement du portefeuille reste, pour autant, très dynamique et révélateur de la force de frappe de la structure : sur les trois dernières années plus de 1,5 milliard d’euros a été cédé et plus de 1,7 milliard d’euros a été investi.
L’exercice 2023 est marqué par un niveau d’investissement historique. Près de 700 millions d’euros ont été déployés avec la prudence requise compte tenu des incertitudes géopolitiques, de leurs conséquences économiques sur la croissance attendue des entreprises et des multiples de valorisation induits. En France, ce ne sont pas moins de 430 millions d’euros qui ont été investis dans de nouvelles entreprises sur l’ensemble du territoire et près de 200 millions d’euros réinvestis au capital d’entreprises du portefeuille.
En 2023, Crédit Mutuel Equity réalise 27 nouveaux investissements parmi lesquels : Claire (fabrication et distribution d’équipements et de solutions de performance des réseaux d'eau), Milexia (distributeur spécialisé de composants pour les industries électroniques), Nating (conception et formulation d’ingrédients et de solutions sur mesure adressées aux acteurs de la boulangerie-viennoiserie-pâtisserie), Gascogne (fabrication de papier kraft naturel frictionné et de sacs industriels, grand public), Dimotrans Group (solutions de transport international et de logistique), Arverne Group (exploitation des ressources souterraines), Sea TPI (mise en œuvre de centres de services IT innovants), SFE Process (équipements pour l’extraction et la purification de molécules aux fluides supercritiques) et Horizon Groupe (négoce de mobil-homes). En capital innovation, les investissements ont notamment porté sur Quandela (ordinateur quantique), Harfanglab (cybersécurité), Mecaware (recyclage de batteries), Worldia (tour-opérator nouvelle génération), Obat (plateforme de gestion pour les professionnels du bâtiment) et Glopal (plateforme d’e-commerce permettant aux marques de développer leurs ventes à l’international).
Crédit Mutuel Equity procède également à des réinvestissements dans le cadre de la poursuite de l’accompagnement des sociétés du portefeuille, notamment dans Financière Ciné Digital (aménagement et équipement de salles de cinéma), Aster Développement (transformation de blé dur et fabrication de pâtes, de couscous et de produits céréaliers) ou encore Gerflor (conception, fabrication et vente de solutions de revêtements pour le sol).
Les principaux désinvestissements portent sur Hunkeler (équipement pour le façonnage de documents produits par impression numérique), Evolis (conception et fabrication d'imprimantes pour cartes plastiques), Elisante (décolletage de haute précision).
Ce portefeuille en encours investis atteint 3,8 milliards d’euros, démontrant la forte dynamique de ces métiers du capital-investissement sur l’ensemble de leurs segments.
CIC Conseil réalise pour la 2e année consécutive une année record en matière de commissions facturées sur des opérations de fusions/acquisitions. Malgré un contexte de marché difficile : 28 opérations ont été finalisées en 2023 et près de 15 millions d’euros de commissions facturées.
Crédit Mutuel Equity accélère également la structuration de l’accompagnement de ses participations. L’objectif est de mettre en œuvre une transformation durable de ces entreprises sous l’angle de leurs valeurs humaines et de leur approche économique et environnementale. Cette orientation vise à les rendre plus solides financièrement et extra-financièrement. Cela passe principalement par la définition d’une feuille de route pour une stratégie responsable et durable, avec la mise en place d’outils de suivi d’impacts.
Par ailleurs, Crédit Mutuel Equity a signé un partenariat de trois ans avec l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE) et participe, avec des dirigeants de ses participations, à des travaux de recherche sur les modèles de gouvernance responsable de demain. En effet, les impératifs ESG et l’urgence de la transition climatique modifient la responsabilité de l’entreprise vis-à-vis de la société. Cette dernière demande de plus en plus de comptes à l’entreprise, vue comme un acteur sociétal porteur d’une dynamique de progrès. Dans ce contexte, la gouvernance se doit de prendre en compte les intérêts de l’ensemble des parties prenantes. Ces travaux de recherche seront publiés dans un livre blanc.
Crédit Mutuel Equity a également signé cette année un partenariat prospectif avec le cabinet Prophil sur les enjeux de la comptabilité multicapitaux, intégrant à la fois les aspects financiers et extra-financiers. Ces démarches vers de nouveaux critères d’évaluation sont encore à leur début mais la volonté de faire émerger des référentiels internationaux et d’aller vers une normalisation existe, et Crédit Mutuel Equity se doit d’accompagner ses participations dans cette voie.
Ces différentes initiatives illustrent le positionnement singulier de Crédit Mutuel Equity : un acteur d’une finance tournée vers l’intérêt commun, soucieux du partage de la création de valeur entre toutes les parties prenantes y compris les salariés. Mais également un actionnaire assumant son positionnement de proximité au service du développement des territoires et un investisseur engagé sur le temps long de par son modèle rare de déploiement de ses propres capitaux.
Le CIC, plus ancienne banque de dépôts en France, s’est développé à l’international et en France avant d’associer les métiers de l’assurance à ceux de la banque.
1859. Le 7 mai, création de la Société Générale de Crédit Industriel et Commercial par décret impérial de Napoléon III.
1864-1896. Participation du CIC à la création de banques, en France et à travers le monde.
1917. Les actions des sociétés filiales régionales apparaissent au bilan du CIC.
1918. Prise de participations dans le capital de banques régionales.
1927. Naissance du Groupe des banques affiliées (GBA) formé par les banques régionales.
1929. Création de l’Union des Banques Régionales pour le Crédit Industriel (UBR) réunissant 18 banques régionales et locales autour du CIC. Le CIC fonde la Société de secours mutuels.
1968. Prise de contrôle du CIC par le groupe Suez-Union des Mines.
1971-1982. Détention de la majorité du capital du CIC (72 %) par la Compagnie Financière de Suez.
1982. Nationalisation du CIC ainsi que ses neuf banques régionales regroupées dans le Groupe des banques affiliées.
1983. Restructuration du CIC : la société mère détient 51 % du capital des banques régionales.
1984. Création du CIC Union européenne, International et Cie et de la Compagnie Financière du CIC.
1985. Entrée de la société d’assurances GAN dans le capital de la Compagnie Financière du CIC.
1987. Détention à 100 % des banques régionales par la Compagnie Financière du CIC.
1989. Participation du GAN portée à 51 %.
1990. Fusion de la Compagnie Financière du CIC et de la Banque de l’Union européenne, donnant naissance à l’Union européenne du CIC, banque et holding du CIC, détenant 100 % du capital des banques régionales.
1998. Rachat de l’Union européenne du CIC par le Crédit Mutuel, naissance du groupe Crédit Mutuel-CIC.
1999. Naissance du Crédit Industriel et Commercial (CIC), nouvelle structure et appellation, à la fois banque de tête de réseau et banque régionale résultant de la fusion de l’Union européenne du CIC (holding du groupe) avec le CIC Paris (banque régionale en Île-de-France).
2001. Rachat des parts du Gan (23 %) par le Crédit Mutuel.
2004. Organisation territoriale autour de six pôles : Île-de-France, Nord-Ouest, Est, Sud Est, Sud-Ouest et Ouest.
2016. Fusion-absorption de CM-CIC Securities, le 1er janvier, filiale entreprise d’investissement, par le CIC qui intègre les lignes de métiers sous la marque CM-CIC Market Solutions.
2017. Retrait, le 11 août, des actions CIC de la cote après la prise de contrôle par la BFCM et la société Mutuelle Investissement, Cession, le 2 décembre, de l’activité banque privée en Asie au groupe Crédit Agricole Indosuez Wealth Management.
2019. Évolution de l’architecture des marques de Crédit Mutuel Alliance Fédérale pour renforcer la visibilité des deux principaux réseaux Crédit Mutuel et CIC et des filiales métiers.
2020. Lancement de Crédit Mutuel Investment Managers, centre de métier de gestion d’actifs de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
La Caisse Fédérale de Crédit Mutuel (CFdeCM) et le CIC se dotent d’une raison d’être : Ensemble, écouter et agir et d’un statut d’entreprise à mission. Le plan stratégique devient ensemble#nouveaumonde, plus vite, plus loin ! en cohérence avec la raison d’être et les missions précédemment adoptées.
Fusion du CIC Iberbanco avec le CIC.
2021. Création et lancement officiel de la Fondation Crédit Mutuel Alliance Fédérale ayant pour ambition de fédérer l’ensemble des réseaux, filiales - dont le CIC -, collaborateurs et élus de Crédit Mutuel Alliance Fédérale autour d’actions de mécénat dans deux domaines d’intervention : l’environnement et les territoires.
2023. Crédit Mutuel Alliance Fédérale créé le dividende sociétal qui mobilisera chaque année 15 % du résultat net pour construire un monde plus durable et plus solidaire et lance le Fonds de Révolution Environnementale et Solidaire.
Changement de la signature de marque du CIC : Construisons pour que le monde bouge.
Cession des titres de Crédit Mutuel Asset Management CIC Private Debt, et Cigogne Management à la BFCM en juillet 2023 pour être apportés au groupe La Française le 1er janvier 2024 pour constituer un pôle de gestion d’actifs de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Lancement du plan stratégique 2024-2027 ENSEMBLE PERFORMANT SOLIDAIRE de Crédit Mutuel Alliance Fédérale qui vise à renforcer ses ambitions de développement pour mettre sa performance financière au service de la société.
L’année 2023 a été marquée par la mise en place du mouvement désinflationniste mondial, longtemps attendu pour permettre aux banques centrales occidentales d’arrêter leur cycle de remontée des taux directeurs. Malgré le maintien de risques géopolitiques sensibles (poursuite du conflit en Ukraine, tensions au Moyen-Orient et attaques en mer Rouge), les prix des matières premières se sont globalement stabilisés après une année 2022 marquée par l’envolée des cours. Si la désinflation a démarré lentement au premier semestre, elle s’est ensuite durablement installée des deux côtés de l’Atlantique, permettant aux banques centrales de mettre en pause leur politique monétaire à la fin de l’été et de maintenir les taux directeurs inchangés depuis. Après avoir atteint des plus hauts historiques depuis 2010, les taux souverains ont finalement rechuté fortement à l’automne lorsque les investisseurs financiers se sont rassurés quant à la capacité des banques centrales occidentales à lutter efficacement contre l’inflation. Cela a permis de soutenir les marchés d’actions avec un rallye de fin d’année d’une ampleur rare. Le profil de croissance s’est toutefois nettement différencié entre l’Europe et les États-Unis. Le Vieux Continent a continué de souffrir du ralentissement de la demande mondiale, du niveau toujours élevé de l’inflation ou encore de la réduction du soutien budgétaire. Il a également été affecté par le durcissement des conditions financières de la Banque centrale européenne (BCE) mais aussi par les fragilités de l’industrie allemande induites par la crise énergétique. Au contraire, la croissance américaine s’est montrée plus résiliente, soutenue par les mesures de soutien budgétaire et l’utilisation par les ménages du stock d’épargne disponible. Enfin, en Chine, le rebond de la croissance est resté modeste et a déçu, en dépit des mesures de soutien budgétaire et monétaire annoncées par les autorités.
En zone euro, la persistance des pressions inflationnistes a inquiété les investisseurs financiers et la BCE sur la première partie de l’année. La résilience de l’inflation sous-jacente - hors énergie et alimentation - et les hausses de salaires ont contraint la BCE à continuer de remonter les taux directeurs et ce, malgré les craintes des investisseurs relatives à l’instabilité financière américaine. Néanmoins, le ralentissement de l’inflation s’est accéléré sur la deuxième partie de l’année passant de +8,6 % en janvier en glissement annuel à +2,4 % en novembre, et de +5,3 % à +3,6 % pour la sous-jacente. Ceci s’explique par des effets de base favorables, la diffusion des conditions financières restrictives et le ralentissement des prix à la production. De plus, la zone euro a connu une croissance atone cette année, de -0,1 % en rythme séquentiel au T3-2023, et de +0,1 % au T2 et au T1. Ceci n’a cependant pas empêché l’optimisme de porter les marchés d’actions un cran plus haut, à +12 % pour le Stoxx Europe 600. La dégradation des indicateurs économiques s’est davantage matérialisée au deuxième semestre, notamment sur les indices d’activité PMI, même si certains indicateurs de confiance ont arrêté de se dégrader en fin d’année. Dans ce contexte, la BCE a pu laisser ses taux directeurs inchangés depuis sa réunion d’octobre, après dix hausses consécutives de 450 pb ramenant à 4 % le taux de rémunération des dépôts. En parallèle, l’institution a accéléré la baisse de la taille de son bilan via le non-réinvestissement des titres acquis dans le cadre du programme d’achats d’actifs historique (APP) et le remboursement des opérations de prêts à long terme des banques (TLTRO). Les taux souverains européens ont donc connu une année 2023 à deux visages. Après une hausse significative lors de la phase de resserrement monétaire, ils ont finalement pu amorcer leur rechute à l’automne à la suite de la pause de la BCE, un mouvement entretenu par les attentes des investisseurs financiers concernant l’assouplissement monétaire à venir en 2024. Cela a finalement profité au resserrement des écarts (spreads) de taux entre les pays cœurs et les pays dits périphériques de la zone euro. L’euro s’est apprécié en 2023 face au dollar terminant en hausse de près de +4 %, à 1 € = 1,10 $. Cette parité est due principalement au repli du dollar causé par l’intégration de la fin du resserrement monétaire de la Fed par les investisseurs. À l’échelle européenne, les États membres se sont finalement accordés sur une réforme des règles budgétaires. Cette réforme maintient le seuil de déficit public à 3 % du PIB et celui de dette publique à 60 % du PIB tout en octroyant davantage de flexibilité aux États pour réduire leur endettement, notamment via l’introduction d’une période d’ajustement pouvant être allongée en cas d’investissements structurels dans la transition écologique, la défense ou le numérique. Enfin, l’année a été ponctuée par des évènements politiques tels que l’arrivée en tête aux élections législatives des Pays-Bas du parti d’extrême-droite eurosceptique et le maintien en Espagne du socialiste P. Sanchez au poste de Premier ministre.
En France, l’inflation a poursuivi son repli en 2023 à +3,7 % sur un an en décembre en glissement annuel vs +6 % en janvier, à l’image du reste de la zone euro, mais le resserrement monétaire et le contexte inflationniste ont affecté l’activité. Le PIB s’est en effet contracté au troisième trimestre à -0,1 % en rythme séquentiel par rapport au trimestre précédent. Les signes d’affaiblissement de la conjoncture française se sont multipliés en fin d’année (indices d’activité PMI toujours en territoire de contraction). Au cours du premier semestre, l’agence de notation Fitch a dégradé la notation souveraine de la France de AA à AA- en raison de réserves relatives à la trajectoire des finances publiques et du contexte social qui a suivi la promulgation de la réforme des retraites. Enfin, le gouvernement a présenté son projet de loi de finances pour 2024, lequel prévoit un déficit de 4,4 % du PIB en 2024 vs 4,9 % estimé en 2023, qui nécessitera l’émission de 285 milliards d’euros de dette à moyen et long terme. Pour sa part, le CAC 40 a légèrement surperformé son pair paneuropéen avec une progression de +16,5 % sur l’année.
Au Royaume-Uni, si la persistance de l’inflation et des tensions sur le marché de l’emploi ont nécessité la poursuite des hausses de taux directeurs au premier semestre, la désinflation observée par la suite a permis à la Banque d’Angleterre d’entamer une phase de pause dans son resserrement monétaire depuis l’été, en maintenant ses taux à 5,25 %. Les conséquences de la politique monétaire ont toutefois pesé sur la croissance économique, laquelle est restée atone au troisième trimestre à -0,1 % en glissement trimestriel. Le retour des indicateurs PMI en territoire d’expansion sur la fin d’année a été porté par la rechute rapide de l’inflation, en particulier liée au recul des prix de l’énergie. Le gouvernement a présenté son budget d’automne dans lequel il prévoit des dépenses budgétaires supplémentaires, et donc des émissions de dettes plus fortes qu’attendu, ainsi qu’une hausse importante du salaire minimum, des pensions et des prestations sociales.
Aux États-Unis, la persistance de l’inflation, notamment dans les services et le logement, a également poussé la banque centrale américaine (Fed) à continuer de relever les taux directeurs jusqu’en juillet, portant la bande de fluctuation à 5 %-5,25 %. Le mouvement désinflationniste s’est toutefois matérialisé plus rapidement qu’en zone euro. L’indicateur PCE (Personal Consumption Expenditures) est passé de +5,5 % en janvier à +2,6 % en novembre, permettant à la Fed de laisser ses taux inchangés depuis la réunion de septembre. En parallèle, la croissance américaine n’a cessé de surprendre par sa résilience, avec un rebond du PIB à +4,9 % en rythme séquentiel annualisé au T3, en particulier dans les services portés par la demande des ménages. Le marché de l’emploi a également été un facteur de soutien en ne se normalisant que très graduellement (augmentation de l’offre de main-d’œuvre mais créations d’emplois toujours élevées, faible taux de chômage). Cela n’a permis qu’un ralentissement seulement progressif des salaires, toujours proches de +4 % en rythme annuel en fin d’année. Tout comme en Europe, les taux souverains américains ont connu une forte appréciation jusqu’à l’automne, en particulier pour les échéances de long terme (taux à dix ans passant le seuil des 5 % en octobre dernier). Puis les taux ont amorcé un repli généralisé et rapide à partir de mi-octobre sur fond d’anticipations par les investisseurs financiers de nombreuses baisses des taux directeurs par la Fed en 2024 grâce au ralentissement de l’inflation. Surtout visible sur la partie réelle (i.e. hors anticipations d’inflation), cette décrue des taux a propulsé les indices actions américains vers de nouveaux sommets historiques à l’image de la hausse de +25 % pour le S&P 500. Cela a également contribué à la dépréciation du dollar face aux principales devises sur la fin de l’année. Soulignons que l’année a été mouvementée aux États-Unis en raison : 1/ des craintes sur le système bancaire à la suite des faillites de certaines banques régionales au premier semestre puis 2/ d’une remontée notable au cours de l’été des taux souverains en partie dans le sillage de craintes quant à la trajectoire des finances fédérales américaines, lesquelles faisaient suite à un risque de défaut compte tenu de divergences fortes au sein du Congrès autour des décisions budgétaires. Un accord sur le relèvement du plafond de la dette et des coupes budgétaires a finalement été acté. Ceci a permis la reprise des émissions de dette sur le marché depuis juin sans pour autant empêcher la dégradation par l’agence Fitch de la notation souveraine américaine de AAA à AA+. Les risques budgétaires sont d’ailleurs restés élevés au second semestre (aucun budget adopté à l’approche de la date de clôture de l’exercice fiscal 2023), nécessitant l’adoption d’un budget provisoire jusqu’à fin janvier 2024 afin d’éviter un shutdown (fermeture des services non essentiels de l’État).
En Chine, la faiblesse conjuguée de l’inflation, passée en territoire négatif, et de la croissance dont la reprise post- pandémie a déçu par son ampleur, a conduit les autorités à maintenir leur soutien budgétaire et monétaire pour atteindre l’objectif de croissance de 5 %. Les fragilités structurelles ont toutefois continué de peser et de limiter l’ampleur du rebond, à l’instar de la crise du secteur immobilier et du niveau très élevé d’endettement public et privé, sans oublier la net déclin des indices chinois de -18 % pour le Hang Seng en 2023. En outre, si les tensions géopolitiques avec les États-Unis se sont amplifiées sur la première partie de l’année - enjeux autour de Taïwan et soupçons d’espionnage -, la rencontre en novembre des dirigeants Xi Jinping et Joe Biden pour la première fois depuis un an a marqué une stabilisation de la relation bilatérale. S’agissant des autres pays émergents, le reflux de l’inflation, notamment sous-jacente, a permis aux banques centrales de baisser les taux directeurs cette année, à l’image de la banque centrale du Brésil cet été.
S’agissant des matières premières, le cours du Brent a rebondi jusqu’à quasiment 95 $/baril durant l’été sur fond de coupes de production de l’OPEP+, de résilience de la demande américaine et de hausse des importations chinoises. Il est revenu en fin d’année autour de 78 $/baril, dans le sillage du ralentissement économique mais aussi de craintes concernant la solidarité du cartel. Les cours du gaz se sont quant à eux repliés autour de 35 €/MWh pour la référence européenne TTF à fin d’année, profitant d’une demande contenue et de la diversification des approvisionnements. Les tensions géopolitiques et les risques climatiques ont néanmoins alimenté la volatilité, en particulier sur certaines denrées alimentaires, bien que l’indice FAO des matières premières ait dans l’ensemble baissé en 2023.
Les mesures réglementaires, adoptées par les différentes autorités au plan européen et international, impactent significativement le CIC. La mise en conformité avec ces règles concerne tous les métiers, activités et marchés géographiques du CIC (entité de Crédit Mutuel Alliance Fédérale) et exige la mobilisation de moyens humains et matériels importants.
Les évènements de l’année 2023 ont rappelé le besoin fondamental d’un cadre réglementaire et illustrent la matérialisation des risques liés aux vulnérabilités de certains acteurs dans un environnement de taux élevés.
En effet, le système financier a connu des tensions importantes au cours de l’année 2023 dans le sillage des faillites de banques aux États-Unis et en Suisse. Par ailleurs, certains risques structurels demeurent élevés, notamment celui de cyberattaques qui s’est accru dans un contexte de tensions géopolitiques fortes, impliquant protection des données et résilience opérationnelle. Ces risques géopolitiques (un douzième train de mesures de sanctions contre la Russie a été requis par la gouvernance européenne fin 2023), l’incertitude économique et le durcissement de la réglementation créent des perspectives difficiles pour 2024.
L’essor de l’intelligence artificielle entraîne, par ailleurs, une mutation profonde et encadrée impliquant des investissements dans la technologie et l’infrastructure numérique, tout particulièrement dans les métiers spécialisés.
Dans un contexte d’inflation élevée ralentie dans les derniers mois de 2023 et sous l’impulsion de la normalisation des politiques monétaires, la remontée des taux d’intérêt dans la zone euro constitue toujours le facteur d’influence majeur du risque de crédit en 2023.
Selon la Banque centrale européenne, les critères d'octroi de crédit, c'est à-dire les directives internes des banques ou les critères d'approbation des prêts, notamment immobiliers ou les lignes de crédit aux entreprises, se sont sensiblement durcis en 2023. La demande de prêts a pour sa part fortement diminué, sous l'effet de la hausse rapide des taux d'intérêt, de la baisse de l'investissement fixe et de l'affaiblissement des marchés de l'immobilier. Le Comité européen du risque systémique recommande aux autorités européennes et nationales une vigilance accrue sur les vulnérabilités du secteur de l'immobilier (commercial et résidentiel) dans l'espace économique européen afin d’éviter tout risque systémique économique et financier.
La directive n°2023/2225/UE du 18 octobre 2023 relative aux contrats de crédit aux consommateurs et abrogeant la directive 2008/48/CE a été publiée. Elle vise à assurer le bon fonctionnement des marchés du crédit, tout en garantissant un niveau élevé de protection des consommateurs. Le texte prévoit des règles plus strictes en matière d’information du consommateur et de publicité en faveur des crédits en ligne, ainsi qu’une évaluation plus rigoureuse de la solvabilité des emprunteurs.
Les tensions de marchés survenues au cours de l’année 2023 – notamment marchés de l’énergie, faillites de banques régionales américaines, et rachat du Crédit Suisse – montrent que des vulnérabilités localisées peuvent rapidement avoir des répercussions généralisées sur les prix des actifs financiers, leur liquidité et leur volatilité.
La BCE a mené une étude approfondie sur la gouvernance et la gestion par les banques du risque de crédit de contrepartie incitant à aller au-delà des exigences réglementaires.
L’Autorité bancaire européenne (ABE) a, également, renforcé une méthodologie d'évaluation selon laquelle les autorités compétentes vérifient la conformité des établissements aux règles relatives aux exigences de déclaration concernant les risques de marché (FRTB(1)). Cette nouvelle approche se concentre sur trois thèmes centraux : la gouvernance, le modèle interne de mesure des risques (couvrant le déficit attendu et la mesure des risques liés aux scénarios de stress) et le modèle interne de risque de défaut.
Au nom de l’autonomie stratégique de l’Union des marchés de capitaux, le nouveau texte Emir 3 - toujours en discussion - impose la localisation sur le territoire européen d’une partie des opérations de compensation par l’exigence d’un « compte actif » auprès d’une contrepartie centrale de l’Union européenne. Des allégements d’obligations pesant sur les acteurs européens sont, par ailleurs, prévus en particulier concernant l’exemption de compensation dont bénéficient les opérations « intragroupe ». L’objectif principal des changements envisagés est d’améliorer l’attractivité et la résilience du système de compensation de l’UE et de réduire l’exposition des entités de l’UE aux contreparties centrales de pays tiers. EMIR 3 tire également les leçons de certains problèmes spécifiques apparus lors de la récente crise énergétique.
Le cadre réglementaire et prudentiel de la titrisation est, par ailleurs, en cours de révision pour s’adapter aux impératifs de financement de l’économie, notamment au label sur les titrisations simples, transparentes et standardisées, et aux exigences de durabilité (Green Bonds Standard).
La Commission européenne souhaite faire évoluer le règlement modifiant le règlement (UE) 2016/1011 (dit règlement benchmark) en ce qui concerne le champ d’application des règles relatives aux indices de référence, particulièrement au titre de l’utilisation dans l’Union d’indices de référence fournis par un administrateur situé dans un pays tiers (comme le Royaume-Uni).
La Commission européenne ayant pour objectif de stimuler les marchés européens des capitaux, a proposé la révision du règlement sur les marchés d’instruments financiers (MiFIR) et de la deuxième directive sur les marchés d’instruments financiers (MiFID II). Ces nouvelles dispositions devraient réduire les asymétries d’information entre les acteurs du marché et améliorer l’ordre des échanges sur les produits dérivés de matières premières dans les domaines de l’énergie et de l’alimentation.
Enfin, selon le Conseil de stabilité financière, environ 14 % des actifs financiers mondiaux sont gérés par des intermédiaires financiers non bancaires exposés à des risques semblables à ceux des banques. Ces acteurs pourraient connaître des besoins de financement importants en cas de choc de marché par le biais d’appels de marges ou de demandes de rachats. Il est donc essentiel de renforcer le cadre réglementaire qui leur est applicable. La Commission européenne a adopté des normes afin que les établissements de crédit déclarent leurs expositions aux entités du système bancaire parallèle (règlement sur les exigences de fonds propres). Ces normes définissent les critères d'identification des entités du système bancaire parallèle (shadow banking) garantissant ainsi l'harmonisation et la comparabilité des expositions déclarées par les établissements de crédit.
La finalisation de la mise en œuvre de Bâle III, dans le cadre du paquet bancaire, par sa transposition réglementaire en cours en Europe - CRR3(2) et CRD6(3), ainsi que la revue de Solvabilité 2- contribuent au renforcement de la stabilité financière européenne, par un ajustement des exigences prudentielles applicables tant aux établissements de crédit qu’aux organismes d’assurance.
Le HCSF(4) a décidé en décembre 2022 de relever, à effet du 2 janvier 2024, à 1,0 % le taux de la réserve de protection du crédit (coussin de fonds propres bancaires contracyclique) et n’a pas sollicité de hausse supplémentaire en 2023.
L'ABE a lancé pour 2023 un nouveau test de résistance à l'échelle de l'UE destiné à évaluer la résilience du secteur bancaire européen dans l'environnement macroéconomique actuellement instable. Les hypothèses du scénario adverse étaient plus sévères que pour les précédents stress tests. Les résultats, publiés fin juillet 2023, ont été utilisés dans la fixation des exigences du pilier 2 des banques.
Enfin, la BCE a publié fin décembre 2023 les résultats du processus de contrôle et d’évaluation prudentiels (Supervisory Review and Evaluation Process, SREP) qu’elle a conduit au cours de l’année. Ces résultats montrent les positions de solvabilité et de liquidité solides des banques.
Les banques doivent s’attaquer aux vulnérabilités et aux risques découlant d’une dépendance opérationnelle accrue à l’égard des systèmes informatiques, des services fournis par des tiers et des technologies innovantes.
La Commission européenne a adopté, en 2023, plusieurs propositions visant à renforcer les capacités de l’UE en matière de cybersécurité à des fins de coopération opérationnelle effective, de solidarité et de résilience. Celles-ci comprennent notamment une proposition de règlement sur la cybersolidarité et une révision ciblée du règlement sur la cybersécurité. Ainsi, la nouvelle directive NIS2(5) visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen, prise en remplacement de la directive 2016/1148, entrera en vigueur au second semestre 2024.
Les menaces cyber, dont les probabilités d’occurrence sont renforcées par la crise géopolitique, figurent également dans les priorités de supervision de la BCE (test de résistance).
Le règlement Digital Operational Resilience Act, applicable début 2025, crée un cadre réglementaire sur la résilience opérationnelle numérique en vertu duquel les entités financières devront s’assurer qu’elles peuvent résister, répondre et se rétablir face à toute perturbation opérationnelle grave liée aux technologies de l’information et de la communication.
Concernant la régulation des actifs numériques, le Parlement européen a approuvé des règles communes pour tracer les transferts de crypto-actifs, prévenir le blanchiment d'argent possiblement lié et assurer la protection des clients dans le cadre d’un règlement sur les marchés de cryptoactifs (MiCA(6)).
Par ailleurs, l’ABE étend ses lignes directrices en matière de surveillance de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme aux prestataires de services sur crypto-actifs.
Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (Groupe des gouverneurs des banques centrales et des responsables du contrôle bancaire) a approuvé une norme prudentielle finalisée sur l'exposition des banques aux crypto-actifs ainsi qu’un programme de travail et des priorités stratégiques pour 2023-2024.
Une réflexion réglementaire est également en cours au niveau français et européen sur la finance désintermédiée (DeFi(7)).
Le règlement sur les données (Data Act) a été publié en décembre 2023 (application septembre 2025) et vise à stimuler l’économie des données de l’UE, en optimisant leur accessibilité et leur utilisation par tous.
Enfin, le projet de point d’accès unique européen (European Single Access Point – ESAP) prévoit la mise en place d’une plateforme permettant de collecter les données financières et extra-financières par les entreprises européennes. Le 20 décembre 2023, le paquet législatif a été publié au Journal Officiel de l’UE. La plateforme devrait être mise en place progressivement et ses parties essentielles opérationnelles entre 2027 et 2030.
Le règlement sur les paiements instantanés en euros, ayant pour objet d’accélérer leur déploiement en les rendant accessibles à tous les particuliers et à toutes les entreprises possédant un compte bancaire dans l’UE ou dans un pays de l’Espace économique européen EEE s’accélère et sera adopté tout début 2024.
La Commission européenne a présenté mi-2023 une proposition de révision de l’actuelle directive sur les services de paiement (DSP2 qui deviendra DSP3) et une proposition de règlement sur les services de paiement (RSP) avec pour objectif d’accroître le niveau de concurrence sur le marché européen des paiements, d’améliorer la lutte contre la fraude, et de renforcer les droits des utilisateurs.
Les superviseurs financiers portent une attention croissante à l’évaluation et au suivi des risques de transition et des risques physiques associés au changement climatique.
La BCE a intégré ces mesures dans ses priorités de supervision pour 2023/2024. L’Autorité Européenne des Marchés Financiers (ESMA) a annoncé qu’elle lancera en 2024 une action de surveillance commune (CSA) sur l’intégration de la durabilité dans les processus et procédures d’évaluation de l’adéquation et de gouvernance des produits financiers.
Un autre moyen d’évaluation est la conduite de tests de résistance (stress test). La Commission européenne a mandaté les trois agences européennes de supervision pour conduire un stress test en 2023-2024 évaluant la résilience du secteur financier à moyen terme, en lien avec le risque de transition impliqué par le paquet « Fit for 55 »(8).
Un autre moyen d’évaluation pertinent est le suivi de l’exposition des institutions financières aux risques physiques et de transition qui développe particulièrement par la mise en application d’un ensemble d’indicateurs statistiques liés au climat, visant à mesurer l’empreinte carbone des secteurs financiers des pays de la zone euro et leur exposition aux risques physiques.
La directive CSRD sur le reporting de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive), transposée en droit français en décembre 2023 vise à renforcer la qualité et la comparabilité des reportings de durabilité. Effective dès 2024 pour les grandes entreprises : elle remplace la directive NFRD (Non Financial Reporting Directive) de 2017 et comporte les nouvelles obligations auxquelles devront se conformer les sociétés en matière de déclaration des performances extra-financières. L’objectif principal de la CSRD est d’harmoniser le reporting de durabilité des entreprises incluant les banques, et d’améliorer la disponibilité et la qualité des données ESG publiées. Ces évolutions permettront de répondre aux besoins d’information des acteurs financiers, eux-mêmes soumis à des obligations de reporting ESG. La CSRD modifie quatre textes européens existants : la directive Comptable, la directive Transparence, la directive Audit et le règlement Audit.
Sous la direction de l’ESMA, les superviseurs nationaux vont aussi analyser la manière dont les sociétés de gestion assurent leur reporting en fonction notamment du règlement SFDR(9) et de la Taxonomie(10).
L’International Sustainability Standards Board et l’European Financial Reporting Advisory Group essaient de concert d’harmoniser des normes de reporting prudentiel en matière de durabilité afin de fournir aux investisseurs des informations financières comparables et vérifiables liées à la durabilité et de réduire ainsi le risque d’écoblanchiment (dit Greenwashing).
Le règlement du 22 novembre 2023 sur les obligations vertes européennes (European Green Bond – EuGB) établit, par ailleurs, des exigences uniformes pour les émetteurs d’obligations souhaitant utiliser l’appellation « obligation verte européenne ». Il est applicable dans les Etats membres à partir du 21 décembre 2024.
Des travaux conséquents et impactant pour le secteur bancaire sur la commercialisation des instruments financiers aux particuliers sont en cours au niveau européen.
La Commission européenne a adopté en mai 2023 un train de mesures (ou paquet) sur les investissements de détail. Il se compose d’une directive modificative « Omnibus » dite Retail Investment Strategy qui révise les règles existantes énoncées dans la directive MiFID II(11), la directive DDA(12), la directive OPCVM, la directive AIFM(13), la directive Solvabilité II(14) complétée d’un règlement modificatif qui révise le règlement PRIIPs(15). Ce paquet législatif prévoit de nombreuses mesures afin notamment :
Enfin, les rémunérations des distributeurs seraient soumises à des garde-fous plus stricts et à des obligations de transparence renforcées.
Une proposition de réforme des règles en vigueur dans l’UE en matière de commercialisation à distance de services financiers auprès des consommateurs (marché numérique et protection numérique) est en cours. Les nouvelles règles impliqueraient une meilleure protection des consommateurs de l’UE contre les pratiques trompeuses de marketing financier en ligne.
Les députés européens ont approuvé des règles plus strictes en vue de renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le contournement des sanctions dans l’UE. Le paquet législatif comprend le règlement unique de l’UE, la sixième directive relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le règlement instituant l’Autorité européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux.
La crise en Ukraine a conduit l’UE à adopter de nouvelles mesures restrictives à l’égard de la Russie dans le cadre d’un douzième paquet de sanctions en décembre 2023.
Pour renforcer l’effectivité de ces mesures, la Commission européenne a proposé une directive relative au recouvrement et à la confiscation d’avoirs (dans le cadre de la lutte mondiale contre le crime organisé, la corruption et le blanchiment d’argent) visant à garantir des opérations de gel rapides et efficaces partout dans l’UE et une indemnisation plus rapide des victimes.
Plusieurs sujets réglementaires significatifs poursuivent leur évolution et mise en œuvre :
Par ailleurs, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution a émis une nouvelle recommandation relative à la mise en œuvre de certaines dispositions issues de la directive sur la distribution d’assurances concernant la gouvernance des produits d’assurance, les rémunérations, ou encore la prévention et la gestion des conflits d’intérêts.
La Commission européenne propose un nouveau paquet législatif visant à adapter et à renforcer le cadre de gestion des crises bancaires et d'assurance des dépôts (CMDI – crisis management and deposit insurance).
La commission « Affaires économiques et monétaires » (ECON) du Parlement européen a adopté une proposition de directive modifiant la directive sur la résolution bancaire dite « Daisy Chain » (BRRD) et le règlement relatif au mécanisme de résolution unique concernant certains aspects de l’exigence minimale de fonds propres et d’engagements éligibles (MREL)(16) Les amendements se concentrent sur la définition et le traitement des entités en liquidation et sur les conditions permettant aux entités d’un groupe de se conformer au MREL sur une base consolidée.
Les principales évolutions du bilan consolidé sont les suivantes :
(encours en milliards d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | évolution | 31/12/2021 |
---|---|---|---|---|
Comptes courants | 97,2 | 120,8 | -19,5 % | 128,9 |
Livrets A | 15,3 | 12,9 | +18,6 % | 11,3 |
Autres livrets | 28,1 | 32,8 | -14,6 % | 32,7 |
Épargne logement | 11,2 | 12,4 | -9,7 % | 12,4 |
Dépôts négociés (1) | 64,3 | 34,5 | +86,5 % | 27,0 |
Autres | 14,3 | 8,8 | +62,9 % | 5,5 |
Dépôts de la clientèle | 230,4 | 222,1 | +3,7 % | 217,8 |
(1) PEP et comptes à terme. |
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(encours en milliards d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | évolution | 31/12/2021 |
---|---|---|---|---|
Habitat | 113,5 | 108,6 | +4,5 % | 100,1 |
Consommation | 7,0 | 6,6 | +6,5 % | 6,3 |
Équipement et crédit-bail | 91,3 | 86,8 | +5,1 % | 78,1 |
Fonctionnement (1) | 30,6 | 32,2 | -5,0 % | 32,9 |
Autres | 9,8 | 5,8 | +70,1 % | 3,1 |
Crédits à la clientèle | 252,2 | 240,0 | +5,1 % | 220,6 |
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(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Évolution |
---|---|---|---|
Produit net bancaire | 6 458 | 6 327 | +2,1 % |
Frais de fonctionnement | -3 792 | -3 557 | +6,6 % |
dont contribution au fonds de résolution unique, aux frais de supervision | -181 | -223 | -18,7 % |
Résultat brut d’exploitation | 2 666 | 2 770 | -3,7 % |
Coût du risque | -468 | 41 | n.s |
coût du risque avéré | -562 | -204 | X 2,7 |
coût du risque non avéré | 94 | 245 | -61,5 % |
Résultat d’exploitation | 2 198 | 2 810 | -21,8 % |
Gains et pertes nets sur autres actifs et MEE (2) | 355 | 130 | X 2,7 |
Résultat avant impôt | 2 553 | 2 940 | -13,2 % |
Impôt sur les bénéfices | -564 | -649 | -13,2 % |
Résultat net | 1 989 | 2 291 | -13,2 % |
Intérêts minoritaires | 3 | 2 | n.s |
Résultat net part du groupe | 1 986 | 2 289 | -13,3 % |
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Produit net bancaire
Dans un contexte de changement d’environnement de taux, le produit net bancaire du CIC maintient sa croissance en dépassant les 6,4 milliards d’euros, soit une progression de 2,1 % par rapport au 31 décembre 2022. Cette évolution s’explique par la bonne performance des métiers spécialisés, en particulier de la banque privée, de la banque de financement et des activités de marché malgré un recul sur la banque de détail.
La banque de détail s’adapte au nouvel environnement de taux. Avec une baisse des déblocages de crédits, la hausse du coût des ressources et les contraintes du taux d’usure, les revenus de la banque de détail diminuent de -4,2 % à 4,0 milliards d’euros.
Le réseau bancaire présente un niveau de produit net bancaire à 3,8 milliards d’euros (-3,8 %).
La contribution du métier gestion d’actifs et banque privée progresse de 15 % pour atteindre 937 millions d’euros à fin 2023 dont près de 738 millions d’euros pour la banque privée, illustrant une activité commerciale soutenue, une progression de la marge d’intérêt couplée à la hausse des commissions boursières et de gestion.
Le bon niveau d’activité en matière de crédits aux grandes entreprises et de financements de projets permet à la banque de financement d’afficher une forte hausse de son produit net bancaire (+34,2 %) à 623 millions d’euros.
Les mouvements observés dans les marchés ont bénéficié aux activités de marché avec un niveau de produit net bancaire en augmentation de +36 % à 465 millions d’euros contre 342 millions à fin décembre 2022.
Le produit net bancaire du capital-investissement est solide à près de 345 millions d’euros contre 430 millions en 2022 après deux exercices exceptionnels.
Frais de fonctionnement et résultat brut d’exploitation
En 2023, les frais de fonctionnement s’établissent à 3,8 milliards d’euros, en hausse de 6,6 %, en ligne avec les objectifs de développement et dans un contexte inflationniste.
Les frais de personnel (55 % des frais généraux) intègrent notamment les effets des revalorisations salariales décidées début 2023 (+4,5 % de la masse salariale).
La progression des autres charges d’exploitation reflète les investissements technologiques et la politique de mécénat dans le cadre du dividende sociétal pour 28 millions d’euros. Les autres charges d’exploitation sont toujours impactées en 2023 par les contributions au fonds de résolution unique, aux frais de supervision et aux cotisations au Fonds de garantie des dépôts avec un montant de 181 millions d’euros en 2023 (contre 223 millions d'euros en 2022).
Le coefficient d’exploitation atteint 58,7 % en 2023 contre 56,2 % en 2022.
Le résultat brut d’exploitation est en recul (-3,7 %) à 2,7 milliards d’euros.
Coût du risque et résultat d’exploitation
L’année 2023 est marquée par une progression du coût du risque global à 468 millions d’euros pesant sur l’évolution du résultat :
Le taux de créances douteuses augmente à 2,7 %, identique à celui de la période pré-Covid 19.
Compte tenu de cette dégradation du coût du risque, le résultat d’exploitation est en baisse de -21,8 % sur l’année à 2,2 milliards d’euros.
Résultat avant impôt
Après une quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence (Groupe des Assurances du Crédit Mutuel de 119 millions d’euros) et une plus-value sur cession de Crédit Mutuel Asset Management, Cigogne Management et CIC Private Debt à la BFCM de 231 millions d'euros, le résultat avant impôt est en baisse de -13,2 % à 2,6 milliards d’euros.
Résultat net
Dans un contexte macroéconomique instable, le résultat net diminue de 13,2 % à près de 2,0 milliards d’euros.
Le résultat net part du groupe ressort à 1,99 milliard d’euros (-13,3 %).
Les notations du CIC sont répliquées de celles de Crédit Mutuel Alliance Fédérale - Banque Fédérative du Crédit Mutuel qui détient son capital.
| Contrepartie LT/CT** | Émetteur/ | Perspective | Dette senior préférée CT | Notation intrinsèque*** | Date de la dernière publication |
---|---|---|---|---|---|---|
Standard & Poor’s (1) | AA-/A-1+ | A+ | Stable | A-1 | a | 22/11/2023 |
Moody’s (2) | Aa2/P-1 | Aa3 | Stable | P-1 | a3 | 04/04/2024 |
Fitch Ratings *(3) | AA- | AA- | Stable | F1+ | a+ | 19/01/2024 |
* La note Issuer Default Rating est stable à A+. ** Les notes de contrepartie correspondent aux notations des agences suivantes : Resolution Counterparty chez Standard & Poor’s, Counterparty Risk Rating chez Moody’s et Derivative Counterparty Rating chez Fitch Ratings. *** La notation intrinsèque correspond à la note Stand Alone Credit Profile (SACP) chez Standard & Poor’s, à la note Adjusted Baseline Credit Assessment (Adj. BCA) chez Moody’s et à la note Viability Rating chez Fitch Ratings.
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Les trois principales agences de notation financière ont confirmé, en 2023 et début 2024, les notations externes et les perspectives stables attribuées à Crédit Mutuel Alliance Fédérale et au Groupe Crédit Mutuel. Cela reflète l’efficacité opérationnelle, la récurrence des résultats, le faible profil de risque ainsi que la solidité des fondamentaux financiers.
La banque de détail, cœur de métier du CIC, concentre toutes les activités bancaires ou spécialisées dont la commercialisation des produits est assurée par le réseau : assurance-vie et assurance dommages, crédit-bail mobilier et location avec option d’achat, crédit-bail immobilier, affacturage, immobilier. Le réseau est organisé autour de cinq pôles territoriaux – les banques régionales - et du CIC en Île-de-France. L’activité d’assurance consolidée par mise en équivalence y est rattachée.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Évolution |
---|---|---|---|
Produit net bancaire | 4 024 | 4 201 | -4,2 % |
Frais de fonctionnement | -2 643 | -2 471 | +7,0 % |
Résultat brut d’exploitation | 1 381 | 1 730 | -20,2 % |
Coût du risque | -229 | 52 | n.s |
Coût du risque avéré | -294 | -156 | +88,2 % |
Coût du risque non avéré | 65 | 208 | -68,7 % |
Résultat d’exploitation | 1 152 | 1 782 | -35,3 % |
Gains et pertes nets sur autres actifs et MEE (1) | 123 | 125 | -1,8 % |
Résultat avant impôt | 1 275 | 1 907 | -33,1 % |
Impôt sur les bénéfices | -328 | -482 | -32,0 % |
Résultat net | 947 | 1 425 | -33,5 % |
Intérêts minoritaires | 1 | -1 | n.s |
Résultat net part du groupe | 946 | 1 425 | -33,5 % |
|
En matière de résultat, la banque de détail du CIC enregistre une diminution de son produit net bancaire (-4.2 %) qui atteint 4,0 milliards d’euros. Il est impacté par la forte baisse de la marge nette d'intérêts (-9,1 %) ; l'évolution des commissions est positif (+2,7 %).
Les frais de fonctionnement évoluent de 7,0 % à plus de 2,6 milliards d’euros.
Le coefficient d’exploitation se dégrade de 6,9 points de pourcentage à 65,7 % et le résultat brut d’exploitation est en recul de 20,2 % à près de 1,4 milliard d’euros.
Le coût du risque est en dotation nette de 229 millions d’euros contre une reprise nette de 52 millions en 2022.
Le résultat avant impôt à 1,3 milliard baisse de 33,1 %.
Le résultat net s’inscrit à 947 millions d’euros en 2023 en forte baisse de 33,5 % sur un an.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Évolution |
---|---|---|---|
Produit net bancaire | 3 836 | 3 989 | -3,8 % |
Frais de fonctionnement | -2 465 | -2 309 | +6,8% |
Résultat brut d’exploitation | 1 371 | 1 680 | -18,4 % |
Coût du risque | -235 | 74 | n.s |
coût du risque avéré | -291 | -148 | +96,8 % |
coût du risque non avéré | 56 | 222 | -74,7 % |
Résultat d’exploitation | 1 136 | 1 754 | -35,2 % |
Gains et pertes nets sur autres actifs et MEE (1) | 4 | 4 | -12,7 % |
Résultat avant impôt | 1 140 | 1 758 | -35,2 % |
Impôt sur les bénéfices | -306 | -469 | -34,8 % |
Résultat net | 834 | 1 290 | -35,3 % |
|
Le nombre de clients du réseau bancaire s’établit à 5,6 millions à fin décembre 2023 affichant une évolution de +1,5 % sur un an, soit plus de 83 000 clients supplémentaires. Sur le marché des professionnels et des entreprises totalisant plus de 1 million de clients, la croissance est plus importante à +2,4 %. L’évolution des particuliers est plus modérée, à +1,2 %, représentant près de 80 % du stock.
À fin décembre 2023, les encours de dépôts s’élèvent à 176,2 milliards d’euros affichant une hausse de +4,8 %.
La nature des dépôts évolue en 2023 avec un renforcement des dépôts négociés.
L’épargne réglementée atteint 37 milliards d’euros (x4,4) au 31 décembre 2023 contre 8 milliards d’euros un an plus tôt.
La décollecte affichée sur les comptes courants (-17,2 %) est transférée aux livrets A, dont les encours ont progressé de 18,6 % à plus de 15 milliards d’euros. Par ailleurs, les rémunérations attractives proposées sont également favorables au développement des comptes à terme et plans d’épargne populaire. Ainsi, les dépôts négociés progressent de 25,2 milliards d’euros pour atteindre près de 44 milliards d’euros à fin 2023.
Les encours de crédits atteignent 180,5 milliards d’euros en hausse de +3,2 % à fin décembre 2023 contre 174,9 milliards en 2022. Au global, le réseau CIC totalise 38,9, milliards d’euros de production de crédits contre 47,7 milliards d’euros un an plus tôt, soit une baisse de 18,4 %.
La croissance des encours de crédits reste favorable sur l’année 2023 pour les principales catégories de prêts :
Le niveau d’équipement des clients progresse grâce à la stratégie multiservice :
Concernant le réseau bancaire CIC, la croissance des commissions (+3,3 %) ne permet pas d’écarter un recul de son produit net bancaire (-3,8 %) à 3,8 milliards d’euros.
Les frais de fonctionnement progressent de +6,8 % à 2,5 milliards d’euros.
Le coefficient d’exploitation atteint 64,3 % avec un résultat brut d’exploitation de 1,4 milliard d’euros contre 1,7 milliard d'euros à fin 2022.
Le coût du risque se dégrade, affichant une dotation nette de -235 millions d’euros contre une reprise nette de +74 millions en 2022. Le résultat avant impôt s’élève à 1,1 milliard d'euros.
Le résultat net s’inscrit à 834 millions d’euros en 2023, en baisse de 35,3 %.
Les métiers d’appui de la banque de détail regroupent les filiales spécialisées qui commercialisent leurs produits via leur propre outil et/ou via les caisses locales ou agences du CIC : affacturage et mobilisation de créances, crédit-bail et immobilier.
Au sein de la banque de détail, les métiers d’appui dégagent, après reversement au réseau, un produit net bancaire de 188 millions d’euros (-11,5 %). Le résultat net s’élève à 113 millions d'euros (contre135 millions au 31 décembre 2022) après prise en compte de la quote-part de résultat du Groupe des Assurances du Crédit Mutuel de 119 millions d'euros (121 millions en 2022).
Les sociétés qui composent ce métier opèrent en France et à l’international par le biais de la Banque Transatlantique, de la Banque de Luxembourg, de Banque CIC (Suisse) et de Crédit Mutuel Epargne Salariale. Les filiales Cigogne Management, CIC Private Debt et la participation dans Crédit Mutuel Asset Management opérant dans la gestion d’actifs ont été cédées à la BFCM au second semestre 2023.
En 2023, la gestion d’actifs et banque privée représente 15 % des revenus des métiers opérationnels du CIC. Le tableau ci-dessous présente les éléments constitutifs du résultat du métier de gestion d’actifs et banque privée pour les exercices 2022 et 2023.
(en millions €) | 2023 | 2022 | Évolution | Évolution à périm. cst(1) |
---|---|---|---|---|
Produit net bancaire | 937 | 815 | +15,0 % | +17,4 % |
Frais généraux | -555 | - 521 | +6,6 % | +8,3 % |
Résultat brut d’exploitation | 382 | 294 | +29,8 % | +33,7 % |
Coût du risque | -75 | - 33 | X 2,2 | X 2,2 |
Résultat d’exploitation | 306 | 261 | +17,4 % | +21,0 % |
Gains/pertes nets sur autres actifs et MEE | 16 | 13 | +25,3 % | X 11,6 |
Résultat avant impôt | 323 | 274 | +23,3 % | +26,9 % |
Impôt sur les résultats | -68 | - 53 | +27,7 % | +33,4 % |
Résultat net comptable | 255 | 221 | +15,4 % | +25,3 % |
|
Le produit net bancaire du métier gestion d’actifs et banque privée s'apprécie de +15,0 % à 937 millions d'euros dans un contexte économique difficile et des tensions sur les marchés financiers. Cette hausse s’explique principalement par un excellent niveau de marge d’intérêt pour les entités de banque privée à 419 millions d'euros (+47,9 %) ainsi qu’une activité commerciale soutenue, tandis que les revenus de la gestion d’actifs sont en recul.
En 2023, les frais de fonctionnement sont en hausse de +6,6 % pour un résultat brut d’exploitation en progression de plus de 29,8 % à 382 millions d’euros.
Le poste « Gains et pertes nets sur autres actifs et MEE » s’établit à 16 millions d’euros contre 13 millions en 2022, comprenant un produit non récurrent lié à l’effet de première consolidation de CIC Private Debt.
Le résultat net s'élève à 255 millions d’euros contre 221 millions en 2022.
Ces données n’intègrent pas l’activité banque privée logée au sein du réseau du CIC et de ses cinq banques régionales, soit 212 millions d’euros de produit net bancaire (-10 %) et 87 millions de résultat net (-18 %).
Le Groupe Banque Transatlantique poursuit son développement et affiche des résultats solides pour l’année 2023. Toutes les entités du groupe en France et à l’étranger améliorent leur performance commerciale dans un nouvel environnement de taux.
Le PNB, réalisé pour un tiers à l’étranger, s’élève à 206 millions d’euros (+2 % par rapport à 2022). Cette progression est portée à la fois par l’augmentation du produit net d’intérêts (+8 % par rapport à 2022) et par l’évolution des commissions non liée aux commissions de performance et de surperformance perçues de Dubly Transatlantique Gestion (+2 % par rapport à 2022). Le résultat net est stable à hauteur de 59,1 millions d’euros (61,2 millions d’euros en 2022).
Les encours de crédits atteignent 5,2 milliards d’euros (+7 % par rapport à 2022). La production des crédits à l’habitat est restée soutenue sur l’année avec un encours s’établissant à 3,2 milliards d’euros (+7 % par rapport à 2022).
En 2023, l’effet favorable de la hausse des marchés conjugué à une très forte collecte de capitaux sur tous les segments de clientèle (cadres dirigeants, chefs d’entreprise, family offices, expatriés…) permettent d’atteindre un encours d’épargne record de 62,5 milliards d’euros (+19 % par rapport à 2022). L’épargne financière ressort à 56,5 milliards d’euros, en hausse de 20 % sur l’année 2023.
En 2023, vingt nouveaux plans ont été captés qui confirment la position de la Banque Transatlantique comme leader français de la gestion des plans d’actionnariat managers.
En 2023, la Banque de Luxembourg continue de bénéficier d’un environnement de taux d’intérêts favorable couplé à un bon développement commercial sur l’ensemble de ses métiers orientés vers les clients privés, les entreprises et les professionnels de la gestion d’actifs.
Le produit net bancaire s’établit à 437,2 millions d’euros à fin 2023, en progression de +23 %, tandis que le bénéfice net atteint 115,0 millions d’euros, en augmentation de +17 % par rapport à 2022. Cette évolution est imputable à une marge nette d’intérêts en hausse de +92 % à 192,6 millions d’euros, tandis que les commissions nettes présentent un léger tassement de -4 %, à 234,4 millions d’euros. Les encours clientèle restent stables, à 121 milliards d’euros fin 2023.
Au cours de l’exercice, la Banque de Luxembourg a obtenu la certification B CorpTM. Ainsi, elle rejoint la communauté de plus de 7 000 entreprises certifiées à travers le monde, répondant à des exigences élevées au niveau sociétal et environnemental, ainsi que de gouvernance et de transparence.
L’exercice 2023 a été marqué pour Banque CIC (Suisse) par une réflexion stratégique visant à renforcer son positionnement sur le marché en tant que banque au service des entrepreneurs et des entreprises et à exploiter davantage les synergies avec le groupe.
Avec un total de bilan de 14,3 milliards d’euros, l'expertise de ses 461 collaborateurs dans le domaine du financement et des placements ainsi qu’une excellente performance dans la gestion des fonds qui lui sont confiés, Banque CIC (Suisse) est parfaitement positionnée pour poursuivre sa croissance. Au cours de l’année 2023, les volumes ont connu des évolutions différentes : épargne en baisse de -2,0 %, à 16,9 milliards d’euros et volume des crédits en hausse de +8,7 %, à 10,7 milliards d’euros.
Le PNB, en hausse de +23 %, atteint 240 millions d’euros. Le résultat net s'établit à 47,7 millions d’euros en forte progression de +43 % par rapport à 2022, représentant le meilleur résultat de l’histoire de la banque en dépit d'une hausse de provisions.
En 2023, les activités de banque de financement et activités de marché représentent 17 % des revenus des métiers opérationnels du CIC. Le tableau ci-dessous présente les éléments constitutifs du résultat du métier banque de financement et activités de marché pour les exercices 2023 et 2022.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Évolution |
---|---|---|---|
Produit net bancaire | 1 088 | 806 | +34,9 % |
Frais de fonctionnement | -411 | -379 | +8,5 % |
Résultat brut d’exploitation | 677 | 428 | +58,3 % |
Coût du risque | -164 | 20 | n.s |
Résultat d’exploitation | 513 | 448 | +14,6 % |
Gains et pertes sur autres actifs et MEE(1) | 8 | 0 | n.s |
Résultat avant impôt | 521 | 448 | +16,4 % |
Impôt sur les bénéfices | -178 | -103 | +73,0 % |
Résultat net | 343 | 345 | -0,4 % |
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La banque de financement regroupe le financement des grandes entreprises et clients institutionnels, les financements à valeur ajoutée (exports, de projets et d’actifs, etc.), l’international et les succursales étrangères.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Évolution |
---|---|---|---|
Produit net bancaire | 623 | 464 | +34,2 % |
Frais de fonctionnement | -154 | -142 | +8,5 % |
Résultat brut d’exploitation | 468 | 322 | +45,5 % |
Coût du risque | -159 | 21 | n.s |
Coût du risque avéré | -194 | -37 | X 5,1 |
Coût du risque non avéré | 34 | 58 | -40,6 % |
Résultat avant impôt | 317 | 343 | -7,4 % |
Impôt sur les bénéfices | -121 | -75 | +61,3 % |
Résultat net | 197 | 268 | -26,6 % |
Avec ses équipes basées à la fois en France et dans les succursales du CIC à l’étranger (Londres, Bruxelles, New York, Singapour et Hong Kong), la banque de financement offre des services à une clientèle de grandes entreprises et d’institutionnels, dans le cadre d’une approche globale de leurs besoins. Elle appuie également l’action des réseaux « entreprises » pour leur grande clientèle, et contribue au développement de l’activité internationale ainsi qu’à la mise en oeuvre de financements spécialisés (acquisitions, actifs, projets).
Le produit net bancaire est en hausse de +34,2 %, à 623 millions d’euros à la fin 2023.
Le coût du risque traduit une dotation nette de 159 millions d’euros en 2023 contre une reprise de 21 millions à fin décembre 2022.
Le résultat net s’inscrit donc en recul de -26,6 % à 197 millions d’euros en 2023, contre 268 millions l’année précédente.
L’activité des financements structurés (financement d’acquisitions, financement de projets, financement d’actifs et titrisation) a été très active dans l’ensemble de ses lignes métiers. Globalement, la production de crédits est supérieure à celle de 2022 et totalise 4,9 milliards d’euros sur l’année, en progression de +13 % par rapport à l’exercice précédent. Le PNB1(18) atteint un record historique de 281,3 millions d’euros. Le coût du risque avéré est très faible, inférieur à cinq points de base, permettant de générer de bons résultats sur l'ensemble des métiers. Le résultat net1 atteint 182 millions d’euros, en augmentation par rapport à 2022.
L’activité grands comptes (CIC Corporate) accompagne dans leur développement et dans le cadre d’une relation à long terme les grandes entreprises industrielles et institutions financières françaises ou étrangères cotées ou non, dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500 millions d’euros. Dans une période d'inflation et de bouleversement des politiques monétaires, les opérations d’investissement se sont poursuivies en 2023 à un rythme inférieur à celui de 2022. Les revenus sont néanmoins en forte augmentation, portés par la hausse des taux de crédit impactant très positivement le produit net d’intérêt, ainsi que par une bonne dynamique commerciale notamment liée à des opérations stratégiques ou de sécurisation d’échanges commerciaux en France et à l’international (financements, émissions obligataires, émissions de garanties, affacturage, etc.).
La direction des activités à l’international accompagne les entreprises clientes dans la réalisation de leurs projets à l’international. Malgré un contexte de stress géopolitique et de manque de visibilité, l’accompagnement de ces entreprises s’est poursuivi dans la sécurisation de leurs ventes à l’international : opérations documentaires, garanties internationales, forfaiting, crédits fournisseurs, crédits acheteurs...
À travers sa filiale spécialisée CIC Aidexport, les clients disposent d’aide et de conseils personnalisés pour leur développement à l’international : élaborer un ciblage multi-marché, sélectionner des partenaires, assister à l’implantation commerciale ou industrielle et offrir une analyse fine et réaliste du marché visé. En 2023, près de 250 entreprises ont été accompagnées par CIC Aidexport. Dans ce cadre, les équipes des bureaux de représentation ont joué, pour les clients, un rôle d’ambassadeurs constituant un relais efficace.
Les activités de marché comprennent les investissements dans les activités de taux, actions et crédits ainsi que l’intermédiation boursière.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Évolution |
---|---|---|---|
Produit net bancaire | 465 | 342 | +36,0 % |
Frais de fonctionnement | -257 | -236 | +8,6 % |
Résultat brut d’exploitation | 208 | 106 | +97,3 % |
Coût du risque | -5 | -1 | X 8,1 |
Résultat avant impôt | 204 | 105 | +93,9 % |
Impôt sur les bénéfices | -57 | -28 | X 2 |
Résultat net | 147 | 77 | +90,1 % |
CIC Marchés regroupe les activités commerciales de marché – sous la marque CIC Market Solutions – à destination de la clientèle entreprises et institutions financières, l’activité investissement ainsi que les prestations de post marché au service de ces activités.
Les activités de marché ont bénéficié d’opportunités issues des mouvements observés sur les marchés financiers. CIC Marchés affiche une forte hausse de +36,0 % de son produit net bancaire, à 465 millions d’euros.
Ses frais de fonctionnement, en hausse de +8,6 %, s'établissent à 257 millions d'euros.
Le résultat brut d’exploitation augmente de +97,3 %, à 208 millions d’euros.
Le résultat net global des activités de marché est de 147 millions d’euros en 2023 en progression de +90,1 % (77 millions d'euros en 2022).
CIC Market Solutions connaît une solide dynamique commerciale sur l’année 2023. Le produit net bancaire IFRS s’établit ainsi à 241 millions d’euros, contre 169 millions d’euros à fin 2022, soit une croissance de +43 %. Cette progression est portée par l’ensemble des activités.
Le métier Investissement (incluant la France, les succursales de New York, de Singapour et de Londres) génère, en 2023, un produit net bancaire de 224 millions d’euros contre 173 millions d’euros en 2022, supérieur à la moyenne sur cinq ans.
La poursuite de la sortie des politiques non conventionnelles des banques centrales, les mesures prises pour juguler l’inflation, les tensions géopolitiques multiples et des événements bancaires (Crédit Suisse et Silicon Valley Bank) ont apporté de la volatilité sur les marchés financiers, notamment sur les marchés de taux. Le métier Investissement a été particulièrement actif en 2023 afin de saisir les opportunités qui se sont présentées. La volatilité des résultats a été faible au regard du contexte.
Le capital-investissement réunit les activités de prises de participations, de conseil en fusions-acquisitions et d’ingénierie financière et boursière.
En 2023, le capital-investisement représente 5 % des revenus des métiers opérationnels du CIC. Le tableau ci-dessous présente les éléments constitutifs du résultat du métier de capital-investissement pour les exercices 2023 et 2022.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Évolution |
---|---|---|---|
Produit net bancaire | 345 | 430 | -19,8 % |
Frais de fonctionnement | -86 | -75 | +14,8 % |
Résultat brut d’exploitation | 259 | 355 | -27,1 % |
Coût du risque | 0 | 2 | n.s |
Résultat avant impôt | 259 | 357 | -27,5 % |
Impôt sur les bénéfices | -2 | -17 | -87,0 % |
Résultat net | 256 | 340 | -24,6 % |
Crédit Mutuel Equity regroupe l’ensemble des métiers de haut de bilan du groupe : capital innovation, capital développement, capital transmission, mais également investissements dans des projets d’infrastructure et conseil en fusions-acquisitions. Crédit Mutuel Equity accompagne des projets de développement principalement en France via ses huit implantations en région - Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux, Lille, Strasbourg, Marseille et Toulouse -, mais aussi à l’international au travers de ses filiales en Allemagne, en Belgique, en Suisse et au Canada.
Crédit Mutuel Equity investit durablement les fonds propres de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et s’engage aux côtés des dirigeants pour favoriser l’innovation, la croissance et l’emploi, et leur permettre ainsi de mener les transformations nécessaires de leurs modèles d’affaires, de créer de la valeur financière et extra-financière et de franchir des paliers de développement économique, social ou environnemental.
Preuve de cet engagement dans le temps : plus d’un quart de ses 333 participations sont détenues depuis plus de dix ans. Le renouvellement du portefeuille reste, pour autant, très dynamique et révélateur de la force de frappe de la structure : sur les trois dernières années, plus de 1,5 milliard d’euros a été cédé et plus de 1,7 milliard d’euros a été investi.
L’exercice 2023 est marqué par un niveau d’investissement historique. Près de 700 millions d’euros ont été déployés avec la prudence requise compte tenu des incertitudes géopolitiques, de leurs conséquences économiques sur la croissance attendue des entreprises et des multiples de valorisation induits. En France, pas moins de 430 millions d’euros ont été investis dans de nouvelles entreprises sur l’ensemble du territoire et près de 200 millions d’euros réinvestis au capital d’entreprises du portefeuille. Ce portefeuille en encours investis atteint, quant à lui, 3,8 milliards d’euros, démontrant la forte dynamique de ces métiers du capital-investissement sur l’ensemble de leurs segments.
Avec 345 millions d'euros, le total des produits, provenant aux deux-tiers de plus-values, retrouve un niveau normatif après deux années exceptionnelles post-Covid. Le résultat net s’établit à 256 millions d’euros, démontrant la solidité et la performance du modèle déployé qui aura généré plus d’un milliard d’euros de résultats nets cumulés sur les trois derniers exercices.
CIC Conseil réalise pour la deuxième année consécutive une année record en matière de commissions facturées sur des opérations de fusions/acquisitions, malgré un contexte de marché difficile : 28 opérations ont été finalisées en 2023 et près de 15 millions d’euros de commissions facturées.
Investisseur sociétalement engagé, Crédit Mutuel Equity porte une vision utile, durable et humaine de ses métiers, en privilégiant des montages financiers équilibrés et en respectant la temporalité des projets, avec le souci permanent d’une juste redistribution de la valeur créée sur ses opérations pour toutes les parties prenantes : actionnaires, dirigeants et salariés des entreprises accompagnées.
La holding inclut tous les coûts/produits spécifiques de structure non affectables aux autres activités.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Évolution |
---|---|---|---|
Produit net bancaire | 65 | 75 | -14,3 % |
Frais de fonctionnement | -97 | -112 | -13,9 % |
Résultat brut d’exploitation | -32 | -37 | -13,1 % |
Gains/pertes nets sur autres actifs et MEE | 207 | -8 | n.s |
Résultat avant impôt | 176 | -45 | n.s |
Impôt sur les bénéfices | 12 | 5 | X 2,1 |
Résultat net | 187 | -40 | n.s |
Le PNB de la structure holding intègre principalement à fin 2023 :
Au final, le PNB baisse de 10 millions d’euros entre 2023 et 2022.
Les frais généraux sont en baisse, passant de 112 millions d’euros fin 2022 à 97 millions d’euros fin 2023.
Les gains et pertes nets sur autres actifs et MEE contiennent une plus-value de cession des entités CIC Private Debt, Cigogne Management et Crédit Mutuel Asset Management d'un montant de 231 millions d'euros en 2023.
Il en ressort un résultat avant impôt de 176 millions d’euros contre -45 millions d’euros fin 2022. L’impôt enregistre un produit de 12 millions d’euros contre un produit en 2022 de 5 millions d’euros.
Le résultat net part du groupe s’élève à 187 millions d’euros contre -40 millions d’euros en 2022.
Libellé | Définition/mode de calcul | Pour les ratios, justification de l’utilisation |
---|---|---|
Coefficient d’exploitation | Ratio calculé à partir de postes du compte de résultat consolidé : rapport entre les frais généraux (somme des postes « charges générales d’exploitation » et « dotations/reprises sur amortissements et provisions des immobilisations corporelles et incorporelles ») et le « produit net bancaire ». | Mesure de l’efficacité d’exploitation de la banque. |
Coût du risque clientèle global rapporté aux encours de crédits | Coût du risque clientèle de la note de l’annexe des comptes consolidés rapporté aux encours de crédits bruts de fin de période. | Permet d’apprécier le niveau de risque en pourcentage des engagements de crédit bilanciels. |
Coût du risque | Poste « Coût du risque » du compte de résultat consolidé publiable. | Mesure le niveau de risque. |
Crédits à la clientèle / production de crédits | Poste « Prêts et créances sur la clientèle » de l’actif du bilan consolidé. | Mesure de l’activité clientèle en matière de crédits. |
Coût du risque avéré | Actifs dépréciés (S3) voir note annexe « Coût du risque de contrepartie ». | Mesure le niveau de risque avéré (encours douteux). |
Coût du risque non avéré | Pertes attendues à 12 mois (S1) + pertes attendues à maturité (S2) voir note annexe. Application de la norme IFRS 9. | Mesure le niveau de risque non avéré (sur encours sains). |
Dépôts de la clientèle ; Dépôts comptables | Poste « Dettes envers la clientèle au coût amorti » du passif du bilan consolidé. | Mesure de l’activité clientèle en matière de ressources bilancielles. |
Épargne assurance | Encours d’assurance-vie détenus par nos clients – données de gestion (compagnie d’assurances). | Mesure de l’activité clientèle en matière d’assurance-vie. |
Épargne financière ; Épargne gérée et conservée | Encours d’épargne hors bilan détenus par nos clients ou conservés (comptes titres, OPCVM…) – données de gestion (entités du groupe). | Mesure représentative de l’activité en matière de ressources hors-bilan (hors assurance- vie). |
Épargne totale | Somme des dépôts comptables, de l’épargne assurance et de l’épargne financière bancaire. | Mesure de l’activité clientèle en matière d’épargne. |
Frais de fonctionnement ; Frais généraux ; Frais de gestion | Sommes des lignes « charges de personnel », « autres charges générales d’exploitation » et « dotations / reprises sur amortissements et provisions des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat consolidé publiable | Mesure le niveau des frais de fonctionnement. |
Marge d’intérêt ; Revenu net d’intérêt ; Produit net d’intérêt | Calculé à partir de postes du compte de résultat consolidé :
| Mesure représentative de la rentabilité. |
Ratio crédits/dépôts ; Coefficient d’engagement | Ratio calculé à partir de postes du bilan consolidé : | Mesure de la dépendance aux refinancements externes. |
Rentabilité des actifs (ROA) | Le ratio du rendement moyen de l'actif total se calcule | Le ROA est un indicateur de performance de la banque. Il mesure le résultat dégagé par rapport aux actifs mobilisés |
Taux de couverture global | Déterminé en rapportant les provisions constatées au titre du risque de crédit (dépréciations S1, S2 et S3) aux encours brut identifiés comme en défaut au sens de la réglementation (créances brutes faisant l’objet d’une dépréciation individuelle S3). | Ce taux de couverture mesure le risque résiduel maximal associé aux encours totaux. |
Taux de couverture des créances douteuses | Déterminé en rapportant les provisions constatées au titre du risque de crédit (dépréciations S3) aux encours bruts identifiés comme en défaut au sens de la réglementation (créances brutes faisant l’objet d’une dépréciation indivi-duelle S3). | Ce taux de couverture mesure le risque résiduel maximal associé aux encours en défaut |
Taux de créances douteuses ; taux de CDL | Rapport entre les encours de créances brutes faisant l’objet de dépréciation individuelle (S3) et les encours de crédits clientèle bruts (calcul à partir de l’annexe « prêts et créances sur la clientèle » des comptes consolidés : créances brutes + location financement). | Indicateur de qualité des actifs. |
(en millions d’euros)
Coefficient d’exploitation | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Frais généraux | -3 792 | -3 557 |
Produit net bancaire | 6 458 | 6 327 |
Coefficient d’exploitation | 58,7 % | 56,2 % |
Crédits/dépôts | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Crédits nets à la clientèle | 252 182 | 240 002 |
Dépôts de la clientèle | 230 348 | 222 144 |
CRÉDITS/DÉPÔTS | 109,5 % | 108,0 % |
Taux de couverture sur créances douteuses | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Dépréciations de la clientèle sur douteux | -2 673 | -2 268 |
Créances douteuses (S3) | 6 946 | 5 798 |
Taux de couverture sur creances douteuses | 38,5 % | 39,1 % |
Taux de couverture global | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Provisions pour dépréciations sur encours douteux (S3) et sains (S1 et S2) | -3 605 | -3 314 |
Créances brutes faisant l’objet de dépréciation individuelle (S3) | 6 946 | 5 798 |
Taux de couverture GLOBAL | 51,9 % | 57,2 % |
Taux de créances douteuses | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Créances douteuses (S3) | 6 946 | 5 798 |
Crédits bruts à la clientèle | 255 787 | 243 316 |
Taux de créances douteuses | 2,7 % | 2,4 % |
Coût du risque clientèle rapporté aux encours de crédits | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Coût du risque total clientèle | -408 | -20 |
Crédits bruts à la clientèle | 255 787 | 243 316 |
Coût du risque total CLIENTELE rapporté aux encours de crédits (en pdb) | 16 | 1 |
Résultat net / actifs moyens (ROA) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Résultat net | 1 989 | 2 291 |
Actifs moyens | 409 167 | 383 881 |
RENTABILITE DES ACTIFS | 0,49 % | 0,60 % |
Évolution de la gouvernance de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, maison mère du CIC
Après 10 ans de présidence, Nicolas Théry quittera ses fonctions en avril 2024 et proposera pour lui succéder la nomination de Daniel Baal, Directeur général avec qui il forme un duo depuis 2017.
Nicolas Théry proposera donc à la Chambre syndicale (Parlement de la Fédération du Crédit Mutuel Centre Est Europe), au Conseil d’administration de la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel (entité de tête de Crédit Mutuel Alliance Fédérale) et à l’Assemblée générale de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel qui se réuniront les 4 et 5 avril la nomination de Daniel Baal en qualité de Président de la fédération Centre Est Europe, de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et de la Confédération nationale.
Par ailleurs, Le conseil d'administration du CIC du 22 novembre 2023 a pris acte de la fin de mandat de Daniel BAAL, à effet au 31 décembre 2023, et a nommé à effet au 1er janvier 2024 :
Le CIC déploie au quotidien les axes stratégiques du plan 2024-2027 ENSEMBLE PERFORMANT SOLIDAIRE, initié en décembre 2023 par sa maison-mère, Crédit Mutuel Alliance Fédérale qui vise à renforcer ses ambitions de développement pour mettre sa performance financière au service de la société.
Cette performance sera mise au service de la société avec le dividende sociétal (15 % du résultat net de Crédit Mutuel Alliance Fédérale), opérationnel dès 2023 pour atteindre le plein régime en 2024. D’ici à 2027, 2,5 milliards d’euros devraient être mobilisés pour la transformation écologique et la solidarité sociale et territoriale.
Les comptes sociaux ont fait l’objet d’un rapport des commissaires aux comptes.
Les comptes sociaux sont établis conformément aux règlements ANC 2014-03 relatifs au plan général comptable modifié par le règlement ANC 2015-06 et 2014-07 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire.
Néant.
Au 31 décembre 2023, le réseau Île-de-France est composé de 296 agences.
Le nombre de clients s’élève à 916 934, en progression de +2,5 %.
L’encours de crédits est en hausse de 2,8 % par rapport à 2022. Il atteint 30,1 milliards d’euros, dont 20,6 milliards de prêts à l’habitat (+ 5,6 %). Les dépôts sont en hausse de 1,1 % avec un encours à 36,2 milliards d’euros. L’épargne financière s’élève à 13,7 milliards d’euros (+9,3 %).
L’encours de crédits atteint 23,8 milliards d’euros en hausse de 5,8 %.
Les dépôts atteignent 12,8 milliards d’euros contre 12,6 milliards en 2022 soit une hausse de 1,3 %.
Le produit net bancaire (PNB) passe de 2 434 millions d’euros en 2022 à 3 108 millions d’euros en 2023, en hausse de 27,7 %, dont +228 millions sur la marge d’intérêt. Les dividendes reçus des filiales et participations se montent à 1 002,3 millions d’euros contre 1 085,3 millions en 2022, soit -7,6 %. Ils proviennent essentiellement des banques régionales et filiales du CIC.
Les commissions nettes s’élèvent à 415 millions d’euros contre 445 millions d’euros en 2022, soit une baisse de -6,7 %.
Les frais généraux augmentent de 8,0 % à 995 millions d’euros (921 millions d’euros en 2022) avec des effectifs moyens en équivalent temps plein qui passent de 19 290 en 2022 à 19 488 en 2023.
Le résultat brut d’exploitation (RBE) ressort à 2 113 millions d’euros contre 1 513 millions en 2022 (+ 39,7 %).
Le coût du risque augmente de 134 millions d’euros. Il s’élève à 242 millions d’euros fin 2023 contre 108 millions d’euros un an plus tôt.
L’impôt sur les bénéfices comprend l’impôt sur le résultat relatif à l’activité du CIC ainsi que le produit d’intégration fiscale du CIC. Il est de 249 millions d’euros en 2023 contre 120 millions en 2022.
Le poste « gains/pertes nets sur actifs immobilisés » comptabilise en 2023 le produit de cession des titres CM Asset Management, Cigogne Management et CIC Private Debt pour respectivement 101 millions d'euros, 36 millions d'euros et 110 millions d'euros.
Le résultat net social s’établit à 1 871 millions d’euros contre 1 268 millions en 2022, soit une hausse de 47,5 %.
Les capitaux propres sont de 12 301 millions d’euros au 31 décembre 2023 (10 427 millions au 31 décembre 2022).
Pour la rémunération versée aux dirigeants, il convient de se référer au rapport de gestion consolidé.
Pour l’actionnariat au 31 décembre 2023, les modifications intervenues au cours de l’exercice ainsi que les dividendes versés figurent dans le chapitre 8 « Capital et informations juridiques ».
L’activité des filiales est reprise dans les tableaux présentés au point « 7.4 Activités et résultats financiers des filiales et participations ».
Les articles L441-14 et D441-6 du Code de commerce prévoient pour les sociétés dont les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes une information spécifique relative aux délais de paiement des fournisseurs et des clients.
Compte tenu du satut d'établissement de crédit , les informations communiquées relatives aux délais de paiement prévues par l'article D.441-4 du Code de commerce n'intègrent pas les opérations de banque et les opérations connexes régies par le code monétaire et financier.
| Article D.441-4 1° : Factures reçues non réglées | Article D.441-4 2° : Factures émises non réglées | ||||||||||
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0 jour (indicatif) | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) | 0 jour (indicatif) | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) | |
(A) Tranches de retard de paiement | ||||||||||||
Nombre de factures concernées | 467 | - | - | - | - | 101 | 454 | - | - | - | - | 191 |
Montant total des factures concernées TTC | 2088040.74 | 31928,88 | 2133.27 | 15473.76 | 37899.40 | 87435.31 | 5388864.72 | 1371919.89 | 323715.10 | 147738.57 | 244528.18 | 2087901.74 |
Pourcentage du montant total des achats TTC de l’exercice | 0,71 % | 0,01 % | 0,00 % | 0,01 % | 0,01 % | 0,03 % | - | - | - | - | - | - |
Pourcentage du chiffre d’affaires TTC de l’exercice | - | - | - | - | - | - | - | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||
Nombre de factures exclues | - | - |
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Montant total des factures exclues | - | - |
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(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – article L.441-6 ou article L.443-1 du Code de commerce) | ||||||||||||
Délais de paiement de référence utilisés pour le calcul des retards de paiement |
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Il n’y a pas d’opérations (non bancaires) significatives en montant ayant connu des retards de paiement au cours de l’année 2023. Les quelques encours de dettes à fin 2023, non significatifs en montant, dont l'échéance est supérieure à 61 jours, représentent des sommes restant dues suite à litige, omission, ou encore dans quelques cas, des dettes représentatives de frais de notaires et taxes dues à l'Administration dans le cadre d’acquisition ou de construction d'immeubles.
Cette déclaration de performance extra-financière est établie sur base volontaire et intègre notamment les informations requises par les articles L.225-102-1, R.225-105-1 et R.225-105, les articles 70 et 173 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015, l’article 14 de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire du 11 février 2016, la loi Sapin II n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, l’article L.225-102-4 issu de la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre du 27 mars 2017, de l’article 8 du règlement Taxonomie 2020/852 (NFRD), du règlement SFDR (dit Disclosure) du 9 décembre 2019, de l’article 29 de la loi énergie-climat.
Les actions du groupe Crédit Mutuel en matière de responsabilité sociale et environnementale font l’objet de déclarations par la Confédération Nationale du Crédit Mutuel (CNCM) (volontaire) et par Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Celle de Crédit Mutuel Alliance Fédérale est publiée dans son document d'enregistrement universel.
Les données chiffrées font référence aux périmètres décrits dans la note méthodologique (chapitre 3.10) pour chaque type de données. Lorsque ce n’est pas le cas, le périmètre est précisé au regard de la donnée.
Par ailleurs, certains titres de paragraphes incluent une codification MA (Modèle d’Affaires), R/0 (Risques et Opportunités extra-financiers), SOCXX, SOTXX, ENVXX afin de faciliter le rapprochement avec une table de concordance présente à la fin de cette déclaration.
Depuis plus d’un siècle et demi, le CIC construit sa différence en s’appuyant sur l’esprit d’initiative, la capacité d’innovation, le goût du défi, le désir d’entreprendre et la recherche de la simplicité.
Principale filiale de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, le CIC est une banque universelle qui s’organise autour de cinq métiers – bancassurance, banque de financement, activités de marché, banque privée et gestion d’actifs et capital-investissement.
Le modèle d’affaires du CIC ainsi que ses priorités stratégiques sont décrits dans le cahier introductif de son document d’enregistrement universel.
Dans un contexte économique difficile, le CIC a continué en 2023 à financer l’économie locale, à accompagner ses clients en faisant preuve de proactivité et en s’adaptant à la situation de chacun, notamment les plus fragilisés.
En 2020, le CIC, au sein de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et avec l’ensemble de ses filiales, a fait sienne la raison d’être : Ensemble, écouter et agir. Il a adopté le statut d’entreprise à mission et poursuit les objectifs sociaux et environnementaux suivants :
Ces missions ont dans un premier temps été déclinées en 13 engagements concrets applicables.
Le suivi de l’exécution de ces missions est confié à un comité de mission qui présente annuellement un rapport joint au rapport de gestion à l’assemblée générale. L’exécution des objectifs sociaux et environnementaux fait l’objet d’une vérification par un organisme tiers indépendant (OTI) qui émet un avis joint au rapport du comité de mission.
Ces engagements renforcent plus particulièrement les deux engagements 10 et 11 liés à la stratégie climat du groupe et à son ambition environnementale d’aligner ses activités avec la trajectoire de l'Accord de Paris(1).
Mission 1 : Filiale d’une organisation coopérative et mutualiste, nous accompagnons les clients au mieux de leurs intérêts. | 1. Garantir à chaque client un conseiller dédié et non commissionné. |
Mission 2 : Banque de tous, clients et salariés, nous agissons pour chacun et refuser toute discrimination. | 2. Former tous nos collaborateurs et nos collaboratrices administrateurs et administratrices, à la lutte contre les discriminations. |
3. Recruter 25 % d’alternants issus des quartiers prioritaires et des zones rurales. | |
4. Défendre l’égalité salariale femmes/hommes à tous les échelons de la banque. | |
Mission 3 : Respectueux de la vie privée de chacun, nous mettons la technologie et l’innovation au service de l’humain. | 5. Garantir l’intimité des données de nos clients en traitant 99 % de leurs informations dans nos infrastructures et systèmes localisés en France. |
6. Investir les gains de productivité issus de l’intelligence artificielle dans l’emploi et le développement. | |
Mission 4 : Entreprise solidaire, nous contribuons au développement des territoires. | 7. Ancrer les centres de décision dans les territoires avec plus de 90 % de nos décisions de crédit prisesen caisse ou en agence. |
8. Offrir la solution de paiement digitale Pay Asso à nos associations et la garantie responsabilité civile à leurs dirigeants. | |
9. Investir 5 % de nos fonds propres essentiellement dans des entreprises françaises pour favoriser l’innovation, la croissance et l’emploi dans nos territoires. | |
Mission 5 : Entreprise responsable, nous oeuvrons pour une société plus juste et plus durable. | 10. Réduire les émissions carbone du groupe (1) de 20 % et l’empreinte carbone de nos portefeuilles d’investissement de 12 % d’ici à fin 2022. |
11. Favoriser la transition énergétique en ne finançant plus de nouveaux projets dans le pétrole et le gaz. | |
12. Assurer le crédit immobilier de nos clients fidèles sans aucune formalité médicale. | |
13. S’engager pour les clients en difficulté financière avec un compte à un euro net par mois sans frais d’incident. | |
(1) Périmètre France scopes 1, 2 et 3 consommations d’énergie, fuites de gaz réfrigérants, flotte automobile et déplacements professionnels. |
Le CIC est aussi acteur du dividende sociétal créé par Crédit Mutuel Alliance Fédérale afin de répondre à l’ampleur de la crise climatique et au creusement des inégalités.
Le CIC participe à la politique définie au niveau de Crédit Mutuel Alliance Fédérale fondée sur les valeurs de proximité, responsabilité, solidarité.
Le dispositif de gouvernance en matière de responsabilité sociale et environnementale du CIC est intégré dans celui de Crédit Mutuel Alliance Fédérale(2). Ce dispositif réunit l’ensemble des fonctions du groupe et s’appuie sur le pôle Responsabilité Sociale et Mutualiste (RSM) rattaché à la direction des risques, du contrôle permanent et de la conformité. Ce positionnement stratégique traduit la volonté de la gouvernance de Crédit Mutuel Alliance Fédérale de s’assurer que les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux sont identifiés comme des facteurs de risque dont le traitement assurera la bonne exécution de la stratégie de développement.
La démarche s’appuie sur une gouvernance responsable et engagée.
Depuis 2021, dans un contexte de multiplication des enjeux RSM, un comité de gouvernance RSM vient renforcer la gouvernance en place. Le comité de gouvernance RSM, coordonné par la direction des risques, regroupe les principaux dirigeants effectifs et responsables d’activité du groupe. Il est placé sous l’autorité du directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et le président y participe en tant qu’invité. Ce comité propose les orientations stratégiques, valide la feuille de route et en assure la bonne exécution.
NB : Parmi les organes de surveillance figure le conseil d’administration du CIC.
Le département RSM a pour principales missions et objectifs de :
Crédit Mutuel Alliance Fédérale développe sa démarche RSE dans un objectif d’innovation, de création de richesse et de croissance durable. Cette démarche s’articule autour de cinq ambitions déclinées en 15 engagements.
AMBITION | ENGAGEMENTS |
---|---|
SOCIÉTAIRES ET CLIENTS | 1 – Être à l’écoute de nos clients et sociétaires |
2 – Favoriser l’inclusion bancaire | |
3 – Maîtriser les risques dans la conduite des affaires | |
DE GOUVERNANCE | 4 – Soutenir un fonctionnement efficace des instances de gouvernance |
5 – Dynamiser la gouvernance coopérative | |
SOCIÉTALE | 6 – Formaliser une politique d’achats responsables |
7 – Entretenir des relations responsables avec nos partenaires | |
8 – Contribuer au développement du territoire | |
9 – Valoriser nos initiatives locales | |
SOCIALE | 10 – Favoriser la diversité et l’égalité des chances |
11 – Renforcer l’accompagnement des carrières, les synergies dans le développement de la mobilité interne et le développement des compétences | |
12 – Faire de la démarche de vie au travail et de communication interne un levier stratégique d’engagement des collaborateurs | |
13 – Renforcer la dynamique du dialogue social | |
ENVIRONNEMENTALE | 14 – Réduire notre impact environnemental |
15 – Promouvoir des produits de qualité et des services responsables | |
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Suite à un travail de mise en regard de ces ambitions avec les objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD) avec la participation volontaire de toutes les entités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale (périmètre France), six ODD ont été sélectionnés (numéro 3, 4, 5, 8, 9 et 13) dont les enjeux sont en cohérence avec les engagements de la démarche RSM du groupe.
En matière de lutte contre le changement climatique, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a pour finalité de rejoindre la trajectoire de l’Accord de Paris sur le climat visant à limiter l’augmentation des températures de 1,5 à 2 °C d’ici 2100.
De plus, Crédit Mutuel Alliance Fédérale fait sien l’engagement signé par la CNCM de rejoindre l’alliance bancaire Net Zéro organisée par les Nations Unies pour soutenir la transition mondiale de l’économie réelle vers des émissions nettes nulles.
En 2023, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a renforcé ses engagements pour la préservation de la biodiversité et rejoint Act4Nature International.
La démarche RSM est intégrée au plan stratégique 2019-2023 de Crédit Mutuel Alliance Fédérale : ensemble#nouveaumonde, plus vite, plus loin ! qui, face aux attentes des parties prenantes, à l’accélération des transformations sociétales, numériques et environnementales, privilégie un développement durable et responsable.
Ce plan 2019-2023 comprend trois objectifs en matière de lutte contre le changement climatique ainsi que des objectifs sociaux et de gouvernance :
Le nouveau plan stratégique 2024-2027 ENSEMBLE PERFORMANT SOLIDAIRE, publié en décembre 2023, traduit la volonté de Crédit Mutuel Alliance Fédérale de mener ensemble la révolution environnementale et sociétale :
Des référents, présents dans chacune des entités du groupe, travaillent en collaboration avec le département RSM.
Chaque entité adopte, adapte et déploie les engagements sur son territoire en fonction de ses métiers.
En 2022, le déploiement d’un dispositif d’intégration de critères ESG à l’octroi et d’application des politiques sectorielles, aux entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 millions d’euros, dans les réseaux des banques CIC, a entraîné la création d’un comité RSE dans chaque banque. Ce comité est une instance collégiale dont la composition répond à l’organisation de chaque entité, mais qui comprend a minima un représentant de la direction des engagements. Il a pour mission d’émettre des avis consultatifs sur les dossiers susceptibles de poser des questions sociales, environnementales ou de gouvernance à l’octroi d’un financement ou lors du renouvellement annuel des dossiers. La saisine de ce comité peut être initiée à la demande de l’agence grandes entreprises / GME, la direction des engagements, la commission des engagements ou la direction des risques – pôle RSM. Elle est exigée dès lors que les éléments saisis dans les grilles d’application requièrent une consultation obligatoire du comité.
Pour accompagner ce déploiement, des formations ont été mises en place pour les chargés d'affaires-entreprises, spécifiquement sur l’intégration des critères ESG à l’octroi. D’autre part, L’École des Directrices et des Directeurs intègre aussi, dans son cursus, un module de formation de deux heures pour permettre aux participants de :
Un module d'e-learning a été intégré au parcours de formation obligatoire des collaborateurs à réaliser en 2023. Cette formation constitue une première sensibilisation à la démarche RSM afin de mieux appréhender les enjeux, connaitre les objectifs des politiques sectorielles et comprendre les critères ESG.
Suite à l’importance de la politique environnementale dans l’activité de la banque l’ensemble des chargés d’affaires entreprises ont été invités à participer à un webinaire de deux heures afin de comprendre les risques climatiques, assimiler les enjeux règlementaires, comprendre les critères ESG et les politiques sectorielles et connaitre les offres commerciales pour accompagner les clients entreprises.
Des initiatives, animations autour de la RSE sont aussi prises localement. Ainsi, à CIC Ouest, 193 collaborateurs relaient la RSE dans toute la banque. Leurs actions ont fait l’objet d’un recensement et des préconisations ont été définies.
De son côté, la Banque de Luxembourg est membre du réseau d’entreprises IMS Luxembourg, antenne nationale de l’organisation CSR Europe qui œuvre pour le développement de politiques RSE au Luxembourg. Elle participe, notamment au Working Group CSR de l’ABBL (Association des Banques et Banquiers, Luxembourg). Les métiers de la banque, les ressources humaines, le Facility, la communication, la compliance, le risk management ainsi que la filiale Banque de Luxembourg Investments se réunissent en comité RSE. En 2023, les attributions et la forme de ce comité ont été revues. Devenu comité de gestion, il a pour responsabilité de proposer la stratégie RSE fixer les objectifs et contrôler la bonne exécution de la feuille de route RSE. Il est aussi garant de la cohérence, de l’objectivité et de la transparence des décisions et actions en lien avec la RSE de la banque. Celle-ci a par ailleurs obtenu la certification B-Corp (Benefit Corporation) en avril 2023. Cette certification internationale attribuée aux sociétés commerciales respectant des critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance, est censée avoir un effet bénéfique sur le monde.
Sur intranet, un univers dédié « Être éco-citoyen au travail ! » incite les collaborateurs à réaliser des gestes simples et efficaces pour protéger leur environnement et participer à réduire l’empreinte énergétique. Cet univers diffuse également les initiatives menées au sein du groupe. En parallèle et afin de renforcer la communication, une communauté « Être Éco-citoyen au travail » a été créée sur le réseau social de l’entreprise pour rendre les échanges autour de la démarche RSM plus dynamiques. Chaque collaborateur peut ainsi poster ses idées, communiquer des bonnes pratiques, publier un article. Cet outil ludique permet de faciliter les interactions et de diffuser plus largement la communication et les événements du groupe.
Objectifs du plan stratégique révisé 2019-2023 (1) | Taux de réalisation au niveau du CIC |
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100 % des collaborateurs formés à la transformation(2) | 98,6 % |
Égalité femmes-hommes dans les postes d’encadrement et de gouvernance (3) | Cadres femmes : 49 % |
CODIR : 31 % | |
Réduction de l’empreinte carbone groupe (4) | -34 % |
Augmentation de 30 % des financements de projets à fort impact climatique (énergies renouvelables) (5) | +79,6 % |
Réduction de 15 % de l’empreinte carbone du portefeuille clients | Évolution en pourcentage de l’empreinte carbone du portefeuille corporate CIC : non disponible entre 2018 et 2023. -8,2 % entre 2022 et 2023. |
|
Chaque année, Crédit Mutuel Alliance Fédérale répond aux questionnaires des agences de notation extra-financière pour évaluer ses actions environnementales, sociales et son modèle de gouvernance sur un principe d’amélioration continue. Dès 2020, le groupe obtient la note C auprès d’ISS ESG et acquiert le statut prime réservé aux entreprises les mieux notées dans leur secteur. De plus, avec une note de 64/100, l’évaluation de Moody’s ESG confirme le rang Crédit Mutuel Alliance Fédérale en le plaçant parmi les banques européennes les mieux notées. Enfin, Sustainalytics consolide la position du groupe avec un risque ESG faible : score de 19,7.
Agences de Notation | Echelle | Notations* |
---|---|---|
MOODY’S ESG Solutions | 0 à 100 | 64 |
ISS ESG | D- à A+ | C |
MSCI | AAA à CCC | AA |
SUSTAINALYTICS** | 0 à 100 | 19,7 |
* Notations de la BFCM en prenant en compte l’ensemble du périmètre Crédit Mutuel Alliance Fédérale dont le CIC. ** L’échelle de notation de l’agence Sustainalytics a été modifiée au profit d’une méthodologie d’analyse de risque (0 à 10 : négligeable ; 10 à 20 : faible ; 20 à 30 : moyen ; 30 à 40 : élevé ; > 40 : sévère.). |
Les principaux risques/opportunités extra-financiers identifiés découlent des enjeux auxquels le groupe doit faire face et des relations qu’il développe avec ses parties prenantes (ENV02) :
Les relations avec les agences de notation extra-financières et ONG lors de controverses sont traitées au niveau de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et de la CNCM.
Une cartographie des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance groupe
La direction des risques dispose d’une cartographie des risques permettant d’appréhender l’ensemble des facteurs susceptibles d’affecter les activités et leur performance. Cette cartographie est le point de départ des travaux menés par une équipe dédiée pour identifier, évaluer et hiérarchiser les enjeux ESG du groupe. La démarche mise en place en 2018, inspirée par le guide méthodologique reporting RSE publié par le MEDEF, s’appuie sur un travail collaboratif des équipes risques et RSM. Il a consisté à identifier, à dire d’expert, les facteurs de risque pour chaque domaine ESG.
En 2020, la procédure de notation des risques, à dire d’expert, a été revue sur la base d’indicateurs chiffrés communs à toutes les entités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale dont celles du CIC. Cette procédure permet de noter les risques en fonction de leur probabilité d’occurrence, de leur gravité en matière d’impact et de leur possibilité de non-détection. Ainsi, les risques climatiques sont intégrés dans la cartographie des risques ESG significatifs, en amont des travaux d’intégration des risques climatiques dans la cartographie générale des risques du groupe en cohérence avec ceux réalisés au niveau de la CNCM.
L’échelle de notation varie de 1 (risque très significatif) à 5 (risque très faible). La note obtenue peut être modulée à la hausse ou à la baisse d’un cran uniquement et sur avis d’expert. Cette méthodologie chiffrée a également été appliquée pour revoir les notations de la cartographie des risques ESG. Les résultats n’avaient pas généré de modification sur la classification des risques significatifs ESG précédemment identifiés.
La cartographie des risques significatifs ESG présente également les mesures de prévention et d’atténuation du risque, ainsi que les principaux indicateurs de performance. Elle est validée par le comité des risques (organe exécutif) et le comité de suivi des risques (organe délibérant) de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
À noter que, comme le risque juridique, le risque de réputation, défini comme risque non quantifiable issu d’une perception négative ayant pour conséquence une atteinte à la confiance modifiant le comportement des différents partenaires (clients, investisseurs, fournisseurs, employés, régulateurs, etc.) vis-à-vis de la banque, est vu comme la conséquence des autres risques (financier, opérationnel, crédit, commercial notamment). Crédit Mutuel Alliance Fédérale gère le risque de réputation par l’intermédiaire des autres risques. Toutefois, les menaces d’atteinte à la réputation peuvent avoir des conséquences importantes. C’est pourquoi, Crédit Mutuel Alliance Fédérale évalue avec soin les conséquences possibles des différents risques en prenant des mesures préventives et s’assure lors de la survenance d’un risque de réputation avéré du bon fonctionnement de la cellule de crise.
La synthèse des risques présentée reprend l’ensemble des risques identifiés hors risques de gouvernance ou éléments spécifiques à Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Concernant les indicateurs de performance indiqués, ils couvrent parfois un périmètre plus large que celui du CIC. Il s’agit d’indicateurs émanant de centres de métiers comme CCS et Euro-Information qui travaillent pour le CIC mais aussi pour les autres entités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Catégories d’informations extra-financières | Risques significatifs extra-financiers | Mesures de prévention | Informations extra-financières | Indicateurs de performance |
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GOUVERNANCE | GOUVERNANCE | |||
Défaut de conseil à la clientèle Biens et services vendus inadaptés |
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SOCIAL | SOCIAL | |||
Transformation des compétences Défaut de formation des collaborateurs |
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| Indicateurs formations (paragraphe 3.7.2.2 – SOC46, SOC47, SOC48, SOC50) Taux de collaborateurs ayant validé les formations aux produits d’assurance (paragraphe 3.7.2.2) Taux de formation à la transformation (paragraphe 3.7.2.2-SOC122) |
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Démobilisation des collaborateurs (management, reconnaissance professionnelle, QVT…) |
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SOCIÉTAL | SOCIÉTAL | |||
Absence de prise en compte des enjeux ESG dans la politique d’achats du groupe |
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| Nombre de chartes fournisseurs signées (paragraphe 3.9.3.5) | Nombre de chartes fournisseurs signées : près de 4 800 chartes signées en 2023 par les fournisseurs de CCS et de Euro-Information. |
Malveillance dans le traitement des opérations bancaires des clients/prospects |
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| Pourcentage du montant total des sinistres de l’année lié à la fraude externe ou à la fraude interne (paragraphe 3.4.3.1) | Pourcentage du montant total des sinistres de l’année lié à la fraude externe ou à la fraude interne : la fraude interne et externe atteint 15,5 millions d’euros en 2023 et représente 42,9 % du total des sinistres |
Défaillance de la sécurité des systèmes d’information |
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LUTTE CONTRE LA CORRUPTION | LUTTE CONTRE LA CORRUPTION | |||
Non-respect des procédures |
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DROITS DE L’HOMME | DROITS DE L’HOMME | |||
Controverses sur le non-respect des droits de l’homme |
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ENVIRONNEMENTAL | ENVIRONNEMENTAL | |||
Absence de gouvernance RSM dédiée |
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Non prise en compte de l’empreinte carbone des entités du groupe dans l’exercice de leurs activités |
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Non prise en compte dans l’octroi des crédits et la gestion des investissements de règles spécifiques sur les secteurs fortement émetteurs de gaz à effet de serre |
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Absence de mesures de prévention pour réduire l’empreinte carbone des opérations bancaires et d’investissements |
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Non prise en compte des risques liés au changement climatique (cf. focus sur les risques climatiques ci-après) |
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Les risques liés au climat et à l’environnement sont communément considérés comme comprenant deux principaux facteurs de risque : le risque physique et le risque de transition(5) (source BCE) :
Depuis 2021, les risques climatiques ont intégré la cartographie générale des risques de Crédit Mutuel Alliance Fédérale :
L’actualisation de la cartographie des risques au titre de l’année 2023 a vu l’insertion du risque de responsabilité liée aux sujets climatiques et environnementaux, disposant du même niveau de cotation que les risques physiques et de transition, notés à 4.
L’évaluation des impacts des risques climatiques fait l’objet d’une révision annuelle afin de s’assurer que le niveau sélectionné est conforme aux différentes analyses d’exposition aux risques du portefeuille. L’exercice 2023 d’actualisation de la cartographie des risques a vu la confirmation des notations des risques climatiques et environnementaux.
Crédit Mutuel Alliance Fédérale a poursuivi sa participation aux travaux d’actualisation de la matrice de matérialité engagés par le Groupe Crédit Mutuel. Les travaux réalisés en 2023 ont notamment eu pour objectifs de renforcer l’intégration d’axes sectoriels dans l’analyse et d’enrichir les canaux de transmission entre les risques climatiques et différentes catégories de risques de la cartographie nationale des risques. Crédit Mutuel Alliance Fédérale a ensuite décliné celle-ci sur son périmètre dont celui du CIC.
Cette matrice de matérialité vise à proposer un processus adéquat de détection et de mesures pour évaluer le caractère significatif des risques liés au climat et à l’environnement qui pèsent sur son activité. L’étude de la significativité des risques climatiques se fait à la lumière de l’appétence aux risques de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et du CIC, et de la relativité de ses expositions aux risques.
Ainsi, une évaluation de l’impact des risques physiques et de transition a été établie sur :
TRAVAUX D’IDENTIFICATION DES IMPACTS DES RISQUES CLIMATIQUES : LE RISQUE PHYSIQUE 1/2 | ||||||
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Facteurs
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Qualification
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Catégorie
| Mesure de l’impact du risque et horizon temporel |
Mesure d’atténuation du risque
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Court terme < 3 ans | Moyen terme 3-10 ans | Long terme > 10 ans | ||||
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| RISQUES DE CRÉDIT |
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| RISQUES OPÉRATIONNELS |
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TRAVAUX D’IDENTIFICATION DES IMPACTS DES RISQUES CLIMATIQUES : LE RISQUE PHYSIQUE 2/2 | ||||||
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Facteurs
|
Qualification
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Catégorie | Mesure de l’impact du risque et horizon temporel |
Mesure d’atténuation du risque
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Court terme < 3 ans | Moyen terme 3-10 ans | Long terme > 10 ans | ||||
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| RISQUES DE MARCHÉ |
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| RISQUES DE TAUX |
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| RISQUES DE LIQUIDITÉ |
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| RISQUES D’ASSURANCE DU CONGLOMÉRAT |
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| RISQUES ACTION ET DE PARTICIPATION |
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| STRATÉGIQUE ET RISQUE D’ACTIVITÉ |
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TRAVAUX D’IDENTIFICATION DES IMPACTS DES RISQUES CLIMATIQUES : LE RISQUE de transition 1/3 | ||||||
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Facteurs
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Qualification
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Catégorie | Mesure de l’impact du risque et horizon temporel |
Mesure d’atténuation du risque
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Court terme < 3 ans | Moyen terme 3-10 ans | Long terme > 10 ans | ||||
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| RISQUES DE CRÉDIT |
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TRAVAUX D’IDENTIFICATION DES IMPACTS DES RISQUES CLIMATIQUES : LE RISQUE de transition 2/3 | ||||||
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Facteurs
|
Qualification
|
Catégorie
| Mesure de l’impact du risque et horizon temporel |
Mesure d’atténuation du risque
| ||
Court terme < 3 ans | Moyen terme 3-10 ans | Long terme > 10 ans | ||||
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| RISQUES OPÉRATIONNELS |
| |||
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| RISQUES DE MARCHÉ |
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| RISQUES DE TAUX |
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TRAVAUX D’IDENTIFICATION DES IMPACTS DES RISQUES CLIMATIQUES : LE RISQUE de transition 3/3 | ||||||
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Facteurs
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Qualification
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Catégorie | Mesure de l’impact du risque et horizon temporel |
Mesure d’atténuation du risque
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Court terme < 3 ans | Moyen terme 3-10 ans | Long terme > 10 ans | ||||
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| RISQUES DE LIQUIDITÉ |
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| RISQUE D’ASSURANCE DU CONGLOMÉRAT |
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| RISQUES ACTION ET DE PARTICIPATION |
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| STRATÉGIQUE ET RISQUE D’ACTIVITÉ |
| |||
Dans l’objectif d’évaluer et d’appréhender l’impact des risques liés à l’érosion de la biodiversité sur les risques bancaires dits « classiques », Crédit Mutuel Alliance Fédérale a contribué à un chantier piloté par la Confédération nationale de Crédit Mutuel (CNCM). Les travaux entrepris ont permis de réaliser une matrice de matérialité évaluant l’impact, sur plusieurs horizons temporels, des risques liés à la biodiversité sur certains risques « classiques » de la cartographie des risques de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Les services écosystémiques sont les bénéfices que les activités humaines retirent de leurs interactions avec les écosystèmes. Ils sont généralement classés en trois catégories : les services d’approvisionnement (en eau potable, en diverses ressources tels que le bois ou les récoltes agricoles, etc.), les services de régulation (prévention de l’érosion des sols, séquestration naturelle du carbone, fertilité des sols, etc.) et les services culturels (récréation, valeur symbolique, etc.). La qualité ou la quantité des services fournis par les écosystèmes dépend notamment de leur biodiversité. La notion de services écosystémiques permet ainsi d’appréhender les dépendances des activités économiques à la biodiversité.
Le risque physique renvoie aux pertes financières engendrées par le déclin de la biodiversité. Il résulte de la dégradation de la nature et de la perte partielle ou totale des services écosystémiques dont dépend une activité économique donnée. Il peut être aigu (zoonose, fuite localisée de produits polluants, etc.) ou chronique (déclin progressif des pollinisateurs, etc.).
Le risque de transition d’un acteur économique décrit le risque d’un désalignement de ses pratiques – ici, sur les sujets de biodiversité – avec les attentes ou le positionnement de ses parties prenantes (autorités règlementaires, investisseurs, opinion publique, clients, innovation technologique, etc.).
La nature – c’est-à-dire, les écosystèmes et leur biodiversité – connait une dégradation tendancielle et d’une ampleur inédite, en raison des activités humaines. Appréhender cette érosion requiert de caractériser ses impacts actuels et futurs sur les activités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Les scénarios de la TNFD constituent un cadre de référence pour appréhender, sur le long terme, l’état de la nature et les réactions des sociétés humaines vis-à-vis de sa dégradation. Pour les besoins de la matrice de matérialité des risques de biodiversité, Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’est appuyé sur ce cadre de référence et a retenu deux scénarios :
L’analyse des impacts de l’érosion de la biodiversité sur les activités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale a requis une identification des « canaux de transmission », qui permettent d’établir les liens de dépendance entre des activités économiques (de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et/ou de ses clients ) et les écosystèmes puis une évaluation de l’impact de la dégradation – voire de la disparition – des services écosystémiques sur les facteurs de risques « classiques » de la cartographie des risques de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Pour ce premier exercice, Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’est attaché à évaluer l’impact de l’érosion de la biodiversité sur le risque de crédit, le risque opérationnel, le risque d’assurance du conglomérat, et le risque stratégique et d’activité.
L’évaluation des facteurs de risques supplémentaires conséquents à l’érosion de la biodiversité s’appuie sur la production d’indicateurs qualitatifs, sur l’identification et l’évaluation des canaux de transmission, et sur les scénarios de biodiversité précédemment mentionnés. Une partie importante des indicateurs qualitatifs mobilisés s’appuient sur les données de l'outil ENCORE (Exploring Natural Capital Opportunities, Risks and Exposure, https://www.encorenature.org/en).
Sur la matrice de matérialité biodiversité de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, l’impact de l’érosion de la biodiversité sur les risques dits classiques est évalué sur une échelle de cotation à trois niveaux d’impact faible à fort.
MATRICE DES RISQUES de BIODIVERSITÉ | |||||||
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Risque physique | risque de transition | ||||||
Catégorie du risque | Mesure de l’impact du risque | Catégorie | Mesure de l’impact du risque | ||||
Court < 3 ans | Moyen 3 - 10 ans | Long > 10 ans | Court < 3 ans | Moyen 3 - 10 ans | Long > 10 ans | ||
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La matrice de matérialité des risques de biodiversité fera l’objet d’une révision annuelle.
Cet exercice a pour but d’illustrer l’articulation des engagements de l’entreprise à mission, de la démarche RSE, des objectifs du plan stratégique, et de leurs indicateurs de performance qui concourent à renforcer la maîtrise des risques ESG significatifs identifiés au sein de la cartographie des risques.
Ce travail de cohérence permet également d’assurer une meilleure compréhension et lisibilité des actions de l’entreprise à mission au cœur du plan de développement des activités du CIC.
Ensemble, écouter et agir : 5 missions
| Engagements
| Risques significatifs
| AMBITIONS –
| Indicateurs
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Dénomination | Identification de l’engagement RSE | Identification des risques ESG en lien avec la mission de l’entreprise à mission | Articulation des actions communes Mission / RSE / Risques ESG | Mesure des indicateurs |
Mesures des indicateurs de performances : Plan stratégique : Mesure annuelle. Atteinte de l’objectif à horizon 2023. Entreprise à mission : Mesure annuelle. Atteinte de l’objectif à horizon 2022. | ||||
MISSION 1 : |
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● AMBITION CLIENTS ● Écoute clients |
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Ensemble, écouter et agir : 5 missions
| Engagements
| Risques significatifs
| AMBITIONS RSM – OBJECTIFS DE L’ENTREPRISE À MISSION
| Indicateurs
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MISSION 2 : |
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●AMBITION SOCIALE ● Diversité et égalité des chances |
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●AMBITION SOCIALE ● Accompagner les carrières |
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●AMBITION SOCIALE ● Favoriser la QVT |
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●AMBITION SOCIALE ● Promouvoir le dialogue social |
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Ensemble, écouter et agir : 5 missions
| Engagements
| Risques significatifs
| AMBITIONS –
| Indicateurs
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MISSION 3 : | ● AMBITION CLIENTS ● Maîtrise des risques |
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● AMBITION CLIENTS ● Écoute clients |
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MISSION 4 : | ● AMBITION Développement des territoires |
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● AMBITION Valoriser les initiatives locales |
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Ensemble, écouter et agir : 5 missions
| Engagements
| Risques significatifs
| AMBITIONS –
| Indicateurs
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MISSION 5 : | ● AMBITION ENVIRONNEMENTALE ● Réduction de l’impact environnemental du CIC |
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MISSION 5 : | ● AMBITION ENVIRONNEMENTALE ● Renforcer les solutions et offres de qualité et de services responsables |
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● AMBITION CLIENTS ● Inclusion bancaire |
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Ensemble, écouter et agir : 5 missions
| Engagements
| Risques significatifs
| AMBITIONS –
| Indicateurs
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MISSION 5 : | ● AMBITION CLIENTS ● écoute clients |
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● AMBITION Politique d’achat ESG |
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Soucieux d’établir une relation durable avec ses clients, le CIC met tout en œuvre pour s’assurer que son organisation et ses offres correspondent à leurs attentes.
L’organisation décentralisée du réseau bancaire permet une réactivité optimale aux demandes des clients. En 2023, au niveau du réseau grand public, 94,4 % des décisions d’octroi de crédit ont été prises localement de manière autonome dans les agences du réseau grand public.
Le conseiller reste au centre de la relation physique, téléphonique ou numérique avec les clients. Des outils facilitateurs sont mis à sa disposition pour optimiser les contacts : analyseur d’e-mails, assistant de recherches documentaires sur intranet via un dialogue en langage naturel. Un travail d’identification des applications de l’intelligence artificielle dans les différents métiers est mené avec les collaborateurs sur le terrain pour mieux accompagner les clients.
Le programme sous intranet « Mon Allié Digital » facilite l’appropriation par tous les collaborateurs des innovations en matière d’outils et services digitaux. Il leur permet d’être plus proactif et pertinent dans les réponses apportées aux clients. Une démarche de simplification vise à améliorer les processus opérationnels et à laisser ainsi plus de temps à la relation avec les clients. Des solutions ont été mises en œuvre telles que : l’amélioration de la fluidité du parcours d’instruction de certains crédits, l’optimisation de la gestion des cartes bancaires ou du processus d’entrée en relation avec de nouveaux clients, la meilleure accessibilité des informations nécessaires aux conseillers dans l’organisation de leur journée de travail. Afin de faciliter le traitement des mails, une nouvelle interface a été déployée dans l’ensemble du réseau. Développée par les équipes informatiques en collaboration avec des utilisateurs terrain, cette interface répond aux besoins des conseillers et permet un véritable allègement dans leur gestion des tâches au quotidien.
Le CIC s’adapte aux nouveaux modes de vie en proposant aux clients une relation fluide et suivie à travers les moyens de communication qu’ils privilégient dans leur relation avec la banque. Les rendez-vous vidéo du conseiller avec les clients sont accessibles directement depuis l’application mobile du client. Ceci renforce la proximité, la présence sur le terrain, aux côtés de tous les clients. En 2023, plus de 3,1 millions de rendez-vous avec les clients du réseau bancaire ont été réalisés en agence, par téléphone, en visioconférence ou par mail.
De plus en plus d’opérations digitales peuvent désormais être effectuées via internet et application mobile. L’objectif est de rendre accessible 100 % des fonctionnalités client sur web et mobile pour tous les marchés. Un assistant virtuel sur le site web est à disposition des clients pour répondre à leurs questions.
Des ateliers digitaux ont été initiés dans des agences pour faire découvrir l’application mobile et ses services aux clients les moins expérimentés sur le digital.
L’utilisation de la signature électronique à distance se développe (le pourcentage de contrats signés électroniquement dans les banques CIC, lorsque cela est possible, est de 71 % en 2023) et s’applique à de nombreux types de contrats dans les domaines de l’assurance, la monétique, l’épargne, le crédit, la téléphonie mobile, la banque au quotidien, la télésurveillance.
Le LAB CIC, plateforme d’échanges entre la banque et ses clients, mais aussi entre les clients eux-mêmes sur des thématiques données, permet de recueillir l’avis des clients, de co-innover avec eux, de comprendre leurs besoins, de co-construire des offres, produits et services et d’anticiper les besoins du futur. Le LAB est privé et accessible sur invitation. En 2022, les clients ont pu s’exprimer via le LAB sur une vingtaine de thématiques.
Les offres proposées s’appuient sur l’avance technologique des infrastructures informatiques du groupe. Celles-ci, au service du développement, de la sécurité et de la protection des données des clients, sont uniquement basées en France et internalisées. Ainsi, en 2023, une nouvelle application de paiement mobile CIC Pay a ainsi été lancée pour faciliter les paiements sans contact et les virements instantanés avec un smartphone.
Dans le cadre de la démarche qualité, une enquête est systématiquement menée auprès des clients du marché grand public et de la banque privée après un contact avec un conseiller. Elle vise à mesurer la satisfaction des clients, à collecter leurs retours et verbatim, à identifier les priorités à mettre en œuvre pour améliorer l’expérience client. Un taux net de recommandation (Net Promoter Score - NPS) est alors calculé. Les directeurs d’agence sont informés des clients insatisfaits (NPS inférieur à 6 sur 10). Ils disposent de l’appréciation du client sous forme de verbatim et sont invités à prendre contact avec lui. Des plans d’action sont aussi mis en place. De plus, concernant les points de vente, un tableau de bord – implication et mobilisation pour le plan d’action qualité (IMPAQ) – permet de consulter divers indicateurs quantitatifs et qualitatifs, liés à la relation client et d’aider à l’identification de dysfonctionnements ou d’alertes lors des situations délicates.
En 2023, le dispositif concernant l’accompagnement des nouveaux clients particuliers a été revu. Il intègre une enquête, quatre mois après l’entrée en relation. Cette enquête permanente permet de s'assurer que le client n'a pas de difficultés dans ses premiers mois de relation avec la banque.
Par ailleurs, en 2022, une enquête avait été menée auprès de clients particuliers et professionnels afin de recueillir leur satisfaction sur l’ensemble des points de contact (agence/caisse, banque à distance, plateforme téléphonique…). La relation-client a été jugée excellente avec un très bon niveau de recommandation. Les résultats ont été déclinés par banque.
Ce travail permet aussi d’adapter les réponses à des attentes clients identifiées. En parallèle, des enquêtes et études ciblées sont aussi menées, notamment via une plateforme collaborative. Ainsi en 2023, une enquête a porté sur la problématique de la rénovation énergétique.
Le CIC participe aussi à des études de satisfaction externes.
Aux Trophées Qualité de la banque 2024(7), dans la catégorie banque de réseaux, le CIC se distingue à nouveau avec six récompenses et la meilleure note pour son application mobile.
Les filiales qui viennent en support du réseau sont aussi engagées dans une démarche qualité comme Crédit Mutuel Leasing avec le Service Attitude. D’autres activités bénéficient de la certification ISO 9001 comme celle des moyens de paiement(8) de Crédit Mutuel Épargne Salariale ou AFEDIM, et le centre de relation client Euro Télé Services de la certification AFAQ ISO 18295-1. Par ailleurs, CCS suit le niveau de qualité de ses prestations au travers d’un tableau de bord mensuel mis à disposition de ses adhérents et fixe des objectifs annuels d’amélioration par filière d’activité.
Une relation fondée sur la clarté est le gage de confiance et de fidélité des clients. Le CIC s’est toujours engagé à cette transparence, en offrant une information claire sur le fonctionnement de ses produits et services. Malgré le souci constant d’apporter la meilleure qualité de service, des difficultés peuvent survenir. Des moyens sont mis à disposition des clients pour qu’ils fassent part de leurs réclamations et, si nécessaire, des recours sont possibles. Les réclamations font l’objet d’un suivi publié dans le cadre du plan de vigilance (cf. paragraphe 3.9.3.3). La qualité du traitement des réclamations et le délai de réponse font l’objet d’enquêtes de satisfaction.
Le CIC a un rôle essentiel dans le financement du tissu économique des territoires et est pleinement mobilisé pour accompagner les entrepreneurs dans un contexte économique difficile (manque de main-d’œuvre, pénurie de matières premières, flambée des prix).
Les encours de crédits d’investissement dans le réseau ont progressé de plus de 5 % entre 2022 et 2023.
Une partie de ces financements a contribué à l’émission des deux social bonds émis en 2022 et en 2023 par la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM) pour un montant de 750 millions d’euros chacun.
Des solutions sont proposées pour apporter une réponse concrète aux porteurs de projets dans leur quête de conseils, de services et de produits bancaires comme l’offre CréaCIC.
Par ailleurs, le CIC encourage l’entrepreneuriat chez les jeunes. Il propose d’accompagner les étudiants de moins de 29 ans qui ont un projet d’entreprise, dès la phase de réflexion et pour les premières démarches, avec le prêt Start Étudiants Entrepreneurs CIC à taux 0 %.
Le CIC est partenaire majeur de WorldSkills France pour les Olympiades des Métiers qui réunit, tous les deux ans, les jeunes talents dans plus de 50 métiers techniques, d’artisanat et de service. Le CIC soutient aussi l’Union des Auto-Entrepreneurs et des Travailleurs Indépendants.
Afin de préserver l’écosystème de la French Tech et en lien avec les orientations stratégiques de France 2030, le CIC a mis en œuvre des dispositifs spécifiques pour accompagner les acteurs émergents qui répondent à de grands enjeux de société.
Le soutien au développement direct des start-up revêt plusieurs formes :
Les crédits octroyés dans le réseau CIC aux start-up et entreprises innovantes ont atteint 645 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Par ailleurs Crédit Mutuel Innovation, filiale de Crédit Mutuel Equity, investit - et souvent réinvestit - ses propres capitaux pour accompagner des entreprises innovantes et structurer leur développement sur un horizon de temps flexible et adapté au besoin de chaque projet et de chaque entrepreneur. Crédit Mutuel Innovation continue de renforcer cette année son soutien à l’innovation et notamment aux start-up du secteur numérique et digital, du monde deeptech et de la santé. Fin 2023, l’encours investi par Crédit Mutuel Innovation représente 238,7 millions d’euros dans 44 entreprises innovantes sur tous les territoires. Crédit Mutuel Equity a doublé les moyens affectés à sa filiale afin de poursuivre le soutien à l’Innovation.
De son côté, Crédit Mutuel Asset Management propose le fonds CM-AM Global Innovation, qui investit sur les entreprises dont l’innovation est au cœur de leur modèle.
Le CIC cherche aussi à favoriser les passerelles entre entrepreneurs, investisseurs, institutionnels et grands groupes, au travers des partenariats locaux, pour exemple :
Bénéficiaires | Activité | Partenaires |
---|---|---|
Atlanpole | Encourager la création et le développement d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance | CIC Ouest |
Minalogic Partenaires | Pôle de compétitivité mondial des technologies du numérique en Auvergne-Rhône-Alpes | CIC Lyonnaise de Banque |
GRAND E-NOV | Accélérateur de startups de la région Grand Est | CIC Est |
French Tech Bordeaux, French Tech Méditerranée et French Tech Toulouse | Soutenir les innovations des communautés locales qui font avancer et grandir la Tech française | CIC Sud Ouest |
Il participe aussi à des événements majeurs de l’innovation.
Face aux nombreux enjeux économiques, sociétaux, réglementaires, les entreprises s’engagent ou accélèrent leur transformation digitale, industrielle, énergétique et renforcent leur démarche RSE.
Les prêts Transition permettent aux entreprises de toute taille (TPE, PME et GME) et tout secteur de financer des investissements accompagnant leur transformation. Ils ont la particularité de proposer un taux bonifié et la possibilité d’un différé d’amortissement allant jusqu’à deux ans.
Le Prêt Transition Numérique finance les investissements corporels et incorporels liés à la digitalisation des activités des professionnels et entreprises. L’objectif est de moderniser les outils et/ou la transformation du modèle économique de chaque entreprise par le numérique. Par ailleurs, le CIC propose à ses clients une gamme d’outils digitaux adaptés à leurs besoins. CIC e-factures by Epithète, service complet de facturation et règlement en ligne, s’adresse à l’ensemble des acteurs économiques et aux professionnels au sens large (associations, auto-entrepreneurs, TPE, PME/PMI, ETI, grandes entreprises). Il leur permet de collaborer simplement avec leurs clients et fournisseurs, même s’ils ne sont pas eux-mêmes abonnés au service et d’échanger des commandes, des devis, des factures, des paiements, etc.
La crise sanitaire ayant révélé une dépendance industrielle et technologique de l’économie française, l’État a lancé un plan de relance labellisé France Relance pour tendre vers une économie moins dépendante qui maîtrise son empreinte énergétique et environnementale. En réponse, le Prêt Transition Industrielle a pour objet de financer les entreprises souhaitant investir dans des actifs corporels ou incorporels répondant à l’esprit de ce plan de relance. Son encours global pour les banques CIC atteint 608 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Pour les entreprises et professionnels souhaitant réaliser des investissements liés à leur démarche RSE, le CIC propose, après la remise à la banque d’un audit RSE justifiant les investissements à financer, le Prêt Transition RSE. Il s’agit :
Le CIC incite également les entreprises à renforcer leur démarche de durabilité par l’octroi de prêts à impact (sustainability linked loans) dont les caractéristiques financières sont indexées sur l’atteinte ou non d’objectifs extra-financiers. Ces objectifs ESG sont préalablement définis et font l’objet d’un audit annuel.
Au niveau du réseau, un prêt transition impact a été lancé fin 2022.
Au niveau des grands comptes, l’encours des sustainability linked loans s’établit à 2,5 milliards d’euros.
Le CIC soutient également ses clients dans leur transition énergétique, notamment par le Prêt Transition Énergétique (cf. paragraphe 3.7.4.2).
De son côté, Crédit Mutuel Asset Management a lancé en 2022 le fonds CM-AM Objectif Emploi. Ce fonds a pour vocation d’accompagner les entreprises françaises créatrices nettes d’emplois de qualité en France. Il cible les entreprises qui s’engagent dans la création d’emplois, adossée à une vraie politique sociale et responsable, afin de permettre plus d’inclusion, d’équité, de sécurité et de formation interne.
Crédit Mutuel Equity et ses filiales accompagnent en capital les entreprises dans la durée, à toutes les étapes de leur développement – de la création à la transmission – en leur donnant les moyens et le temps nécessaires pour mettre en œuvre leurs projets de transformation. En investissant ses fonds propres, Crédit Mutuel Equity finance les projets des entreprises selon des horizons de temps adaptés à leur stratégie de développement. Le métier de capital investissement est complété avec sa filiale de conseil en fusions-acquisitions, présente sur l’ensemble du territoire français, afin de couvrir l’ensemble des problématiques haut de bilan (cessions industrielles, opérations financières, acquisitions d’entreprises, spin-off, fusions et levées de fonds).
Au 31 décembre 2023, les capitaux investis sur fonds propres s’élèvent à 3,8 milliards d’euros au sein de 333 participations. 698,3 millions d’euros ont été investis en 2023. Le temps moyen de détention de capital est de l’ordre de huit à neuf ans.
Crédit Mutuel Equity est signataire de la charte d’engagements des investisseurs pour la croissance de France Invest et s’engage ainsi, au-delà des règles déjà fixées dans le code de déontologie de la profession et du cadre réglementaire défini par l’AMF en terme d’enjeux économiques, sociaux et humains, environnementaux et de bonne gouvernance.
Afin de répondre aux besoins de fonds propres et quasi-fonds propres inférieurs à un million d’euros des PME dans leur projet de croissance ou de transmission, Crédit Mutuel Equity propose une offre dédiée.
La transmission et la reprise d’entreprises constituent des enjeux économiques majeurs, tant en matière de croissance et d’emploi que d’attractivité des territoires. Le CIC propose un service d’accompagnement à ses clients qui souhaitent transmettre leur(s) entreprise(s) dans toutes les étapes du projet.
Dans le cas de la reprise d’une entreprise familiale, le CIC a mis en place et est partenaire de parcours d’enseignements pour les chefs d’entreprises pour faciliter le passage de relais entre les différentes générations avec un accent particulier sur l’échange de bonnes pratiques en matière de transmission de l’entreprise familiale.
Ainsi à Nantes, le CIC Ouest et Crédit Mutuel Equity participent à la chaire Entrepreneuriat familial et société d’Audencia avec un programme de formation continue spécifique destiné aux jeunes des familles qui travaillent dans l’entreprise familiale intitulé Certificat Futur Dirigeant d’entreprise familiale.
Des événements sont régulièrement organisés pour sensibiliser les entrepreneurs à des questions stratégiques pour leur entreprise.
Afin de faciliter la préparation des phases de transmission familiale et sensibiliser la génération suivante aux enjeux patrimoniaux, la Banque de Luxembourg propose des programmes d’accompagnement, tant vis-à-vis de la Next Generation, via son académie d’été, que pour les jeunes actifs dans l’entreprise, via le Family Business Junior Executive Program.
Par ailleurs, pour assurer la pérennité des entreprises qui repose fréquemment sur le savoir-faire et la compétence de son dirigeant, de ses associés, mais également des salariés, le CIC propose une offre Protection Entreprise. Cette offre permet de pallier les préjudices financiers liés à la disparition ou à l’absence temporaire d’un « homme clé », aux associés de ne pas perdre le contrôle de l’entreprise en cas de décès de l’un d’eux, et apporte une meilleure couverture des risques professionnels.
Enfin, le fonds CM-AM Entrepreneurs France a obtenu le label Relance. Ce label permet aux épargnants et investisseurs professionnels d’identifier les organismes de placement collectifs (OPC) apportant une réponse aux besoins de financement des entreprises françaises, cotées ou non, et ainsi de mobiliser l’épargne pour la relance. Il reconnaît les fonds qui s’engagent à mobiliser rapidement des ressources nouvelles pour soutenir les fonds propres et quasi-fonds propres des entreprises françaises (PME et ETI) cotées ou non dans le contexte de crise sanitaire.
Le CIC, à travers la stratégie d’investissement durable des sociétés de gestion du groupe, offre la possibilité à chacun d’investir de façon responsable.
Ces sociétés sont des acteurs engagés depuis de nombreuses années :
L’Investissement Socialement Responsable (ISR) est « un placement qui vise à concilier performance économique et impact social et environnemental en finançant les entreprises et les entités publiques qui contribuent au développement durable quel que soit leur secteur d’activité », (source : AFG – FIR). Ce label d’Etat français permet d’indiquer aux épargnants les produits répondant à un cahier des charges exigeant sur la transparence, sur la qualité de la gestion ESG et sur la sélection des entreprises selon des critères extra-financiers.
Les fonds ISR de Crédit Mutuel Asset Management ont vocation à sélectionner les entreprises les plus vertueuses en matière de critères ESG indépendamment du secteur d‘activité afin de réduire les risques dans ces domaines, d’encourager les bonnes pratiques des émetteurs et d’obtenir une évaluation ESG moyenne élevée. Crédit Mutuel Asset Management s’est ainsi engagé dans une stratégie de labellisation ISR de fonds (plus de 50 fonds de la gamme labellisés à fin 2023). Au total, l’encours des fonds labellisés ISR représente ainsi 25,6 milliards d’euros à fin décembre 2023, soit 34 % de l’encours de Crédit Mutuel Asset Management.
De son côté, le groupe La Française propose une gamme de solutions durables dont une quinzaine de fonds labellisés ISR en réponse à la demande croissante des investisseurs particuliers et institutionnels et à ses objectifs fixés en tant qu’acteur engagé. L’encours des fonds labellisés ISR ou FNG atteint 8,4 milliards d’euros au 31 décembre 2023 (21 % des encours contre 9 % à fin 2022) .
Enfin, 39 % des actifs sous gestion de Banque de Luxembourg Investments(9) sont labellisés, ce qui constitue une reconnaissance gratifiante des efforts fournis dans le développement et la mise en place d’une approche ESG.
Des fonds responsables sont aussi proposés dans le cadre de l’assurance-vie dont certains bénéficient de labels. Des solutions clé en main comme le « Pack environnement 50 » permet aux assurés d’investir leur épargne à 50 % en fonds euros et à 50 % en unités de compte sur le fonds labellisé ISR CM-AM Sustainable Planet. Depuis 2023, la gestion pilotée durable permet quant à elle de choisir une allocation dans des fonds thématiques, avec l’accès à une dizaine de fonds et le choix entre trois profils. Les supports proposés sont majoritairement investis en actions de sociétés intégrant des critères ESG et intervenant dans les secteurs du changement climatique, des énergies durables ou de la création d’emplois.
Des actions de sensibilisation auprès des collaborateurs et des épargnants sur la finance responsable et durable sont régulièrement menées.
Pour les clients souhaitant donner du sens à leur épargne, le CIC offre plusieurs possibilités. Le CIC sollicite ainsi l’épargne des clients détenteurs d’un Livret de Développement et Solidaire (LDDS) pour financer les associations suivantes : Famille Rurale, Habitat et Humanisme, Emmaüs Connect, 60 000 Rebonds, France Active, Nos Quartiers ont des Talents (NQT), ATD Quart Monde, La Croix-Rouge Française, Les Restos du Cœur, l’ADIE, Médecins Sans Frontières.
Le CIC propose aussi le Livret d’Épargne Pour les Autres qui bénéficie du label Finansol. Les détenteurs de ce livret conservent la totale maîtrise de la disponibilité et de l’utilisation de leur épargne, tout en versant sous forme de don tout ou partie des intérêts (50, 75 ou 100 % des intérêts annuels) à une ou plusieurs associations partenaires qui œuvrent dans le domaine de l’urgence humanitaire (Action contre la Faim, Secours Catholique, Médecins du Monde), l’enfance (Association Petits Princes et UNICEF), le logement social (Fondation Abbé Pierre, Habitat et Humanisme) ou la recherche médicale (Institut Curie). La Carte pour les Autres permet de reverser à ces mêmes partenaires des dons liés aux achats payés avec cette carte.
Les clients du CIC peuvent aussi souscrire au fonds de partage CM-AM Partage labellisé Finansol qui soutient l’emploi. La moitié du résultat de ce fonds fait l’objet d’un don à l’association France Active. Cette association accompagne et finance les entreprises solidaires qui créent ou consolident des emplois, ainsi que les personnes en difficulté d’emploi qui créent leur entreprise.
Parmi la gamme ISR dédiée à l’épargne salariale Sociale Active labellisée par le Comité intersyndical de l’épargne salariale (CIES), plusieurs FCPE contribuent au développement et à l’accompagnement de structures de l’économie sociale et solidaire telles que ADIE, Autonomie & Solidarité, Croix-Rouge Française, Entreprendre pour Humaniser la Dépendance, invESS Ile-de-France, Initiative France, SIEL Bleu, France Active Investissement, etc.
En matière d’assurance-vie, les Assurances du Crédit Mutuel appliquent une politique ESG dans la gestion financière du fonds en euros. Plus de 80 fonds en unités de compte promouvant des caractéristiques environnementales et sociales ou intégrant un objectif d’investissement durable, leur permettant d’être classés en article 8 ou 9 selon le nouveau règlement européen Disclosure, sont proposés aux assurés en assurance-vie et épargne retraite. Plus d’une trentaine de ces supports en unités de compte bénéficient également des labels ISR, Greenfin ou Finansol. Tous ces supports ont été rigoureusement sélectionnés pour leurs objectifs environnementaux et/ou sociaux.
Le CIC compte 120 000 clients organisations à but non lucratif (OBNL) dans le réseau bancaire. Fin 2023, le CIC a renforcé son soutien aux associations sportives et culturelles de proximité en les exonérant des frais de fonctionnement (tenue de compte, carte bancaire, banque à distance, assurance moyen de paiement et bien sûr un conseiller dédié) liés à la gestion de leur compte (sous certaines conditions d’éligibilité).
Pour accompagner les associations dans leur projet, le CIC propose des solutions adaptées, notamment :
Comme indiqué précédemment, certaines associations bénéficient aussi du Livret et de la Carte d’Épargne Pour les Autres ainsi que du Livret de Développement Durable et solidaire que le CIC propose à sa clientèle.
Par ailleurs, le CIC noue des partenariats avec les associations dans divers domaines (cf. chapitre 3.5).
Le CIC veille à accompagner les clients qui traversent des situations de vie difficile, qu’elles soient structurelles, sociales ou conjoncturelles. Les dispositifs bancaires mis en place sont décrits dans le plan de vigilance au paragraphe 3.9.3.3. L’offre Service Accueil est spécialement conçue par le CIC pour les clients en situation de fragilité financière. Elle comprend un certain nombre de produits et services, permettant à la fois de gérer ses comptes, et de régler les dépenses de la vie quotidienne. Elle permet aussi de bénéficier de frais réduits sur les incidents de paiement.
À fin 2023, le nombre de packages souscrits par des clients détectés clientèle fragile au niveau du CIC a progressé de 9,5 % par rapport à 2022 (soit une augmentation de plus de 27 % en trois ans).
Afin que tous les clients aient accès à la propriété sans discrimination liée à la santé, le CIC a mis en place un dispositif solidaire et inédit sous certaines conditions(13) :
Les clients fidèles n’ont plus à remplir de questionnaire de santé pour l’acquisition de leur résidence principale :
Pour les clients déjà titulaires d’une assurance emprunteur (correspondant aux conditions requises) et faisant l’objet de surprimes ou d’exclusions dues à leur état de santé, elles sont supprimées depuis le 1er décembre 2021. Ce dispositif complète celui mis en place depuis 2022 par la loi dite Lemoine qui supprime le questionnaire de santé pour un crédit allant jusqu’à 200 000 euros par emprunteur pour un remboursement total prévu avant les 60 ans de l’assuré.
Par ailleurs, en lien avec l’objectif d’une couverture santé accessible à tous, les assurés des contrats complémentaire santé responsables des Assurances du Crédit Mutuel bénéficient, sans aucun frais supplémentaire, des dispositions « 100 % santé ». Ce dispositif permet un accès à des soins de qualité, pris en charge à 100 %, dans le domaine de l’optique, du dentaire et de l’audiologie.
Le CIC propose aussi une assurance dépendance qui permet aux populations fragiles de financer leurs besoins futurs en la matière ainsi qu’une offre obsèques pour trouver une solution au financement des funérailles des populations isolées à travers un mécanisme assurantiel et la garantie que celles-ci seront organisées selon leur volonté.
Le CIC s’attache aussi à proposer des solutions permettant au client de maîtriser son budget :
Des initiatives régionales viennent compléter des mesures comme le partenariat de CIC Ouest avec l’association pour la fondation CRESUS de défense des particuliers en difficultés financières pour permettre aux clients fragiles de bénéficier d’une aide, notamment dans la gestion de leur budget.
En matière de santé, par son activité bancassurance, le CIC propose des produits d’assurance santé, de prévoyance, de dépendance individuels pour les particuliers, les travailleurs non-salariés et collectifs pour les entreprises.
Les assurés bénéficient de services qui leur simplifient les démarches :
En matière de sécurité physique, le CIC propose un service de protection des biens et des personnes qui intègre une offre de détecteur de monoxyde de carbone télésurveillé, les intoxications à ce gaz représentant une des principales causes de décès accidentels par intoxication.
Par ailleurs, en matière d’assurance de biens, les sinistres auto et habitation peuvent être rapidement déclarés par une e-declaration 24 heures/24 sur ordinateur et/ou smartphone. Lors de fortes intempéries sur un secteur géographique, un dispositif d’accompagnement adéquat est mis en place avec les salariés et les experts du CIC, pour apporter tout le soutien nécessaire de façon personnalisée dans la déclaration de sinistre, la mise en place des indemnisations, le déblocage immédiat d’acomptes selon le degré d’urgence.
Dans le domaine de la sécurité informatique, des moyens importants sont déployés pour sécuriser les opérations bancaires et lutter contre la cybercriminalité. Depuis l’entrée en vigueur de la directive européenne révisée sur les services de paiement (DSP2), des solutions d’authentification forte sont proposées aux clients. Dans le cadre de la lutte contre la fraude concernant les transactions effectuées par carte via internet, les clients ont la possibilité, à partir de leur espace personnel (site ou application mobile), de suspendre l’utilisation de carte de paiement pour les opérations faites en vente à distance pendant la durée de son choix. Par ailleurs, les clients peuvent souscrire une carte à cryptogramme dynamique au dos de laquelle les trois chiffres du cryptogramme imprimés sont remplacés par un petit écran générant un nouveau code toutes les heures.
Le CIC veille à l’application des meilleurs pratiques en matière de transparence et de loyauté des pratiques afin de garantir des principes d’intégrité, d’honnêteté dans ses relations avec ses parties prenantes et en particulier ses clients.
En complément des dispositifs ci-dessous, le CIC met en œuvre un plan de vigilance (cf. paragraphe 3.9) qui vise à identifier et à prévenir les risques et atteintes graves aux droits humains, à l’environnement, à la santé et à la sécurité résultant de ses activités. Les actions d’atténuation et de prévention des risques y sont présentées dont celles vis-à-vis des clients.
Il est mis en œuvre par chaque entité de Crédit Mutuel Alliance Fédérale dont celles du CIC. Ce document de référence, annexé au règlement intérieur, reprend les principales dispositions conventionnelles, réglementaires et législatives en vigueur en matière de déontologie. Il rappelle les principes généraux que doivent respecter tous les salariés du groupe dans l’exercice de leurs activités tels que :
Il y est fait référence aux obligations des collaborateurs qui occupent des fonctions qualifiées de sensibles, notamment au sein des activités de marché, de la banque de financement, de la gestion de portefeuille et de l’analyse financière, exposant leurs titulaires à se trouver en situation de conflits d’intérêts ou à détenir des informations privilégiées. Ils sont soumis à cet égard à des règles encadrant et limitant leurs transactions personnelles sur instruments financiers.
La dernière version du recueil de déontologie en vigueur actualisée début 2023, a été adoptée au terme du processus légal de consultation des partenaires sociaux. Elle comporte, notamment depuis 2018, un chapitre dédié à la lutte contre la corruption qui constitue le code de conduite en la matière.
La hiérarchie est appelée à veiller au respect de ces principes dont l’application fait l’objet de vérifications régulières par les services de contrôle et de conformité.
S’agissant de la fraude interne et externe, le montant des sinistres liés pour les entités du CIC a atteint 15,5 millions d’euros en 2023 [SOT101].
Le CIC a mis en place un dispositif de détection, de prévention et de lutte contre la corruption conforme à la loi n° 2016-1691 du 09/12/2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (loi Sapin II) qui s’appuie sur un ensemble de procédures internes et d’actions spécifiques :
Ce dispositif s’appuie par ailleurs sur un régime disciplinaire intégré au règlement intérieur permettant de sanctionner les salariés de la société en cas de violation des règles internes.
L’engagement de lutter contre toute corruption dans le groupe et de ne tolérer aucun acte de ce type est porté à la connaissance des collaborateurs, de la clientèle et des partenaires commerciaux. Il figure dans la politique de lutte contre la corruption qui s’applique à tous les salariés, techniciens ou cadres, à tous les dirigeants ainsi qu’aux personnes extérieures mises à la disposition de l’entreprise.
La direction de la conformité est notamment chargée de s’assurer du déploiement des procédures de prévention et de lutte contre la corruption, de la vérification de leur respect, d’organiser, en s’appuyant sur les services compétents, les investigations en cas de soupçon et de répondre aux interrogations des collaborateurs sur des situations potentielles ou réelles en lien avec la corruption. La conformité dispose d’une indépendance propre et des moyens nécessaires pour remplir sa mission en toute impartialité.
Le CIC met également en œuvre un dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme conforme aux exigences légales et réglementaires, et adapté aux risques générés par les différentes activités exercées en France et à l’étranger. Ce dispositif comprend un corps de procédures et des outils mis en œuvre par des collaborateurs formés à la détection des opérations suspectes. Il est soumis à des contrôles internes approfondis et fait l’objet d’évaluations régulières de la part des autorités de tutelle.
Dans ce contexte, le CIC s’attache à respecter les exigences réglementaires qui consistent à :
Le CIC interdit toute relation directe ou indirecte avec des sociétés de domiciliation offshore ou avec des cabinets de conseil proposant des structures offshore. Il est interdit également de conseiller de telles sociétés ou cabinets à la clientèle.
Le CIC met en œuvre, tant en France que dans les États étrangers où il est établi, l’ensemble des réglementations visant à améliorer le respect des obligations fiscales à l’échelle internationale et à permettre la transparence fiscale, dont la directive 2011/16/UE du 15/02/2011 relative à la coopération administrative dans le domaine fiscal « directive DAC 1 » telle que modifiée, notamment, par la directive 2014/107/UE du 09/12/2014 relative à l’échange automatique d’informations (EAI) sur les comptes financiers selon une norme commune de déclaration « directive DAC 2 » et par la directive 2018/822/UE du 25/05/2018 concernant l’échange automatique et obligatoire d’informations dans le domaine fiscal en rapport avec les dispositifs transfrontières devant faire l’objet d’une déclaration « directive DAC 6 ».
Le CIC met également en œuvre la règlementation américaine dite FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act) aux termes des accords intergouvernementaux (InterGovernmental Agreement - IGA) signés par les États-Unis avec les autres États, dont l’IGA entre la France et les Etats-Unis signé le 14/11/2013 en vue d’améliorer le respect des obligations fiscales à l’échelle internationale et de mettre en œuvre la loi relative au respect des obligations fiscales concernant les comptes étrangers.
Par ailleurs, le CIC s’est doté de politiques sectorielles dont une politique concernant la clientèle banque privée qui :
En outre, le CIC interdit toute entrée en relation avec une personne domiciliée dans un État qui ne met pas en œuvre l’échange automatique de renseignements susvisé, sauf exception dûment validée selon une procédure strictement contrôlée. Les entrées en relation avec des personnes politiquement exposées (PPE) domiciliées dans un tel pays ne sont pas autorisées dans tous les cas.
Le CIC n’a pas d’établissement et n’exerce pas d’activité dans un État ou territoire non coopératif (ETNC) sur le plan fiscal, appartenant à la liste établie par la France en application des dispositions de l’article 238-0 A du Code Général des Impôts (CGI) ou celle établie par l’Union européenne.
Le CIC met en œuvre, tant en France que dans les états étrangers où il est implanté, l’ensemble des législations et réglementations fiscales en matière de prix de transfert, c’est-à-dire l’obligation, conformément aux principes de l’OCDE, d’appliquer un prix de pleine concurrence aux opérations réalisées entre entités du groupe établies dans des États différents :
Crédit Mutuel Alliance Fédérale a adopté une politique interne d’entrée en relation applicable dans toutes ses entités en France et à l’étranger.
Ainsi, le CIC accompagne ses clients dans la réalisation de leurs projets en étant attentif à la gestion des risques, notamment le risque de réputation. Dans cette perspective, il refuse par principe toute relation avec des tiers dont on peut raisonnablement penser qu’ils réalisent ou font la promotion, explicite ou implicite, de pratiques illégales ou contraires à ses valeurs, telles que :
En outre, pour les risques particuliers qu’elles génèrent pour la banque, les relations avec des personnes physiques ou morales en lien avec certaines activités ne sont pas acceptées comme la prostitution ou la pornographie, les sectes, la voyance ou l’astrologie, le commerce des armes, etc.
Plus généralement, la banque ne poursuit pas de relations avec des tiers lorsque l’intérêt économique ou social et/ou la proximité locale ou régionale, n’apparaissent pas évidents, mais également lorsque les conditions de transparence ou de confiance ne sont pas (ou plus) réunies.
Le dispositif existant en matière de gestion des opérations et des clients situés dans les pays jugés « sensibles » a été renforcé depuis 2016.
La direction de la conformité est chargée d’identifier, établir et diffuser au sein de Crédit Mutuel Alliance Fédérale des listes de pays selon leur degré de sensibilité : verte (risque faible), orange (risque standard), rouge (risque élevé et procédure renforcée) et noir (risque très élevé).
L’objectif est de définir des diligences progressives ou des interdictions relatives aux entrées en relation avec les clients qui résident dans les pays concernés.
En complément des critères réglementaires utilisés dans le cadre de la méthodologie de classement (pays listés par le GAFI - Groupe d’action financière, pays tiers à haut risque listés par l’UE, etc.), les pays qui ne pratiquent pas les échanges automatiques d’information selon les normes de l’OCDE sont classés en liste rouge. Pour ces pays, les entrées en relation ne sont pas autorisées sauf exception dûment validée selon une procédure strictement contrôlée. Les entrées en relation avec des personnes politiquement exposées (PPE) domiciliées dans un pays de la liste rouge sont soumises à une procédure stricte d’acceptation par exception.
Il est interdit d’entretenir des relations directes ou indirectes avec des sociétés de domiciliation offshore, avec des cabinets de conseil proposant des structures offshore, ou de les conseiller à la clientèle.
La loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 a créé un régime particulier pour les représentants d’intérêts, modifié par la loi du 21 février 2022 « 3DS », supervisé par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), prévoyant :
La procédure-cadre du groupe Crédit Mutuel, appliquant la réglementation en vigueur relative aux représentants d’intérêts, établie sous l’égide de la CNCM, est le document de référence qui s’applique uniformément aux différents groupes régionaux le composant. Le secrétariat général de la CNCM a en charge l’inscription des entités répondant aux critères requis sur le répertoire numérique de la HATVP ainsi que l’envoi à la HATVP des rapports annuels respectifs.
Indicateurs publication | Intitulé | 2023 | 2022 | Commentaire |
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Impact territorial, économique et sociétal | ||||
Impact territorial | ||||
SOT01 | Nombre de points de vente Réseau bancaire | 1 714 | 1 749 | - |
SOT01A | Autres points de vente France | 1 | 1 | Banque Transatlantique (périmètre couvert par la DPEF) |
SOT01B | Autres points de vente à l’étranger | 3 | 3 | Banque de Luxembourg (périmètre couvert par la DPEF) |
Marché des associations | ||||
SOT40 | Nombre d’OBNL clientes (associations, syndicats, comités d’entreprises,…) | 120 445 | 125 879 | Réseaux bancaires et Banque Transatlantique. Donnée 2022 revue. |
Impact environnemental | ||||
SOT63 | Nombre des Eco-prêts à taux zéro accordés dans l’année | 6 977 | 5 670 | - |
SOT65 | Montant total des Eco-prêts à taux zéro accordés dans l’année (milliers d’euros) | 100 273 | 76 516 | Production annuelle (encours fin de mois). Volume des crédits accordés aux clients en formule de prêts à taux zéro pour le financement de constructions neuves, sous certaines conditions, de rénovations et livraisons à l’état neuf, de travaux d’extension ou surélévation. |
SOT69 | Montant total de projets financés énergie renouvelable (professionnels et agriculteurs) (milliers d’euros) | 115 460 | 111 673 | Projets de financement d’installations ou systèmes d’énergie renouvelable, effectivement réalisés sur l’année civile auprès des professionnels, des agriculteurs et des petites entreprises. Donnée 2022 revue. |
Épargne Financière responsable | ||||
ISR et ESG (CM Asset Management, La Française et Banque de Luxembourg Investments SA) | ||||
SOT28LNOV | Encours ISR avec label (ISR,Luxflag ou Towards Sustainability) (millions d’euros) | 39 304 | 30 886 | - |
Encours des produits classés article 8 SFDR (produits prenant en compte la promotion de caractéristiques sociales ou environnementales dans leur processus d’investissement) (en millions d’euros) | 83 112 | 77 310 | - | |
Encours produits classés article 9 SFDR (produits poursuivant un objectif d’investissement durable) (millions d’euros) | 20 986 | 17 483 | - | |
Part des encours classés articles 8 ou 9 SFDR | 80,4% | 74,3 % | - | |
SOT29 | ISR - Politique de votes - Taux d’approbation des résolutions | 76,3% | 74,6 % | - |
SOT29-RP | ISR - Politique de votes - Nombre de résolutions présentées | 28 498 | 27 146 | - |
SOT29-RA | ISR - Politique de votes - Nombre de résolutions approuvées | 21 745 | 20 261 | - |
SOT30 | ISR - Politique de votes - Nombre d’AG auxquelles la société a participé | 1 801 | 1 719 | - |
Épargne salariale solidaire (milliers d’euros) | ||||
SOT37LCIES | Encours de l’épargne salariale solidaire bénéficiant du label CIES | 603 593 | 495 013 | - |
Épargne solidaire | ||||
SOT36 | Encours Livret LDDS (millions d'euros) | 7 133 | 6 397 | - |
SOT33LFinansol | Encours d’épargne sur des produits bénéficiant du label FINANSOL (milliers d'euros) | 39 067 | 57 651 | - |
SOT35 | Montant reversé aux associations venant des produits solidaires (milliers d'euros) | 232 | 120 | - |
Qualité de service et relation clientèle | ||||
Médiation | ||||
SOT75 | Nombre de dossiers éligibles en médiation bancaire | 399 | 365 | Dossiers reçus par le service relation clientèle en France dont l’issue est à trouver dans le cadre de la médiation. |
SOT77 | Nombre de décisions favorables au client en médiation bancaire | 136 | 119 |
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SOT78 | Pourcentage de décisions favorables ou partiellement favorables au client | 36% | 36 % |
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Indicateurs d’impact économique (millions d’euros) | ||||
SOT84 | Crédit à l’habitat | 108 811 | 103 999 | Donnée 2022 revue |
Dont particuliers | 75 927 | 73 717 | Donnée 2022 revue | |
SOT85 | Crédit à la consommation | 7 051 | 6 619 | - |
Dont particuliers | 5 679 | 5 342 | - | |
SOT86 | Prêt d’équipement | 55 344 | 52 559 | Donnée 2022 revue |
Dont entreprises | 28 573 | 26 905 | - | |
Dont professionnels | 20 257 | 19 091 | - | |
Dont agriculteurs | 2 532 | 2 328 | - | |
Dont OBNL | 780 | 838 | - | |
Dont particuliers | 2 874 | 3 060 | - | |
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Une politique achat groupe encadre les relations du CIC avec ses fournisseurs et une charte des achats durables et responsables est proposée à la signature aux fournisseurs. L’ensemble du dispositif est décrit dans la présentation 3.9.3.2 / Les procédures d’évaluation de la situation des fournisseurs et des sous-traitants.
Le CIC s’engage à respecter les droits de l’homme, en particulier les droits couverts par les principales Conventions de l’OIT, notamment dans la promotion de l’égalité des chances en tant qu’employeur et dans le cadre de la protection de données personnelles.
La Banque Transatlantique est partenaire de l’Association française pour les Nations Unies (AFNU), qui œuvre en faveur de la paix, de la sécurité internationale et promeut, notamment la défense des droits de l’homme. Le CIC est aussi actif dans le domaine de la solidarité, santé, social, de l’éducation (cf. paragraphe 3.5.1.4).
La démarche du CIC s’inscrit dans celle de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, membre actif du collectif d’entreprises pour une économie plus inclusive en France.
Ainsi fin 2023, le CIC Nord Ouest a lancé la 2e édition de la Boost Academy pour accompagner les jeunes de 18 à 25 ans de la région Hauts-de-France ou Normandie, ayant un projet de création d’entreprise ou d’association existant ou en phase de lancement, et un parcours de vie méritant. Les 12 lauréats sélectionnés pour intégrer la promotion Boost Academy bénéficient d’un programme d’accompagnement personnalisé sur trois mois, d’une dotation de 3 000 euros, d’une enveloppe de financement de 200 000 euros à répartir entre les 12 projets et d’un espace de travail mis à leur disposition en fonction de leurs besoins.
Par ailleurs, des partenariats favorisant l’insertion ont été maintenus ou développés, parmi ceux-ci :
Bénéficiaires | Objectifs | Partenaires |
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60 000 Rebonds | Accompagner les entrepreneurs post-liquidation à rebondir vers un nouveau projet d’activité. | CIC Est et CIC Ouest |
La Cravate Solidaire | Permettre à des personnes en situation de précarité de réussir leurs entretiens d'embauche dans les meilleures conditions. | CIC Nord Ouest |
Association Clubhouse France | Œuvrer pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap psychique. | CIC Ouest |
En 2023, le CIC a lancé la 4e édition des CIC Start Innovation Business Awards, un concours d’appel à projets multirégional avec des finales régionales puis une finale nationale. Il s’agit de faire émerger et valoriser les start-up et PME ayant les meilleurs projets innovants. Trois prix ont été remis par chaque jury régional, puis trois au niveau national : Scale(14) (dédié aux start-up en fort développement), Impact (pour les entreprises avec un impact positif sur l’écosystème ou l’environnement) et Start (pour les jeunes pousses). Cette année encore, le CIC a souhaité valoriser tout particulièrement les entreprises qui s’engagent pour la société et l’environnement.
Au-delà des prix, ce concours représente pour les participants une vraie occasion de grandir et de se faire connaître via les échanges avec le jury constitué de grands clients et d’acteurs influents de l’écosystème, les experts comme les investisseurs de Crédit Mutuel Equity, ou entre pairs avec la présence des acteurs de l’écosystème innovation des régions.
Le montant total des lignes mises à disposition de l’ADIE par les six banques pour financer les micro-entrepreneurs atteint 9,1 millions d’euros en 2023 en hausse de 18 % par rapport à l’année 2022. Dans les Hauts-de-France, le CIC est le premier refinanceur de l’activité de l’ADIE. Par ailleurs, le CIC a soutenu et relayé les campagnes de communication en faveur de l’accompagnement à l’entrepreneuriat.
Le CIC entretient des relations privilégiées avec Initiative France et participe activement aux actions tant au niveau national que local. Les six banques accompagnent les projets des entrepreneurs en complétant les prêts d’honneur. Le CIC est aussi partenaire de France Active.
De son côté, la Banque de Luxembourg accompagne Microlux, première institution de microfinance au Luxembourg.
En 2023, parmi les projets financés par le département financement de projets du CIC :
Les projets financés en énergies renouvelables sont décrits en 3.7.4.3. Tous les projets financés répondent strictement aux normes environnementales du pays d’implantation. Ces financements font l’objet d’une procédure d’évaluation interne, incluant des critères ESG décrite dans le plan de vigilance (paragraphe 3.9.3.3).
Le CIC s’implique dans des initiatives sociales et solidaires. Quelques exemples dans différents domaines :
Bénéficiaires | Objectifs | Partenaires |
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Fondation Hospices Civils de Lyon | Accélérer la recherche et l’innovation médicale, l’accueil, le confort à l’hôpital et l’accompagnement des malades et de leurs proches. | CIC Lyonnaise de Banque (membre fondateur) |
Fondation d’entreprise Thérapie Génique en Pays de Loire | Développer la recherche dans le domaine de la thérapie génique. | CIC Ouest (membre fondateur) |
Bénéficiaires | Objectifs | Partenaires |
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Fonds de dotation La Sauvegarde du Nord | Soutenir le dispositif social Pro’Pause qui accompagne des personnes en situation de grande précarité et en rupture avec les dispositifs existants dans le cadre d’un lieu de vie innovant à dimension collective. | CIC Nord Ouest |
Association Les Foulées du Sourire | Lutter contre les violences conjugales. | CIC Est |
Bethesda Care Services | Financer des bourses d'études | CIC Singapour |
DreamTeam du FC Basel 1893 | Permettre à des personnes porteuses d’un handicap moteur ou mental de jouer au football et de prendre part à la vie associative. | CIC Suisse |
Les entreprises du groupe vont parfois au-delà du partenariat, du versement sous forme de dons (avec l’achat de jouets neufs destinés aux hôpitaux par exemple) ou de la collecte de dons, avec un souhait d’impliquer les collaborateurs dans les événements organisés par les associations. Par exemple : en participant à des courses comme celle organisée par CIC Ouest par l’association Toit à Moi en faveur des personnes sans-abri.
De son côté, CIC Lyonnaise de Banque a mis en place un système d’abondement, par l’entreprise, des dons des collaborateurs, qu’il s’agisse de don de jours ou de don de temps. Le don de jours de congés payés a été déployé en 2019. Chaque jour donné par le salarié est valorisé et abondé monétairement, puis ces dons sont versés au Fonds de dotation, L’Entreprise des Possibles (collectif d’entreprises de la métropole de Lyon lancé cette année, en faveur des personnes sans abri ou en grande précarité).
Bénéficiaires | Objectifs | Partenaires |
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ARELI | Programme Émergence d’accompagnement pédagogique et de financement de bourses d’études supérieures. | CIC Nord Ouest |
Association Coup de Pouce | Favoriser la réussite scolaire pour tous. | CIC Lyonnaise de Banque |
Institut Télémaque | Agir pour l’égalité des chances dans l’éducation en accompagnant des jeunes de milieux modestes dès le collège. | Banque Transatlantique |
Parallèlement, le CIC soutient de nombreux établissements d’enseignement supérieur (SOT44). Ces partenariats peuvent être renforcés par l’apport de compétences utiles aux étudiants : conseil au niveau de l’entretien d’embauche, réunion d’informations sur la création d’entreprises.
Le CIC Sud Ouest a lancé en 2020 le premier diplôme exclusivement dédié à la finance verte en France délivré par l’université de Montpellier. La banque a souhaité s’associer à ce projet de finance climatique pour être acteur de cette transition mondiale vers une économie bas carbone. Un engagement qui se traduit par des participations croisées d’experts au sein des cours dispensés par l’université, mais aussi par un renforcement en général des liens de la banque avec l’université.
Le CIC participe également à des forums emploi, transmet des propositions de stages auprès d’établissements d’enseignement supérieur et forme des apprentis et des alternants.
En complément de ces initiatives, le CIC soutient la Fondation Crédit Mutuel Alliance Fédérale qui encourage et promeut des initiatives d'intérêt général visant à lutter contre le changement climatique et ses impacts sur la santé ou favorisant l'inclusion sociale et l'accès de tous à la culture.
Le mécénat de compétence est présent dans le groupe : plusieurs entités comme le CIC Sud Ouest et le CIC Ouest sont engagées auprès de l’association Nos Quartiers ont des Talents qui accompagne individuellement et efficacement les jeunes diplômés issus de milieux sociaux modestes vers l’emploi.
Dans un autre domaine, des collaborateurs de CIC Sud Ouest participent au développement des projets Big Nature (plantations participatives d’arbres et d’arbustes en milieu agricole selon la méthode de l’agroforesterie), et aux Tablées engagées, projets développés par l’association Big Ensemble.
Depuis cinq ans, CIC Lyonnaise de Banque mène l’opération Mon agence CIC, Solidaire et Engagée. Ce concours entre agences a pour objectif de participer à des actions solidaires et sociales de proximité ou en faveur de l’environnement. Cette action est déployée dans le réseau grand public, et depuis un an, dans le réseau dédié aux entreprises. Les agences les plus performantes reçoivent chacune mille cinq cents euros, à offrir à une association ayant une activité en lien avec la RSE et implantée localement.
Les collaborateurs de la Banque de Luxembourg qui s’impliquent dans des projets dans le domaine de la solidarité et de l’éducation peuvent solliciter le comité hëllef hëllefen (aider à aider) de la banque pour obtenir un soutien. De manière générale, la Banque de Luxembourg veille à maintenir, dans tout partenariat, un équilibre entre soutien financier et mécénat de compétences. Ces associations ont pu en bénéficier : la Croix-Rouge luxembourgeoise, Fondation Écouter pour Mieux s’Entendre et l’ONG Friendship Luxembourg, notamment au niveau de la gouvernance, de la communication, du fundraising et du risk management.
Le CIC poursuit sa mobilisation pour contribuer au maintien du lien à la culture pour tous.
Partenaires depuis 2003, le CIC et l’Hôtel national des Invalides (musée de l’Armée) continuent leur collaboration dans l’objectif de préserver et promouvoir le patrimoine historique, architectural et culturel. Cette collaboration s’inscrit dans les objectifs sociétaux du CIC et de son statut d’entreprise à mission. Elle permet de consolider la transmission et la valorisation de l’histoire et du patrimoine militaire de la France, en direction du plus grand nombre, notamment du jeune public. Le CIC accompagne activement le musée de l’Armée tant dans ses actions patrimoniales (travaux de restauration ou de rénovation, acquisitions d’œuvres d’art) et culturelles (concerts, saison musicale) que pour toutes ses expositions temporaires (en 2023 La Haine des clans et Victoire ! La fabrique des héros).
Le CIC est aussi fondateur du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence qui a atteint une notoriété internationale et a un fort impact économique local depuis sa création en 2013.
Le partenariat du CIC avec les Victoires de la Musique Classique permet de faire connaître de jeunes virtuoses au grand public en leur donnant l’occasion de se produire dans le cadre de la saison musicale des Invalides et sur de nombreuses scènes en France.
Par ailleurs, depuis 2005, le CIC met un violoncelle de Francesco Goffriller fabriqué en 1737 à la disposition d’Ophélie Gaillard, lauréate Révélation soliste instrumental des Victoires de la Musique Classique en 2003.
Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de Lyon pour l’art contemporain, CIC Lyonnaise de Banque soutient tous les deux ans la production d’une œuvre par un jeune artiste, ensuite exposée au siège de la banque en tant qu’exposition associée de la Biennale.
Exemples de projets culturels | Bénéficiaires | Mécènes/Partenaires |
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Beaux-Arts | ||
Soutien au musée – Participation à des expositions temporaires | Ville de Roubaix – La Piscine, musée d’art et d’industrie André Diligent | CIC Nord Ouest |
Projet scientifique et culturel du musée | Musée de Pont-Aven | CIC Ouest |
Préservation du patrimoine et enrichissement des collections du Musée des Beaux-Arts de Lyon | Musée Saint-Pierre/Musée des Beaux-Arts de Lyon | CIC Lyonnaise de Banque |
Musique | ||
Projets musicaux | Opéra de Lille | CIC Nord Ouest |
Projets musicaux | Opéra National du Rhin de Strasbourg | CIC Est |
Festival international de musique Besançon Franche-Comté | Festival international de musique Besançon Franche-Comté | CIC Est |
Festival International d’art lyrique d’Aix-en-Provence | Association pour le Festival d’Aix-en-Provence | CIC Lyonnaise de Banque |
Concerts classiques à des fins sociales, culturelles et pédagogiques | La Folle journée de Nantes | CIC Ouest |
Projets artistiques | Opéra National de Bordeaux | CIC Sud Ouest |
Projets musicaux | Collegium Musicum Basel | CIC Suisse |
Concerts | Philharmonie - Orchestre Philarmonique de Luxembourg | Banque de Luxembourg |
Théâtre | ||
Théâtre Impérial de Compiègne | Centre d’animation culturelle de Compiègne et du Valois | CIC Nord Ouest |
Grenier Théâtre de Toulouse | ASSOC le Nouveau Grenier | CIC Sud Ouest |
Théâtre Mogador | Stage Entertainment France | CIC en Ile de France |
Histoire et événements culturels | ||
Festival Les Rendez-vous de l’histoire – Gouverner – Cycle de rencontres l’économie aux Rendez-vous de l’histoire – Prix du Roman historique – Prix Coup de Cœur des lecteurs de la banque | Fonds de dotation des Rendez-vous de l’Histoire | CIC Ouest |
Architecture et défense du patrimoine | ||
Événements culturels sur les thèmes de l’architecture, de l’ingénierie, de l’urbanisme, de l’histoire de l’architecture et du patrimoine ainsi que d’autres disciplines impliquées dans l’acte de construire | Luxembourg Center for Architecture | Banque de Luxembourg |
Soutien à la conservation du site de Fourvière. | Fondation Fourvière | CIC Lyonnaise de Banque |
Cinéma | ||
Festival du film de Sarlat | Festival du film de Sarlat | CIC Sud Ouest |
Festival Sport, Littérature et Cinéma | Institut Lumière | CIC Lyonnaise de Banque |
Festival du cinéma espagnol à Nantes | Festival du Cinéma espagnol de Nantes | CIC Ouest |
Des initiatives sont lancées et des partenariats noués pour faciliter l’accès à la vie culturelle de tous :
Par ailleurs, tant sur le plan national que régional, les collaborateurs peuvent bénéficier de visites gratuites ou de réductions tarifaires pour des représentations, des visites de musées, des concerts. Les partenariats peuvent aussi offrir l’occasion d’accueillir au sein de la banque une exposition ou une œuvre d’art ou de faire découvrir des œuvres aux collaborateurs au travers de visites privées. Enfin, des rencontres peuvent aussi être organisées pour les collaborateurs avec des associations.
Le CIC est aussi attaché aux valeurs véhiculées par le sport et soutient de nombreuses manifestations ou associations sportives régionales. Des partenariats sont signés avec des structures nationales dont la Fédération Française de Natation pour ses missions de pédagogie, de sécurité, de développement du bien-être auprès des publics et la Fédération Française de Cyclisme, la pratique du vélo étant reconnue comme un enjeu de société majeur aussi bien sur le plan de la santé que sur le plan de l’écologie. Des partenariats sont signés en région comme celui de CIC Lyonnaise de Banque avec la course CIC-Mont Ventoux, le CIC Nord Ouest avec les 4 jours de Dunkerque, le CIC Ouest avec les 4 jours CIC de Plouay et le CIC Sud Ouest avec le CIC Tour Féminin International des Pyrénées.
Le CIC Ouest s’implique par ailleurs au niveau du basket avec un partenariat au niveau de la formation des salariés et des bénévoles, une aide aux familles en difficulté pour le financement du pôle espoir, le développement de la pratique sportive avec la ligue régionale du basketball des Pays de la Loire, un partenariat pour différents projets avec l’ADA Blois Basket dont l’organisation d’actions éducatives et d’insertion par le sport. L’accompagnement des jeunes sportifs est également au cœur du mécénat porté par le CIC Ouest en faveur du centre de formation au cyclisme sur route de l’UCNA (Union Cycliste Nantes Atlantique).
Partenaire des grands rendez-vous de la voile depuis l’officialisation de son partenariat titre sur « The Transat CIC » en 2020 et 2024, le CIC a renforcé son engagement en devenant partenaire titre de la CIC Normandy Channel Race en 2021 et jusqu’en 2026. Le CIC est également le partenaire principal de la légendaire Route du Rhum Destination Guadeloupe pour les éditions 2022 et 2026.
En 2023, le CIC s’associe en tant que partenaire fondateur à The Famous Project, un défi sportif, humain et planétaire mené par la navigatrice Alexia Barrier qui s’attaquera en 2025 avec un équipage 100 % féminin à la conquête du trophée Jules Verne.
Ces partenariats dans la course au large mettent en avant l’esprit d’entreprise, de performance technologique et la force du collectif qui sont les valeurs fondamentales du CIC.
Indicateurs publication | Intitulé | 2023 | 2022 | Commentaire |
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Impact territorial, économique et sociétal | ||||
Mécénat | ||||
SOT52 | Budget global dédié au mécénat et sponsoring (millions d’euros) | 35,6 | 15,1 | 2023 : dividende sociétal inclus |
Microcrédit |
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Microcrédit professionnel intermédié – ADIE | ||||
SOT16 | Nombre de dossiers traités | 2 322 | 2 360 | - |
SOT17 | Montant des lignes de crédit mises à disposition (euros) | 9 100 000 | 7 725 000 | Donnée 2022 revue. |
Microcrédit professionnel intermédié – France Active Garantie (FAG) | ||||
SOT19A | Nombre de nouveaux microcrédits financés | 687 | 774 | - |
SOT20A | Montants des garanties (euros) | 19 122 713 | 21 315 897 | - |
Microcrédit professionnel intermédié – Initiative France | ||||
SOT22 | Nombre de prêts bancaires complémentaires accordés | 2 064 | 2 157 | - |
SOT23 | Montant des prêts bancaires complémentaires accordés (euros) | 197 591 000 | 208 952 000 |
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Au 31 décembre 2023, le CIC compte 20 019(16) salariés inscrits.
L’engagement, l’implication des collaborateurs sont des facteurs clés de réussite du développement du groupe et de ses performances financières. La politique sociale du CIC vise à créer les conditions pour accompagner au mieux les transformations profondes qui impactent les métiers du groupe et à permettre de relever les défis financiers, réglementaires et comportementaux en favorisant le développement des carrières et le bien-être au travail.
Les informations qui suivent portent sur les entités du CIC en France, sauf mention explicite.
Le CIC est soucieux d’offrir à l’ensemble de ses collaborateurs les mêmes possibilités dans l’emploi, et ce, dès le recrutement et tout au long de leur carrière. En décembre 2021, un accord de groupe en faveur des salariés en situation de handicap et des salariés proches aidants a été signé. Cet accord, applicable aux banques du CIC réaffirme l’engagement de la direction en faveur de la diversité et de l’inclusion, et s’inscrit dans le prolongement de la charte relative à la lutte contre les discriminations, à la promotion de la diversité, à l’insertion ainsi qu’au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés au sein du groupe qui existe depuis juin 2016.
L’interdiction et la lutte contre toute forme de discrimination (SOC69), le respect de l’équité professionnelle entre les femmes et les hommes (SOC56) font partie des engagements du CIC.
En outre, dans le cadre du nouvel accord conclu en 2023 sur la gestion des emplois et des parcours professionnels dans les entreprises relevant de la Convention de Groupe (GEPP) dont celles du CIC, Crédit Mutuel Alliance Fédérale entend renforcer ses valeurs d’inclusion, d’égalité et de promotion de la diversité déjà engagées depuis plusieurs années et ainsi consolider son statut d’employeur de référence, socialement responsable. L’accélération par Crédit Mutuel Alliance Fédérale de ses politiques d’emploi inclusives, en matière de recrutement et de gestion de carrière constitue un axe de l’accord.
Le CIC mène une politique volontariste et ambitieuse en matière de diversité et d’inclusion pour lutter contre les discriminations et promouvoir l’égalité des chances et de traitement. Cette démarche s’inscrit au cœur de la raison d’être de Crédit Mutuel Alliance Fédérale que le CIC a fait sienne Ensemble, écouter et agir, et s’incarne plus particulièrement dans la 2e mission de son statut d’entreprise à mission Banque de tous, clients et salariés, agir pour chacun et refuser toute discrimination ». Le CIC bénéficie de l’engagement de Crédit Mutuel Alliance Fédérale qui a signé l’initiative #StOpE pour lutter durablement contre le sexisme ordinaire en entreprise.
Le CIC se positionne comme un acteur engagé et actif en faveur des jeunes en développant sur tout le territoire des initiatives pour favoriser l’alternance et l’accès de ces jeunes au monde de l’entreprise. Ainsi, le CIC a recruté 528 alternants en 2023.
Le CIC bénéficie également de l’engagement de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, membre fondateur du Collectif des entreprises pour une économie plus inclusive, aux côtés de 38 grandes entreprises, qui mène depuis 2018 des actions en faveur de l’inclusion des jeunes sur les dix territoires : la Seine-Saint-Denis, Strasbourg, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rouen, Lille, Toulouse, Nantes et Grenoble. Sur chacun de ces territoires, le CIC participe activement à un certain nombre d’initiatives, par exemple le CIC Est au Forum pour l’Avenir qui s’est tenu à Strasbourg en mars 2023. Cette journée a permis à plus d’une centaine de jeunes, âgés de 16 à 30 ans, issus de quartiers prioritaires de la ville ou de zones rurales de bénéficier de conseils dans leurs démarches pour accéder au monde professionnel.
Engagé en faveur des quartiers et des territoires, le CIC poursuit son accompagnement au plus près des acteurs de terrain avec des associations comme Nos Quartiers ont du Talent, l’Institut Télémaque, ou Sport dans la Ville. Des actions sont ainsi mises en place dans les entreprises du groupe pour :
Des actions de formation à la non-discrimination auprès des recruteurs sont menées. Plus largement, le CIC participe à l’engagement de Crédit Mutuel Alliance Fédérale de former en 2022, 100 % de ses collaborateurs et collaboratrices à la non-discrimination. Un module de formation « Prévenir les discriminations et favoriser la diversité » a été déployé sur le dernier trimestre 2022 comportant un autodiagnostic et un e-learning. 98 % des collaborateurs inscrits (hors absents longue durée) ont terminé leur formation en 2022 et 2023.
En janvier 2023, le dispositif de signalement a été renforcé par la mise à disposition d'un outil de signalement accessible directement sur l'intranet. Cet outil permet à chaque collaborateur du groupe d’exercer leur droit d’alerte afin de protéger leurs intérêts et/ou ceux de l’entreprise. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires ainsi que du recueil de déontologie du CIC. Une messagerie dédiée avec une équipe restreinte a été mise en place au niveau de la DRH Groupe pour traiter les signalements reçus.
Des initiatives locales sont également menées. Ainsi, la Banque de Luxembourg(17) est signataire de la charte de la diversité Lëtzebuerg dont l’objectif est d’inciter les entreprises à respecter et à promouvoir la diversité.
Concernant l’égalité de traitement, des mesures sont prises en faveur de l’égalité hommes/femmes.
L’égalité salariale est l’un des leviers de la parité, associée à un plan de développement des carrières des femmes. Depuis plusieurs années, dans le cadre des nominations des postes d’encadrement supérieur et de direction, le CIC attache une grande importance à la nécessaire parité des candidatures. En matière de formation, aucune session de l’école des Directrices et des Directeurs ne démarre sans avoir la parité.
La féminisation des postes d’encadrement est un objectif majeur de Crédit Mutuel Alliance Fédérale qui se matérialise par un des indicateurs humain et mutualiste du plan stratégique révisé ensemble#nouveaumonde, plus vite, plus loin ! L’ambition est d’atteindre l’égalité femmes/hommes d’ici à 2023 dans les postes d’encadrement (emploi de cadres incluant notamment les postes de directeurs/directrices de caisses du réseau Crédit Mutuel et/ou d’agences du réseau CIC) et de gouvernance (membres des comités de direction des entités du groupe relevant du socle social commun). Au niveau des entités françaises du CIC relevant du socle social commun, les femmes représentent 31 % des membres des comités de direction et 49 % des cadres au 31 décembre 2023.
Par ailleurs, depuis 2019, les entreprises de 50 salariés ou plus doivent mesurer et publier leur situation au regard d’une série d’indicateurs dont il ressort une note globale appréciée sur 100 points ; en deçà du seuil de 75 points, elles ont l’obligation de mettre en œuvre des mesures correctives. Pour les six banques CIC, la note en 2023 (au titre de 2022) varie entre 77 et 92 points. Cinq banques ont une note supérieure à 85 points.
En outre, un accord de Groupe portant sur l’égalité salariale a été conclu le 21 février 2022. Aux termes de cet accord, Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’engageait à ce que, sur le périmètre global de la Convention de Groupe, les salaires des femmes et ceux des hommes ne présentent pas d’écart entre eux de 3 % ou plus pour un même niveau de classification et une même tranche d’âge au 31 décembre 2022. Pour parvenir à l’objectif d’égalité salariale entre les femmes et les hommes et donc supprimer les écarts salariaux collectifs, cet accord prévoyait au titre de l’année 2022 la mise en œuvre d’une mesure de correction collective représentant 0.5 % de la masse salariale. Cet accord prévoyait également qu’au-delà de ce dispositif prévu pour l’année 2022, l’objectif pour chaque entreprise est d’assurer le maintien d’une égalité salariale collective entre les femmes et les hommes. Dans le cadre de l'engagement n°4 Défendre l’égalité salariale femmes/hommes à tous les échelons de la banque pris par le CIC en sa qualité d'entreprise à mission, un suivi est effectué tous les ans.
L’attachement au respect du principe d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes est consolidé par la signature d’accords au niveau des entités. Des actions concrètes adaptées sont définies pour poursuivre la lutte contre les stéréotypes, les préjugés et garantir l’égalité au niveau du recrutement, de la rémunération, de l’évolution professionnelle, de la formation ainsi que de l’articulation entre la responsabilité familiale et la vie professionnelle.
Ainsi, 43,3 %(18) des cadres ou managers promus sont des femmes en 2023 contre 40,5 %(19) en 2022 et 4 405 femmes sont cadres ou managers en CDI (soit 48,5 % de l’effectif cadre ou manager).
La répartition de l’effectif par âge et par sexe figure paragraphe 3.6.5.
Le CIC est pleinement engagé pour les personnes en situation de handicap. Cet engagement s’est renforcé dans le cadre de l’accord de groupe Handicap et proches aidants signé en décembre 2021. Toutes les entreprises du groupe déploient une politique visant à favoriser et accompagner l’intégration sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap et des proches aidants.
Toutes les parties prenantes ont la volonté partagée de s’inscrire dans une dynamique positive et ambitieuse en faveur du handicap. Les principaux axes de la politique déployée sont :
Une mission handicap a été mise en place en début d’année pour accompagner le déploiement de l’accord de groupe et l’ensemble des acteurs de la politique handicap.
Dans chaque entreprise du groupe, un référent handicap de proximité accompagne les personnes en situation de handicap ou les proches aidants tout au long de leur parcours dans l’entreprise en lien avec les responsables des ressources humaines, les managers et les services de santé au travail. Par ailleurs, un référent handicap a également été désigné par chaque CSE parmi leurs membres. Les entités du CIC ont, en 2023, également participé aux deux salons en ligne organisés par Hello Handicap.
Enfin, à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées 2023, plusieurs événements ont été réalisés dans les différentes entités afin de sensibiliser les collaborateurs au handicap invisible lors d’ateliers en ligne et d’animations sur le terrain. Des entités du CIC ont participé à l’opération Duoday qui confère l’opportunité de faire se rencontrer salariés et personnes en situation de handicap éloignées de l’emploi. Ces rencontres constituent des occasions de découverte d’un métier, de sensibilisation au handicap et de repérage des compétences.
Au niveau régional, le CIC Ouest poursuit son partenariat auprès de l’association Osons l’égalité dans la construction en commun d’actions favorisant le choix d’orientation et la professionnalisation de jeunes en situation de handicap. Ce partenariat doit contribuer à faciliter leur accompagnement vers des formations qui correspondent aux besoins de demain et à faciliter leur insertion sociale et professionnelle. L’enjeu est aussi de sensibiliser ses salariés aux situations de handicap afin de favoriser la meilleure intégration possible de celles et ceux que CIC Ouest accueille.
Les entités du CIC tiennent à chaque périodicité requise leurs élections professionnelles, sauf exception due à leur taille. Elles réunissent régulièrement leurs représentants du personnel via le Comité Social et Économique (CSE), la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) ou les autres commissions du CSE qu’elles soient obligatoires ou facultatives. Les employeurs des entités du périmètre des indicateurs n’ont fait l’objet d’aucune condamnation pour délit d’entrave. Plusieurs accords (accord de groupe sur le droit syndical, accords de groupe et d’entreprise sur le fonctionnement des CSE) fixent les moyens mis à disposition des représentants du personnel et des représentants syndicaux et précisent les règles d’évolution professionnelle des représentants du personnel.
Conformément à la loi, le CIC est attentif dans sa politique sociale à la promotion de l’élimination de ces discriminations, notamment à travers les actions décrites dans les paragraphes 3.6.1.1 et 3.6.1.2.
Le CIC n’a recours ni au travail forcé ou obligatoire, ni au travail des enfants dans ses succursales et filiales à l’étranger.
Un nouvel accord sur la gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP) dans les entreprises relevant de la convention groupe a été signé en 2023.
Il est rappelé que la finalité de la GEPP est d’anticiper les évolutions des emplois et des métiers, des compétences et des qualifications, liées aux mutations économiques, démographiques et technologiques au regard de la stratégie de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et du CIC. L’ensemble de ces dispositifs vise à garantir des projets d’évolution professionnelle à l’ensemble des salariés.
Cet accord qui s’applique aux entités du CIC a été signé le 15 novembre 2023 par la majorité des Organisations Syndicales représentatives et s’appliquera sur les trois prochaines années sur le périmètre des entreprises qui relèvent de la Convention de Groupe.
En synthèse, l’accord de Groupe sur la GEPP 2023-2026 s’articule autour des sept axes suivants :
La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, les conditions de mobilité interne à l’entreprise, la formation professionnelle et l’accompagnement des parcours professionnels, font donc partie des thèmes et des dispositifs présents dans cet accord.
Cette gestion passe par :
Des accords signés en 2017 forment le statut commun des salariés de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Une nomenclature des emplois unique a été définie qui inclut des fonctions spécifiques exercées dans les entreprises du CIC. Elle évolue ainsi que la classification des fonctions en intégrant les nouveaux métiers et les compétences identifiées comme essentielles pour l’avenir. Des actions sont engagées en fonction des besoins des entreprises en poste ou en compétence, ainsi que des besoins constatés de formation ou d’évolution pour les salariés dont les postes évoluent. Il peut s’agir de mesures d’ajustement des effectifs, de mobilité, le cas échéant, de formation d’adaptation ou de reconversion, en respectant les objectifs d’égalité professionnelle. Crédit Mutuel Alliance Fédérale est aussi attentif aux emplois qui présentent des difficultés importantes et récurrentes de recrutement afin d’anticiper les besoins et de parer à ces difficultés.
Il est précisé que le nouvel accord de groupe sur la GEPP prévoit de nouvelles mesures en faveur de la GEPP dont la création d’un observatoire paritaire des métiers qui a notamment pour objectif d’analyser l’évolution des emplois et des compétences.
Les nouvelles embauches en contrat à durée indéterminée (CDI) sont principalement effectuées dans le réseau du CIC en France. Un site carrière met en avant les offres d’emploi, les métiers, des témoignages de collaborateurs ainsi que les engagements ressources humaines du CIC. Par ailleurs, des campagnes de communication marque employeur appuient la démarche de recrutement tout au long de l’année.
Les salariés des entreprises du CIC qui relèvent de la convention de groupe bénéficient d’un dispositif conventionnel destiné à les accompagner en cas de mobilité géographique au sein du groupe (accord du 11 avril 2018).
Afin de mieux accompagner les salariés dans le cas de mobilité intra- et interentreprises, deux contrats-cadres avec les sociétés Muter Loger et CSE Executive Relocations ont été signés. S’il n’y a aucune obligation, tant pour l’employeur que pour le salarié, à faire appel à l’une ou l’autre de ces sociétés, ces dernières, en tant que professionnelles, disposent d’une expérience, d’une compétence et d’un savoir-faire reconnus dans les prestations d’assistance à la mobilité.
Même si la priorité est donnée au recrutement en interne, la promotion en interne ne permet pas toujours de répondre aux besoins identifiés. L’embauche de jeunes talents au CIC passe en particulier par le recours à l’alternance et à l’apprentissage pour laquelle une politique volontariste est menée. Depuis 2019, Cap Compétences est le centre de formation des apprentis - CFA de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. L’objectif est d’embaucher ces jeunes à l’issue de leur contrat. Le CIC continue aussi à développer des partenariats avec de nombreux établissements d’enseignement supérieur.
4 124 collaborateurs ont été recrutés en 2023 en CDI ou en CDD, soit 22 % de l’effectif. La part des collaborateurs ayant moins de 30 ans est assez stable et représente 18,7 % de l’ensemble de l’effectif.
Des dispositifs d’intégration permettent d’accompagner les nouveaux collaborateurs : parcours métiers dans le réseau conjuguant formation théorique, journées d’immersion et d’application en agence et autoformation, formations spécifiques ou tutorats dans les autres métiers.
Le CIC s’inscrit dans une démarche globale de détection et d’accompagnement des potentiels. L’élaboration de plans de relève au sein des entreprises permet, notamment d’anticiper les départs, d’identifier et de préparer les collaborateurs à fort potentiel ainsi que de mettre en place un accompagnement adapté selon les besoins à court, moyen ou long terme des entités. Des parcours internes permettent d’accompagner les futurs cadres dirigeants ainsi que les profils à fort potentiel identifiés par chaque entité lors des plans de relève. Par ailleurs, l’École des directrices et directeurs constitue un 3e dispositif d’accompagnement.
La formation a pour objectif d’aider les collaborateurs à s’adapter aux évolutions constantes de leur métier, de les accompagner dans leur carrière professionnelle. La mission de la formation est aussi de prévenir un des risques significatifs extra-financiers, celui du risque de non-conformité des opérations bancaires. C’est un levier majeur pour la réussite de la stratégie de transformation du groupe.
Le CIC investit massivement dans la formation de ses collaborateurs. En 2023, le budget formation a représenté 6,6 % de la masse salariale avec un total de près de 789 000 heures de formation, soit en moyenne 6 jours par salarié.
Ces formations sont assurées par CAP Compétences, l’organisme de formation Crédit Mutuel Alliance Fédérale. En plus des formations règlementaires, stratégiques et de renforcement des compétences, chaque année, les commerciaux en évolution professionnelle suivent un parcours de formation d'une trentaine de jours, adapté à l’exercice de leur futur métier. Un des parcours emblématique est l’École des directrices et directeurs d'agence, réalisé sur une période de quatre à cinq mois sachant que les candidats et candidates au poste de directeurs/directrices sont déchargés de toute activité en dehors de l’apprentissage. Ces dispositifs permettent une évolution de carrière régulière au sein des réseaux. En complément de toutes ces formations, les salariés ont accès à la plateforme de formation à distance qui propose une offre riche diversifiée de modules.
Un des objectifs du plan stratégique 2019-2023 révisé ensemble#nouveaumonde, plus vite, plus loin ! du groupe était d’accompagner 100 % des collaborateurs à la transformation. Le Passeport Digital lancé en 2019 permet à chacun de se positionner sur son niveau de maîtrise bureautique et digitale. Les évaluations et les mises en situation portent sur la connaissance de l’environnement digital, le traitement des données et informations, la protection dans un environnement digital, les moyens de communication et de collaboration (réseaux sociaux, conférence en ligne, discussion en ligne, etc.). A partir du diagnostic réalisé à l’aide d’un questionnaire et de mise en situation, les salariés ont pu acquérir de nouvelles compétences digitales.
Par ailleurs, un visa relationnel permet aux collaborateurs du réseau de situer leur niveau de maîtrise des outils de la relation client à distance comme la signature électronique, l’analyseur d’e-mails, les assistants virtuels, la banque à distance et le rendez-vous vidéo.
À fin décembre 2023, 98,6 %(20) des collaborateurs du CIC inscrits ont bénéficié de l’accompagnement à la transformation, grâce aux dispositifs de passeport digital et/ou de visa relationnel (SOC122).
Des données quantitatives concernant la formation figurent à la fin du chapitre (indicateurs SOC46 à SOC50).
L’implication des collaborateurs constitue un objectif stratégique pour les entités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et la non réalisation de cet objectif a été identifié comme un risque extra-financier significatif. L’engagement du CIC se traduit par des pratiques sociales responsables respectueuses des collaborateurs et la recherche de conditions et de vie au travail de qualité.
Concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les collaborateurs et la performance globale du groupe dans un environnement en pleine mutation reste la priorité.
Cet engagement dépend de plusieurs conditions : contenu du travail, opportunités de développement professionnel, qualité du management et aussi de la satisfaction clients sociétaires ainsi que d’un bon fonctionnement de l’entreprise. Afin d’installer de telles conditions dans la durée, ces sujets ont été intégrés dans le plan stratégique 2019-2023 révisé ensemble#nouveaumonde, plus vite, plus loin ! et dans les projets techniques, sociaux et organisationnels de l’entreprise.
Dans un environnement qui se complexifie, la prise en compte de la qualité de vie au travail devient de plus en plus essentielle. Le travail à distance peut, notamment permettre de réduire les nuisances liées à l’usage des transports pour se rendre au travail, de mieux concilier la vie professionnelle ou encore d’acquérir plus d’autonomie dans le travail.
Un accord-cadre a ainsi été conclu en date du 28 octobre 2020 portant sur la qualité de vie au travail ainsi que sur le travail à distance. Il constitue un socle commun applicable à l’ensemble des entités qui relèvent de la Convention de groupe. Celles-ci l’ont ensuite décliné au plus près de leur organisation dans une logique de proximité et de responsabilité.
Les mesures communes de l’accord-cadre portant sur la QVT ont pour objectif :
En plus des mesures communes, des actions concrètes sont également menées au sein des différentes entités du groupe afin d’améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs.
Outre les mesures décrites précédemment, l’accord-cadre prévoit la mise en place du travail à distance régulier et volontaire selon deux formules possibles : un rythme de 22 jours maximum de travail à distance par an et/ou un rythme d’un jour minimum de travail à distance par semaine.
En effet, considérant le télétravail comme un facteur d’amélioration de la QVT des salariés, ce mode d’organisation du travail a été ainsi mis en place par ledit accord, charge aux entreprises d’en assurer ensuite une déclinaison locale.
Toutes les entreprises qui relèvent de la Convention de groupe, parties à l’accord-cadre du 28 octobre 2020, ont donc mis en place le télétravail après négociations, et ce, dès l’année 2021.
Courant mai 2022 s’est tenue la deuxième édition du baromètre #vousavezlaparole! qui permet de recueillir l’avis des salariés, notamment sur leurs conditions de travail.
À cette occasion, il est ressorti que la mise en œuvre du télétravail était appréciée des salariés, mais jugée trop encadrée dans son formalisme d’accès. Les salariés ont exprimé le souhait de davantage de souplesse et de fluidité dans la mise en œuvre du télétravail.
Afin d’alléger l’accès au télétravail pour les salariés, un avenant à l’accord-cadre a été conclu le 24 novembre 2022, lequel prévoit, notamment les évolutions suivantes :
Ces évolutions illustrent l’engagement du groupe en faveur de la QVT et de l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle de ses salariés.
Ces mesures fortes viennent renforcer les dispositifs existants décrits ci-après.
La santé et la sécurité des collaborateurs est une priorité majeure du CIC.
Des dispositions en matière de prévention de la santé, de sécurité des collaborateurs s’appliquent à l’ensemble des entreprises relevant de la Convention de Groupe :
En dehors de la procédure d’alerte prévue par la charte relative à la prévention et à la lutte contre le harcèlement et la violence au sein des entités relevant de la Convention groupe dont celles du CIC, les collaborateurs disposent aussi de la faculté de signalement pour signaler tout manquement au respect des obligations légales et réglementaires ainsi qu’aux normes professionnelles ou internes qu’ils peuvent constater dans le cadre de leurs activités.
Concernant les incivilités émanant de la clientèle, un applicatif informatique permet de recenser les incivilités signalées par les collaborateurs. Il contient aussi des recommandations concernant les mesures à prendre vis-à-vis des salariés concernés. Des formations à la gestion des incivilités sont déployées, notamment pour les collaborateurs à l’accueil dans les agences.
Dans chaque entreprise, le Document Unique d’Évaluation des Risques (DUER) et la grille d’analyse de la pénibilité sont mis à jour régulièrement, au moins une fois par an.
Par ailleurs, pour prévenir certains risques spécifiques à l’activité (attaque à main armée, agression physique, incivilités), la mise à jour et le rappel des consignes de sécurité sont réalisés régulièrement.
Différents documents comme le livret de sécurité, la sécurité dans les agences du CIC, sont à disposition des collaborateurs sur intranet. Des modules d’autoformation, des actions de sensibilisation, des exercices de simulation d’évacuation en cas d’incendie, ou de prévention de risques, sont régulièrement réalisés. Le CIC(21) a déclaré 75 accidents du travail ayant donné lieu à un arrêt de travail, rechutes incluses.
L’absentéisme (SOC38) hors congés de maternité/paternité représente 206 082 jours ouvrés d’absence au cours de l’exercice (SOC124), soit 11 jours par collaborateur.
Le CIC participe activement à la couverture santé, prévoyance et retraite des collaborateurs (cf. section 3.6.3.2.4). L’ensemble des dispositifs est publié dans le menu L’univers du salarié sur intranet.
Le comité économique et social au travers de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) contribue à la protection de la santé et de la sécurité des collaborateurs et à l’amélioration des conditions de travail.
Si la mise en place du travail à distance entérinée par l’accord cadre et son avenant décrits précédemment peuvent contribuer à mieux concilier la vie professionnelle et la vie personnelle, c’est aussi le cas d’autres accords :
À l’occasion de l’entretien professionnel, la question de l’articulation entre les différents temps de vie peut être posée et des solutions recherchées en cas de difficultés. Des mesures peuvent aussi être prises pour permettre au salarié de faire face à des contraintes liées à une mobilité géographique en dehors des frais de déménagement selon les accords en vigueur dans les entreprises signataires.
Des initiatives sont aussi menées pour mettre en place des services facilitateurs comme le CIC Ouest qui a signé un partenariat avec un réseau de crèche pour l’attribution de berceaux.
L’effectif total(23) des entités CIC est pratiquement stable (+1,5 %) par rapport à fin 2022 avec une légère hausse des effectifs des banques (+0,9 %). L’effectif des filiales françaises progresse de 6,7 %. Celui des établissements situés à l’étranger augmente également de 2,7 %.
Sur le périmètre retenu pour les indicateurs, entités situées en France, Monaco, Banque de Luxembourg et Banque de Luxembourg Investments SA, qui dénombre 19 025 salariés (personnes physiques), 94,4 % sont en contrat à durée indéterminée (CDI).
Le CIC affiche un taux de turnover (SOC27) de 4,6 % hors mobilités internes. Des données concernant les embauches et les licenciements sont présentes dans le tableau des indicateurs sociaux. L’ancienneté moyenne des collaborateurs dans le groupe est de près de 14 ans.
Depuis 2018, Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’est doté d’une politique de rémunération commune qui se veut avant tout raisonnée et responsable, et se concrétise par :
Pour les salariés en France, les éléments de la rémunération fixe sont décrits en annexe de la convention de groupe disponible sur l’intranet. Chaque emploi est positionné dans une grille de classification sur un ou plusieurs niveaux. À chaque niveau de classification correspond une fourchette de salaire de base. La grille de classification, la grille des salaires de base de l’année et les règles de changement de niveau, les critères de décision et le montant minimum des augmentations individuelles sont publiées. Les fonctions et les rémunérations ne peuvent faire l’objet de discrimination.
Par ailleurs, un bilan social individuel (BSI) électronique annuel permet au collaborateur de prendre connaissance des composantes de sa rémunération globale de l’année antérieure et de leur évolution.
Les salariés ont par le biais de l’espace intranet, L’univers du salarié, accès à différents outils et documentations.
Un rapport annuel sur les politiques et pratiques de rémunération des collaborateurs dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de l’entreprise est communiqué à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et publié sur le site Internet du CIC.
La rémunération salariale brute des collaborateurs en CDI(24) est de 977,6 millions d’euros (+5,8 % par rapport à 2022). En 2023, tous les salariés relevant de la convention de groupe, et qui sont liés par un contrat de travail à la date de versement de ladite prime, ont bénéficié d’une prime de partage de la valeur.
Des données quantitatives concernant la rémunération figurent à la fin du chapitre (indicateurs SOC73, SOC80, SOC107 à 109).
En 2023, le taux global de l’intéressement et de la participation versés au titre de l’année 2022 a été porté à 16,7917 % de la masse salariale (13,2764 % d’intéressement et 3,5153 % de participation). Ainsi, pour les entités du CIC relevant du statut unique, 21 266 salariés ont perçu à ce titre un montant global de 141,2 millions d’euros. Par ailleurs, l’abondement au Plan Épargne Groupe, pour l’année 2023 est de 900 euros pour une épargne volontaire de 300 euros par collaborateur. Le montant de l’abondement versé s’est élevé à 15,2 millions d’euros.
Le calcul de l’intéressement s’appuie sur le résultat consolidé en normes IFRS de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, intégrant les performances de l’ensemble des entreprises signataires des accords. Les salaires servant de base au calcul sont bonifiés pour les salaires les moins élevés. De nouveaux accords ont été conclus en 2021 pour trois ans qui témoignent de la volonté de reconnaître encore plus fortement la contribution des salariés aux résultats de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Une information complète sur l’épargne salariale est mise à disposition de l’ensemble des collaborateurs sur l’intranet (vidéo, autoformation, documentation). Par ailleurs, il n’existe pas de plan d’options de souscription ou d’achat d’actions au profit des dirigeants du CIC.
En matière de complémentaire santé, la part de la cotisation du régime général prise en charge par le CIC est supérieure à celle prévue par la loi. Ce système à cotisation proportionnelle au salaire favorise les revenus les moins élevés. D’autres mesures profitent aussi aux familles en amélioration des dispositions prévues par la convention collective. Au niveau de la prévoyance, les salariés bénéficient également d’une protection de qualité financée en grande partie par le groupe notamment concernant le maintien du salaire pendant trois ans en cas de longue maladie et un niveau de revenu maintenu jusqu’à la retraite en cas d’invalidité. Il est également prévu dans les garanties du régime des salariés :
Pour la retraite, les collaborateurs du CIC bénéficient, en complément des régimes obligatoires de base de la sécurité sociale et complémentaire ARRCO-AGIRC, d’un régime de retraite supplémentaire par capitalisation. Depuis le 1er janvier 2021, un nouveau dispositif de retraite supplémentaire PERO(25), Groupe Assurance Retraite, a succédé au contrat de retraite en points dénommé CIC Retraite, entièrement financé par l’employeur et dont la gestion est individualisée. Les collaborateurs ont la possibilité d’effectuer des versements volontaires et d’affecter des droits issus du compte épargne temps (CET) au dispositif. De même, le PERCOG dont bénéficiaient tous les salariés a été transformé le 1er janvier 2021 en PERECOL(26), deuxième dispositif qui permet aux salariés de se constituer un complément de retraite en l’alimentant par le versement de l’intéressement, ou la participation, par des versements volontaires ou en monétisant en épargne sans incidence fiscale des jours de RTT ou de congés.
L’organisation du dialogue social, la négociation collective, les procédures d’information et de consultation du personnel répondent à la volonté de travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise et de poser les questions prioritaires du groupe sur les sujets stratégiques.
Cette volonté est réaffirmée dans le plan stratégique révisé lequel intègre clairement la nécessité d’un dialogue social de qualité et de proximité au service des ambitions du groupe. Un certain nombre de sujets donnent lieu à des accords-cadres au niveau du groupe, mais l’essentiel du dialogue doit se faire en proximité, dans une logique de responsabilité, au plus près du terrain. Les représentants des salariés sont étroitement associés aux décisions.
Au sein des entreprises du CIC, le dialogue social de proximité se construit principalement avec les instances et interlocuteurs suivants :
Au-delà de l’ensemble de ces instances mises en place localement dans les entreprises, des délégués syndicaux sont également désignés au niveau du groupe (périmètre Convention de groupe). Il s’agit des délégués syndicaux groupe (DSG). Ces DSG ont compétence pour négocier les accords de groupe applicables au sein des entreprises qui relèvent de la Convention de groupe. Leur rôle est précisé dans l’accord de groupe sur le droit syndical du 5 décembre 2018 modifié par avenant du 23 juin 2022.
En 2023, de nombreux accords groupe ont été signés avec les DSG dont (SOC83) :
Des accords spécifiques ont été signés au niveau de certaines entités du CIC.
Des enquêtes d’écoute des salariés sont menées pour mesurer le stress et les inquiétudes liés à l’activité, mais aussi à la crise sanitaire. D’autre part, de nouveaux formats d’animation d’équipes et de nouveaux outils tels qu’IDNOV se déploient pour favoriser l’expression de chacun et garantir la remontée des informations.
Le CIC a été classé dans le palmarès Meilleur employeur 2023 de la revue Capital(27), 2e dans le secteur banque et services financiers derrière sa maison mère Crédit Mutuel, à partir de notes attribuées par ses propres collaborateurs, mais aussi par ceux travaillant dans le même univers. Ce classement illustre les performances et la politique volontariste du CIC dans le domaine des ressources humaines.
Indicateurs publication | Intitulé | 2023 | 2022 | Commentaire |
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EFFECTIF | ||||
SOC01_bis | Effectif inscrit PPH (personne physique) | 19 025 | 18 697 | - |
SOC06 | Dont hommes | 7 739 | 7 638 | - |
SOC07 | Dont femmes | 11 286 | 11 059 | - |
Dont cadres ou équivalents | 9 077 | 8 731 | - | |
SOC05 | Dont non cadres ou équivalents | 9 948 | 9 966 | - |
SOC08 | Dont effectif CDI | 17 962 | 17 754 | - |
SOC08_NCadre | Dont effectif CDI non cadre ou équivalent | 8 900 | 9 035 | - |
SOC12 | % des salariés en CDI | 94,4% | 95,0 % | - |
Pyramide des âges (effectif PPH) | 19 025 | 18 697 | - | |
SOC88 | inférieur à 25 ans | 1 337 | 1 264 | - |
dont hommes | 577 | 535 | - | |
SOC89 | dont femmes | 760 | 729 | - |
SOC90 | 25 à 29 ans | 2 229 | 2 184 | - |
dont hommes | 893 | 853 | - | |
SOC91 | dont femmes | 1 336 | 1 331 | - |
SOC92 | 30 à 34 ans | 2 604 | 2 539 | - |
dont hommes | 1 048 | 1 013 | - | |
SOC93 | dont femmes | 1 556 | 1 526 | - |
SOC94 | 35 à 39 ans | 2 795 | 2 890 | - |
dont hommes | 985 | 1 043 | - | |
SOC95 | dont femmes | 1 810 | 1 847 | - |
SOC96 | 40 à 44 ans | 3 042 | 2 966 | - |
dont hommes | 1 127 | 1 100 | - | |
SOC97 | dont femmes | 1 915 | 1 866 | - |
SOC98 | 45 à 49 ans | 2 422 | 2 312 | - |
dont hommes | 978 | 945 | - | |
SOC99 | dont femmes | 1 444 | 1 367 | - |
SOC100 | 50 à 54 ans | 1 808 | 1 682 | - |
dont hommes | 797 | 757 | - | |
SOC101 | dont femmes | 1 011 | 925 | - |
SOC102 | 55 à 59 ans | 1 665 | 1 809 | - |
dont hommes | 760 | 826 | - | |
SOC103 | dont femmes | 905 | 983 | - |
SOC104 | 60 ans et + | 1 123 | 1 051 | - |
dont hommes | 574 | 566 | - | |
SOC105 | dont femmes | 549 | 485 | - |
Données en ETP |
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SOC01 | Effectif total ETP | 18 786 | 18 459 | Salariés France et hors France en ETP (équivalent Temps plein) inscrits à l’effectif au 31 décembre :
Les personnes en invalidité sont prises en compte. |
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Indicateurs publication | Intitulé | 2023 | 2022 | Commentaire |
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EFFECTIF - MOUVEMENTS | ||||
Entrées - Recrutement | ||||
SOC13 | Nombre total d’embauches PPH | 4 124 | 4 148 | Tout type de contrats (CDD-CDI-alternance-auxiliaire de vacances). Y compris les transformations de CDD ou de contrats d’interim en CDI. Hors stagiaires et intérimaires. |
SOC14 | Dont hommes | 1 739 | 1 658 | - |
SOC15 | Dont femmes | 2 385 | 2 490 | - |
SOC16 | Dont CDI | 1 721 | 1 744 | - |
SOC17 | Dont CDD | 2 403 | 2 404 | - |
Licenciements et leurs motifs |
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SOC19 | Nombre de salariés en CDI ayant quitté l’organisation PPH | 1 530 | 1 880 | Est considéré comme sortie CDI : démission, rupture période d’essai (initiative employeur et salarié), rupture conventionnelle, mobilité groupe, départ en retraite. Y compris décès.
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SOC20 | Dont licenciements | 177 | 185 | Quel que soit le motif disciplinaire (motif réel et sérieux, pour faute grave ou lourde) / économique / personnel (insuffisance professionnelle). Y compris les départs transactionnels car précédés d’un licenciement. Hors rupture conventionnelle. |
SOC27 | Turnover | 6,5% | 8,3 % | Démissions + licenciements + fin de période d’essai + ruptures conventionnelles + mobilités groupe / effectifs total CDI de fin d’année.
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Turnover hors mobilité groupe | 4,6% | 5,2 % | Hors Banque de Luxembourg et Banque de Luxembourg Investments SA. | |
Organisation, durée du travail et absenteisme | ||||
Organisation du travail | ||||
SOC29 | Nombre de collaborateurs à temps plein PPH | 18 065 | 1 7 738 | Collaborateurs en CDI ou en CDD dont la durée du temps de travail est égale à la durée légale du pays. France : 35 h hebdomadaires ou 151,67 h/mois pour un non cadre; forfait jour à temps complet (non réduit) pour un cadre |
SOC30 | Nombre de collaborateurs à temps partiel PPH | 960 | 959 | Collaborateurs en CDI ou en CDD dont la durée du temps de travail est égale à la durée légale du pays. France : 35 h hebdomadaires ou 151,67 h / mois pour un non cadre; forfait jour à temps complet (non réduit) pour un cadre. |
SOC31 | % de collaborateurs à temps plein | 95,0 % | 94,9 % | - |
SOC32 | % de collaborateurs à temps partiel | 5,0 % | 5,1 % | - |
Absentéisme et ses motifs |
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SOC38 | Nombre total de jours d’absence en jours ouvrés | 206 082 | 232 075 | Concerne les jours d’absence de l’effectif global quel que soit le contrat de travail (CDI / CDD / alternance)- Hors stagiaires et intérimaires. Hors jours de congés payés ou jours conventionnels (RTT - ancienneté - etc.). L’absentéisme prend en compte les congés maladie et les absences dues aux accidents du travail / trajet. Les congés maternité / paternité sont exclus. |
SOC39 | dont maladies | 203 275 | 228 743 | Hors maladie professionnelle. |
SOC40 | dont accidents de travail | 2 807 | 3 332 | Y compris accident de trajet et maladie professionnelle |
Rémunérations et leur évolution | ||||
SOC73 | Masse salariale brute (euros) | 1 003 195 358 | 945 505 226 | Cumul des rémunérations brutes des salariés de l’établissement (hors cotisations patronales). Les rémunérations correspondent aux salaires et primes versés au cours de l’année d’exercice à l’ensemble des collaborateurs |
SOC107 | Total des rémunérations annuelles brutes (en euros) des CDI | 977 643 977 | 924 306 106 | CDI uniquement - tous status confondus y compris les cadres dirigeants |
SOC108 | Total des rémunérations annuelles brutes (en euros) CDI non cadres | 334 880 326 | 323 394 829 | - |
SOC109 | Total des rémunérations annuelles brutes (en euros) - CDI cadres | 642 763 651 | 600 911 278 | - |
Charges sociales | ||||
SOC80 | Montant global des charges sociales versées (euros) | 630 890 237 | 601 660 931 | Charges patronales uniquement |
Formation | ||||
SOC46 | Montant de la masse salariale dans la formation (euros) | 66 455 499 | 56 026 476 | - |
SOC47 | % de la masse salariale dédiée à la formation | 6,6 % | 5,9 % | - |
SOC50 | Nombre d’heures totales consacrées à la formation des salariés | 788 671 | 717 856 | Incluant les heures en présentiel, les heures en e-learning constituant un prérequis ou un post requis à une formation présentielle, et les heures de formation uniquement en e-learning. |
| Nombre de jours par salarié formé tous contrats | 5,6 | 5,1 |
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Égalité des chances | ||||
Égalité professionnelle Homme-Femme | ||||
SOC59 | Nombre de femmes cadres ou équivalents en CDI + CDD | 4 405 | 4 117 | Travaillant en France ou à l’étranger (2022 : Banque de Luxembourg et Banque de Luxembourg Invesments SA - 2023: ajout de Monaco). |
| Nombre d’hommes cadres ou équivalents en CDI + CDD | 4 672 | 4 614 | - |
SOC60 | % des femmes parmi les cadres ou équivalents en CDI +CDD | 48,5 % | 47,2 % | - |
SOC61 | Nombre de cadres ou équivalents promus dans l’année dans un niveau de fonction supérieur | 531 | 664 | - |
SOC62 | Dont nombre de femmes | 230 | 269 | - |
| Dont nombre d’hommes | 301 | 395 | - |
SOC63 | % de femmes parmi les promotions cadres ou équivalents | 43,3 % | 40,5 % | - |
Emploi et insertion des travailleurs handicapés | ||||
SOC68 | Nombre de travailleurs handicapés | 596 | 483 | Nombre de personnes en situation de handicap (handicap déclaré et reconnu) au sein de l’entité, en nombre « d’individus », pas en ETP (Equivalent temps plein) ni en « unité bénéficiaire », notion définie dans la DOETH (Déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés). |
SOC71 | % de personnes handicapées dans l’effectif total | 3,1 % | 2,6 % | - |
Dialogue social | ||||
Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail | ||||
SOC67 | Nombre de condamnations pour délit d’entrave (en France) | 0 | 0 | Uniquement les jugements devenus définitifs (non susceptibles d’appel). |
Comme Crédit Mutuel Alliance Fédérale, le CIC fait une approche de son empreinte carbone France sur la base des données 2022 et sur le périmètre « vie de bureau » pour l’ensemble des scopes. Cette approche a pour objectif de cadrer les enjeux et de déployer des pistes de réduction de l’empreinte. Des travaux pour affiner la méthode de calcul de certains postes d’émission et fiabiliser certaines données se sont poursuivis en 2023, notamment sur les déplacements domicile-travail des collaborateurs et les déplacements des clients.
Les achats ou prestations étant effectués en grande partie auprès des centres de métier Crédit Mutuel Alliance Fédérale dont l’étude de l’empreinte est réalisée au niveau du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, l’analyse au niveau du CIC porte sur les autres postes.
Intitulé du poste (GHG Protocol) | Émissions 2022 (tCO2e) | Émissions 2021 (tCO2e) | Écart 2022/2021 |
---|---|---|---|
Scope 1 – émissions directes | 5 950 | 7 170 | -17 % |
Scope 2 – émissions indirectes énergie | 3 730 | 4 100 | -9 % |
Scope 3 hors achats – autres émissions indirectes | 60 180 | 61 430 | -2 % |
Biens immobilisés (informatiques, bâtiments, flotte auto) | 13 300 | 13 700 | -3 % |
Émissions liées aux combustibles et à l’énergie | 3 080 | 3 520 | -13 % |
Fret amont (courrier, transport de fonds) | 15 100 | 15 700 | -4 % |
Déchets générés | 2 630 | 2 710 | -3 % |
Déplacements professionnels | 2 370 | 1 370 | 73 % |
Déplacements domicile-travail | 15 500 | 14 600 | 6 % |
Fret aval (déplacements clients) | 8 200 | 9 830 | -17 % |
Les émissions par scope de 2022 sont en diminution par rapport à celles de 2021 (-4 % globalement).
L’ensemble des postes à l’exception des déplacements domicile travail et des déplacements professionnels sont moins émetteurs.
Concernant les déplacements professionnels, la hausse des émissions entre 2021 et 2022 est liée à celle des déplacements en avion et en véhicule personnel.
Les plus forte réductions d’émission de CO2 concernent les émissions directes (dont gaz : -17 %, flotte auto diesel : -47 %, fuites de gaz réfrigérant : -49 %) et celles du fret aval de -17 % chacune.
Face au changement climatique et au risque de pénurie d’énergie, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a lancé en octobre 2022 un plan de sobriété énergétique autour de quatre grandes actions qui s’applique au CIC :
Chaque entité est appelée à nommer des ambassadeurs de la sobriété énergétique pour accélérer la mise en œuvre des mesures définies. Le plan adopté prolonge la politique déjà menée en faveur de la transition énergétique décrite ci-après.
Dans le cadre de la Stratégie Nationale Bas-Carbone, le secteur du bâtiment doit réduire de 60 % ses consommations d’énergie d’ici 2050. Pour aider à l’atteinte de cet objectif, Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’est doté d’un système de management de l’énergie.
Le système de management de l’énergie, mis en place par la filiale métier CCS, certifié ISO 50001 en décembre 2020 suit la performance énergétique de tous les bâtiments tertiaires (année de référence 2018), de ses datacenter ainsi que de la flotte automobile. La certification a été renouvelée en octobre 2023.
L’année 2023 est marquée par la préparation de la nouvelle politique énergétique et les objectifs qui en découlent, en lien avec le futur plan stratégique 2024-2027. Un travail important sur la structuration et la fiabilisation des données s’est poursuivi et renforcé grâce à l’arrivée au sein de l’équipe énergie d’une ressource dédiée. Tous les objectifs de performance sont atteints dans les domaines couverts par la certification. Les mesures de sobriété énergétique de l’automne 2022 y ont fortement contribué.
Les travaux 2024 s’orienteront sur le renouvellement de la certification ISO 50001 en poursuivant la démarche initiée, notamment sur :
Ces recommandations sont basées sur le code de l’énergie et la norme NF EN ISO 7730 et permettent d’avoir plus de 90 % des collaborateurs en zone de confort. Pour optimiser le confort des occupants, une télécommande d’ambiance permet un décalage de la consigne de ±2 °C. Les nouvelles consignes permettent un gain d’1 °C en moyenne sur l’année, en intégrant la possibilité de variation de ±2 °C. Pour l’ADEME, cela se traduit par 7 % d’économies d’énergie.
| Hiver | Été | ||
En période jour | En période nuit | En période jour | En période nuit | |
7-19 h | 19-7 h et le week-end | 7-19 h | 19-7 h et le week-end | |
Bureaux et salles de réunion | 19 °C | 16 °C (montée progressive de la température en fin de période) | 26 °C | Dérive de la température limitée à 30 °C |
Local informatique Téléphonie Sécurité Électricité (LITSE) | Local à chauffer si température < 16°C | Local à rafraîchir si température > 30 °C |
Le décret tertiaire issu de la loi Elan impose aux entreprises de réaliser des économies d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m2. Il a pour objectif de s’assurer que propriétaires et locataires agissent de concert pour limiter les consommations d’énergie des bâtiments. Deux voies sont possibles : l’atteinte d’un seuil en valeur absolue fixé par arrêté du Ministère de la Transition Écologique ou la réduction des consommations d’énergie de 40 % d’ici 2030, de 50 % d’ici 2040 et de 60 % d’ici 2050.
Le CIC s’est organisé pour répondre à ces engagements. Les bâtiments soumis au décret tertiaire et leurs consommations d’énergie 2020 et 2021 ont été déclarés avant le 31 décembre 2022 sur la plateforme OPERAT (Observatoire de la Performance Énergétique, de la Rénovation et des Actions du Tertiaire) de l’ADEME.
Concernant des travaux sur les sites centraux, l’ensemble des fournisseurs de CCS Immobilier doivent adhérer à une charte les obligeant à proposer des matériels moins énergivores lorsque cela est possible dans le cadre d’un chiffrage.
Concernant les équipements informatiques, le processus d’extinction et mise en route automatique des postes de travail des agences et des sièges est opérationnel. Un suivi est effectué pour mesurer l’impact de cette mesure.
Le matériel référencé et validé par Euro-Information fait l’objet d’un suivi et de comparaisons sur les aspects de consommation énergétique.
Les collaborateurs ont été incités à participer à l’opération Clean you desk qui consiste à réduire son empreinte numérique en supprimant fichiers et mails inutiles ou obsolètes. Au niveau des banques CIC, plus de 3,8 millions de fichiers numériques ont été supprimés des serveurs, soit un gain de 3 793Go.
Par ailleurs, la consommation d’énergie renouvelable ou verte se développe principalement par de nouveaux raccordements à des réseaux de chaud ou de froid urbains. À la Banque de Luxembourg, près de la totalité de l’énergie des bâtiments provient d’énergies renouvelables (hydroélectrique et éolienne). Au siège de CIC Lyonnaise de Banque, les équipements géothermiques sont entretenus régulièrement pour en améliorer l’efficacité (ENV38). Dans le cadre du projet européen H2020 mySMARTLife en partenariat avec NANTES Métropole, 571 m2 de panneaux photovoltaïques ont été installés sur les toits du siège du CIC Ouest en 2021. Cette installation permet d’éviter localement l’émission de 10 tonnes de CO2 par an. Le siège du CIC Ouest figure parmi les sites pilotes en matière de transition énergétique.
Le CIC bénéficiera aussi du contrat long-terme d’achat direct d’électricité renouvelable(28) d’une durée de 25 ans signé par Crédit Mutuel Alliance Fédérale avec Voltalia, producteur et revendeur français d’énergies renouvelables, permettant la construction en France d’une nouvelle centrale solaire de 10 mégawatts. Concrètement, environ 5 % de la consommation totale en énergie électrique sera fournie en énergie verte par Voltalia. La mise en service de la centrale est prévue fin 2024.
En 2023, la consommation globale d’énergie atteint 88 729 167 kWh en baisse de 14,5% par rapport à 2022.
L’accord-cadre portant sur la qualité de vie au travail ainsi que sur le télétravail signé en 2020 ont entraîné des négociations au niveau des entités du groupe sur les modalités d’application du travail à distance. La mise en place du travail à distance a eu pour effet de réduire les déplacements de façon durable et de généraliser les réunions virtuelles. Ainsi, le nombre de kilomètres évités par le recours aux visioconférences en 2023 est de 111 180 782 km (-2,4% par rapport à 2022).
Dans le cadre de l’amélioration de la mobilité des salariés entre leur domicile et leur lieu de travail, engagement présent dans l’accord cadre cité ci-dessus, plusieurs actions concrètes sont mises en œuvre pour mettre à l’honneur des dispositifs en faveur de modes de transports alternatifs dits à mobilité douce, notamment :
D’autres initiatives complètent ces dispositifs : les ateliers mobilité avec des collaborateurs de tous collèges et typologies d’agences (urbaine, rurale, de montagne...) pour faire émerger des projets favorisant la mobilité durable, l’installation de nouveaux parkings vélo, la mise en place de bornes électriques dans les parkings des sièges des banques (pour les véhicules électriques ou hybrides rechargeables), la mise en place d’un univers dédié sous intranet.
Par ailleurs, le Système de Management de l’énergie certifié ISO 50001 intègre non seulement dans son périmètre les bâtiments, mais aussi les flottes automobiles pilotées par CCS. Afin de favoriser la transition énergétique des flottes automobiles gérées pour ses adhérents, les véhicules de direction sont dorénavant composés pour la quasi-totalité de véhicules hybrides, hybrides rechargeables ou électriques (ENV61). En complément, la formation à l’éco-conduite (visant à acquérir les réflexes d’optimisation de l’énergie consommée) est inscrite dans le plan de formation du groupe 2023.
La politique voyage, mise en place en 2020, priorise les transports collectifs, le covoiturage et encourage l’utilisation des vélos par le biais de la mise en place de plans de déplacements entreprises (PDE) dans certaines entités du groupe. Elle incite également les collaborateurs à réduire l’impact environnemental de leurs déplacements en intégrant des restrictions sur le recours à l’avion au profit du rail. Sur certains trajets réalisables en train, l’avion n’est plus proposé dans l’outil de réservation des voyages.
Les déplacements en avion sont désormais soumis à accord hiérarchique pour des trajets réalisables en moins de cinq heures en train et il est préconisé de sélectionner des lieux de réunion/formation accessibles en rail pour la majorité des participants.
La bascule progressive des transporteurs vers des véhicules propres est aussi engagée avec l’intégration dans les appels d’offre des navettes réseaux (transport entre les points de vente et les sièges) de critères de verdissement de leur flotte. Les navettes réseaux dans Paris ont ainsi été électrifiées à 80 %.
Avec le même objectif de diminuer l’empreinte carbone des transports, la réduction des fréquences de passage dans les points de vente (5j/7 au lieu de 6j/7) s’est achevée.
Compte tenu de son activité, les actions du CIC visent à réduire ou optimiser la consommation :
Les consommations de papier diminuent de 8,9 % entre 2022 et 2023.
Des initiatives sont menées pour développer l’usage du papier recyclé ou labellisé PEFC ou FSC comme la fabrication des chéquiers petit format fabriqués avec du papier FSC mixte.
L’utilisation de mugs dans les distributeurs de boisson chaude, de gobelets biodégradables pour les boissons froides se répand dans toutes les entités du groupe. Ainsi, des kits favorisant la réutilisation de contenant (mug) et la réduction de consommation d’eau avec des solutions innovantes (centrale de nettoyage à la vapeur des mugs) ont été distribués à plus de 2 000 salariés occupant les locaux de nouveaux immeubles.
Par ailleurs, la durée de vie des produits peut orienter les choix d’Euro-Information dans les achats de matériel informatique. Ainsi, les ordinateurs portables en fin de vie peuvent être remplacés par des postes fixes légers dont la durée de vie est plus longue.
Euro-Information Services utilise les pièces détachées provenant de matériel hors d’usage pour prolonger la durée de vie de matériel ancien encore utilisé.
Pour les téléphones commercialisés auprès de la clientèle, il est proposé une solution de recyclage.
Toutes les entités poursuivent le déploiement d’une politique d’optimisation du recyclage des déchets et d’équipement en points de collecte. Le tri sélectif et participatif avec recyclage des cinq principaux déchets (papier, plastique, métal, bois et verre) est en place pour l’ensemble des sites de plus de 250 salariés que gère CCS. Ce tri a été étendu en 2022 sur plusieurs sites « siège » de moins de 250 occupants. Des tests sont, par ailleurs, réalisés pour étendre la matière triée (par exemple les mégots) et mesurer la pertinence écologique de leur recyclage.
Les déchets d’équipement électriques et électroniques sont traités conformément aux obligations découlant du décret 2016-288 du 10 mars 2016. L’obligation de recyclage est aussi une préoccupation de CCS immobilier qui l’a ainsi intégrée, par exemple, dans des contrats type de maintenance des appareils élévateurs. Le prestataire doit fournir le bordereau de retraitement pour les déchets en provenance des équipements électriques et électroniques (D3e), les déchets industriels spéciaux, les déchets prestataires (emballages de matériels neufs, bombes aérosols, colles et mastics, résidus de peinture).
De son côté, la Banque de Luxembourg est labellisée SuperDreckskëscht en matière de gestion des déchets renouvelés (contrôle annuel). Ce label qualité est reconnu par la Commission européenne qui lui a décerné le label de meilleure pratique dans le domaine de la préservation des ressources naturelles et de la protection du climat.
En ce qui concerne les déchets alimentaires des restaurants dans les immeubles centraux, ils sont gérés dans la plupart des cas, par des entreprises de restauration collective. Différentes poubelles y sont clairement identifiées et mises à disposition des collaborateurs pour permettre d’effectuer un tri sélectif. Au CIC Est, les déchets organiques sont désormais traités par lombriccompostage et, à la Banque de Luxembourg, une solution take away avec le système national ecobox (système de consigne de boite en plastique) est en place dans le restaurant d’entreprise.
Concernant le matériel informatique, la gestion de la fin de vie de l’ensemble des matériels fait l’objet d’un suivi annuel par Euro-Information par type d’action menée : revente, destruction, reconditionnement, en attente de réaffectation.
En 2023, le pourcentage de matériel revendu aux brokers est de 10 % du volume global de matériel des banques CIC et de la Banque Transatlantique. Le pourcentage de matériel détruit ou en attente de réaffectation représente 5 % du parc et le matériel reconditionné : 3 %, 82 % du matériel étant affecté aux collaborateurs. Favoriser la réutilisation (seconde vie) des équipements est un des axes de la stratégie de sobriété numérique que développe Euro-Information.
Indicateurs publication | Intitulé | 2023 | 2022 | Commentaire |
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Consommation de ressources | ||||
ENV04 | Consommation d’eau (en m3) | 164 255 | 162 174 | - |
ENV05 | Consommation totale d’énergie (en kWh) | 88 729 167 | 103 776 324 | Donnée 2022 revue. |
ENV06 | dont électricité (en kWh) | 71 511 974 | 81 671 287 | - |
ENV07 | dont gaz (en kWh) | 12 264 567 | 14 814 920 | Donnée 2022 revue. |
ENV08 | dont fioul (en kWh) | 795 502 | 1 013 110 | - |
ENV05_1 | Dont chauffage en vapeur d’eau réseau urbain (en kWh) | 3 449 353 | 5 108 386 | - |
ENV05_2 | Dont eau glacée en réseau urbain (en kWh) | 707 772 | 1 168 621 | - |
ENV09 | Consommation de papier globale (en tonnes) | 1 859 | 2 040 | Il s’agit de toutes les fournitures à base de papier (papier blanc, calendrier…) ou de carton (intercalaire, archivage…) à l’exception du carton d’emballage de ces fournitures (comptabilisé dans les déchets). Donnée 2022 revue. |
Dispositifs de réduction de l’impact environnemental et des émissions de gaz à effet de serre | ||||
ENV15R | Consommation de papier recyclé acheté (en tonnes) | 360 | 417 | - |
ENV15 | Papier usagé recyclé en sortie (déchet) (en tonnes) | 1 836 | 1 819 | - |
ENV16 | Cartouches de toner usagées recyclées après usage (en nombre) | 12 499 | 15 752 | - |
ENV20 | Déplacements professionnels – Flottes automobiles (en kilomètres) | 30 406 139 | 30 557 491 | - |
Dont flotte automobile – nombre de kilomètres en véhicule essence | 14 597 247 | 14 780 981 | - | |
Dont flotte automobile – nombre de kilomètres en véhicule gasoil | 4 492 291 | 9 330 360 | - | |
Dont flotte automobile – nombre de kilomètres en véhicule hybride | 11 189 517 | 6 345 722 | - | |
Dont flotte automobile – nombre de kilomètres en véhicule électrique | 127 082 | 100 428 | - | |
Déplacements professionnels - Hors flotte automobile (km) | 27 523 454 | 22 180 577 | Donnée 2022 revue. | |
ENV23 | Dont déplacements professionnels avec véhicule personnel (en kilomètres) | 9 737 550 | 7 155 175 | - |
ENV18 | Déplacements professionnels en avion (en kilomètres) | 3 339 849 | 2 828 105 | Donnée 2022 revue. |
ENV19 | Déplacements professionnels en train (en kilomètres) | 13 060 054 | 11 233 572 | Donnée 2022 revue. |
ENV24 | Déplacements professionnels en transport en commun (hors train) (en kilomètres) | 797 224 | 632 308 | - |
Déplacements professionnels en transport en voitures de location et taxi (en kilomètres) | 588 777 | 331 410 | - | |
ENV32K | Nombre de km évités par les visioconférences | 111 180 782 | 113 882 980 |
|
ENV34 | Documents numérisés (en tonnes de papier évité) | 2 937 | 2 779 | - |
ENV47 | Montant des provisions et garanties pour risque en matière d’environnement | - | - | - |
ENV48 | Montant des indemnités versées au cours de l’exercice en exécution d’une décision judiciaire en matière d’environnement et les actions menées en réparation de dommages causés par celui-ci | - | - | - |
Crédit Mutuel Alliance Fédérale considère, à partir des avertissements scientifiques de l’IPBES(30), que des engagements doivent être pris pour assurer la protection des écosystèmes et de leur diversité biologique. Crédit Mutuel Alliance Fédérale se fixe comme but de réduire sa contribution à l’érosion de la biodiversité. L’engagement biodiversité de Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’organise en cinq catégories :
L’engagement de Crédit Mutuel Alliance Fédérale a été approuvé par act4nature international(31), initiative reconnue établissant une démarche standardisée de prise d’engagements volontaires liés à la biodiversité.
Au travers des politiques sectorielles (cf paragraphe 3.7.6), le CIC encadre ses activités dans les domaines où les impacts sociaux et environnementaux sont les plus élevés. Les politiques sectorielles délimitent un champ d’intervention sur des secteurs ayant des impacts environnementaux notoires. Ces secteurs à risque n’affectent pas seulement le climat, mais également les écosystèmes et leur biodiversité. Les critères et principes définis par les politiques sectorielles du CIC pour l’exercice de ses activités œuvrent ainsi à la réduction de sa contribution indirecte à la dégradation des écosystèmes et à l’érosion de la biodiversité.
La politique sectorielle agricole du CIC cible un des secteurs ayant les impacts les plus significatifs sur les écosystèmes et la biodiversité. Par ses mesures d’accompagnement et d’aides à la certification environnementale, la politique agricole du CIC permet d’accompagner les clients exploitants vers des modèles d’agriculture plus soutenables.
Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’est engagé, par voie de communiqué de presse, à publier une politique visant à encadrer les activités pouvant contribuer, indirectement ou directement, à des phénomènes de déforestation notamment en forêts tropicales. Suite à cette annonce, un groupe de travail piloté par la RSM a été mené. La politique sera finalisée au cours de l'année 2024 et engagera le CIC.
Au niveau des métiers, le CIC participe déjà, à travers ses actions et engagements en faveur de la lutte contre le changement climatique, à la préservation de la biodiversité (se référer aux paragraphes 3.7.3 et 3.7.6). Des critères sociaux et environnementaux sont pris en compte lors de financements de projets importants (respect des zones protégées) et dans les investissements effectués par Crédit Mutuel Equity et ses filiales. Au travers de la charte de France Invest, ces entités se sont engagées à promouvoir la mise en place de bonnes pratiques en matière de protection des écosystèmes et de la biodiversité dans les entreprises.
Par ailleurs, en 2021, Crédit Mutuel Asset Management a rejoint Business For Nature et Finance for Biodiversity et a signé le Finance for Biodiversity Pledge en vue de soutenir les engagements en faveur de la biodiversité. Le groupe La Française est également signataire de Finance for Biodiversity Pledge depuis 2022 et a rejoint deux groupes de travail de la Finance for Biodiversity Foundation ainsi que le 30 % Club France Investor Group.
Certains fonds peuvent contribuer à apporter une réponse à la préservation de la biodiversité comme CM-AM Global Climate, labellisé Greenfin, qui investit dans des entreprises participant activement à la lutte contre le réchauffement climatique. CM-AM Sustainable Planet, fonds labellisé ISR, contribue à la transition environnementale en sélectionnant des sociétés innovantes en matière de transition écologique et génératrices de croissance durable. Le fonds obligataire CM-AM Green Bonds, labellisé Greenfin, finance des projets verts avec 85 % minimum investi en obligations vertes.
Le CIC contribue en interne à la protection de la biodiversité à travers sa politique d’achat (recours à du papier recyclable, utilisation de produits verts pour le ménage), de réduction de la consommation de ressources (gestion de l’eau, dématérialisation de documents) et de recyclage (papier, cartouches d’encres, récupération des téléphones usagés des clients dans les agences). Cette protection de la biodiversité peut aussi se traduire dans la gestion de son parc immobilier (surfaces végétalisées, installation de ruches ou de potagers sur le toit de bâtiments).
En outre, le CIC participe aussi par le biais de partenariats à la préservation et au développement de la biodiversité :
Bénéficiaires | Objectifs | Partenaires |
---|---|---|
Fondation Bassin Nature | Soutenir le développement des activités qui contribuent à la mise en œuvre du plan de gestion du Parc naturel marin du Bassin d’Arcachon dans les domaines de la protection des écosystèmes marins, la connaissance, le développement durable des activités liées à la mer, la sensibilisation et l’éducation à l’environnement, la protection et la transmission des patrimoines culturels liés à la mer. | CIC Sud Ouest (membre fondateur) |
Voies Navigables de France | Replantation d’arbres le long du Canal du Midi. | CIC Sud Ouest |
Fondation de la Mer | Contribuer à l’étude et à la protection de l’océan en soutenant de nombreuses initiatives et développant des propres programmes de protection de la biodiversité, lutte contre les pollutions, soutien à la recherche, éducation et sensibilisation,… renouvellement du partenariat en 2022 pour soutenir un futur programme d’innovation au service de la préservation des mers et océans. | Banque Transatlantique |
Cœur de Forêt | Soutenir le projet de reforestation du parc MASOALA à Madagascar. | CIC Lyonnaise de Banque |
Travaux de recherche et de conservation | Association Beauval Nature. | CIC Ouest |
À travers sa participation au dividende sociétal, le CIC participe aussi aux actions menées par Crédit Mutuel Alliance Fédérale via sa Fondation et le Fonds de Révolution Environnementale et Solidaire. Ainsi, en novembre 2023, la Fondation Crédit Mutuel Alliance Fédérale a désigné 36 associations lauréates de son appel à projet biodiversité intitulé la préservation de la nature et du vivant. Et le Fonds de Révolution Environnementale et Solidaire a engagé 363 millions d’euros pour accompagner quatre premiers projets structurants à fort impact environnemental en 2023.
La majeure partie des émissions de CO2 produites par les activités des entités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale dont le CIC réside dans les produits et/ou services proposés aux clients. L’intérêt du calcul de l’empreinte carbone des portefeuilles de crédit est d’analyser le poids (impact CO2) de chaque financement dans le choix de l’orientation pour décarboner l’économie et de s’orienter vers les entreprises les plus vertueuses dans ce domaine. Une attention particulière sur les secteurs à forts enjeux pour la transition énergétique et climatique est portée pour définir les stratégies à déployer.
Dans le cadre du plan stratégique révisé, Crédit Mutuel Alliance Fédérale renforce ses ambitions environnementales et s’engage à réduire de 15 % l’empreinte carbone de son portefeuille de crédit corporate d’ici 2023(32). L’objectif est d’intégrer les enjeux carbone dans les politiques d’investissement et de mesurer celles fortement émettrices pour instaurer un dialogue constructif avec les entreprises concernées.
Crédit Mutuel Alliance Fédérale a sélectionné La Française Asset Management (direction des risques) pour réaliser la mesure de l’empreinte carbone de ses portefeuilles de crédit. La direction des risques dispose d’une équipe d’analystes data ESG qui a établi une méthodologie propriétaire pour quantifier les émissions de carbone.
Le périmètre CIC couvert par des données de gaz à effet de serre, publiées ou calculées par proxy, représente environ 1 700 contreparties pour lesquelles les données financières consolidées étaient disponibles. Les résultats distinguent trois types d’indices carbone exprimés en tonnes de CO2 équivalent par million d’euros.
Le premier indice, l’empreinte carbone, donne une indication de la quantité de gaz à effet de serre que l’entreprise génère au prorata de la contribution de la banque ramenée au montant des crédits que la banque lui octroie. Le second, l’intensité carbone, donne une indication relative de la quantité de gaz à effet de serre générée par million d’euros de chiffre d’affaires réalisé, et permet ainsi de rendre compte du degré d’émissions de gaz à effet de serre qu’engendre l’entreprise notamment par rapport à ses concurrents du secteur ou d’un secteur à l’autre. Le troisième, l’intensité carbone en moyenne pondérée, permet de se rendre compte du degré d’émissions de gaz à effet de serre du portefeuille en fonction du poids des encours par contrepartie dans le portefeuille. Cet indicateur permet une analyse fine des choix de financement à réaliser pour accompagner certains secteurs à investir vers des modèles d’affaires respectueux de la transition énergétique.
L’empreinte carbone des financements du CIC a baissé de 8,2 % entre 2022 et 2023 sur la base d’un périmètre plus large (+16 % de contreparties couvertes). Cette baisse s’explique principalement par une baisse des encours sur certains secteurs plus carbonés que la moyenne (comme la construction), mais également par la baisse des émissions des contreparties.
| 2023 | 2022 |
---|---|---|
Empreinte Carbone (t CO2/M€ Prêtés) | 163,2 | 177,8 |
Intensité Carbone du portefeuille (Émissions totales/Chiffre d’affaires total) | 121,9 | 151,2 |
Intensité Carbone en moyenne pondérée | 300,9 | 273,1 |
Les secteurs d’activité les plus émissifs sont les voyages et loisirs - incluant les compagnies aériennes, le bâtiment et matériaux de construction, l'agro-alimentaire et le transport industriel qui totalisent 55 % de l’empreinte carbone du portefeuille.
La répartition de l’empreinte carbone du portefeuille en 2023 par rapport à 2022 est principalement marquée par une baisse de la part du secteur Bâtiment et matériaux de construction et une hausse de la part du secteur de l’agro-alimentaire (liée, entre autres, au fait que plus d’entreprises de ce secteur ont été intégrées dans le calcul cette année).
Secteur | % dans le portefeuille couvert | % dans l’empreinte carbone |
---|---|---|
Voyages et Loisirs | 6,8 % | 18,9 % |
Bâtiment et matériaux de construction | 10,3 % | 12,1 % |
Agro-alimentaire et boissons | 11,5 % | 11,9 % |
En 2023, l’amélioration de la couverture du portefeuille a surtout bénéficié aux entreprises françaises. La part des entreprises françaises a augmenté en passant à 71,9 % de l’empreinte carbone du portefeuille analysé en 2023 (versus 70,3 % en 2022).
Le CIC est signataire des Poseidon Principles pour la décarbonisation du transport maritime. Ils prévoient l’introduction de critères d’évaluation climatique dans les décisions de financement maritime. Les Poseidon Principles permettent d’en mesurer l’impact et de pousser les opérateurs vers la décarbonisation significative de l’industrie du transport maritime.
Ils s’inscrivent dans la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre adoptée en avril 2018 par les États membres de l’Organisation Maritime Internationale (OMI). Cette stratégie visait, à horizon 2050, une réduction d’au moins 50 % des émissions totales de gaz à effet de serre issues du transport maritime sur la base des niveaux de 2008. À plus long terme, elle s’orientait vers un objectif de zéro émission.
Le CIC s’est fixé l’objectif d’être en dessous de la courbe de l’OMI dès 2025 sur la base de la trajectoire initiale présentée en 2021, dans le cadre de sa politique transport maritime qui exclut le financement de tout bateau transportant du pétrole et dédié au transport de gaz non conventionnel. Signataire dès 2019 des Principes de Poséidon à travers le CIC, Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’est fixé l’objectif d’être en dessous de la courbe de l’OMI dès 2025, dans le cadre de sa politique transport maritime.
L’écart d'alignement (%) du portefeuille CIC par rapport à la trajectoire initiale au 31 décembre 2022 ressort à - 4,00 %.
En septembre 2023, les Principes Poséidon ont adopté la Stratégie révisée 2023 de l'OMI qui proposait deux nouvelles trajectoires : une trajectoire minimale et une trajectoire ambitieuse.
La première trajectoire correspond à l'exigence minimale de la stratégie révisée, avec une réduction de 20 % en 2023 et une réduction de 70 % des émissions de GES du puits à la vague en 2040 par rapport à 2008. La seconde trajectoire correspond à une réduction de 30 % en 2023 et de 80 % en 2040 par rapport à 2008. Cette stratégie révisée a aussi entraîné deux changements majeurs dans le calcul des portefeuilles d'alignement climatique : l'inclusion de tous les GES au lieu du seul CO2 et l'utilisation d'une base "well-to-wake" au lieu d'une base "tank-to-wake".
L’écart d’alignement (%) du portefeuille CIC par rapport à la trajectoire correspond à l'exigence minimale de la stratégie révisée ressort à +22,76 %.
L’accompagnement des clients dans la transition climatique à titre personnel ou à travers leurs activités professionnelles et le développement des financements à fort impact climatique (énergies renouvelables)(33) constituent des réponses fortes du CIC aux conséquences du changement climatique.
Cet accompagnement se traduit par des offres de financement pour la rénovation énergétique des logements, des offres de financement et d’assurance encourageant l’écomobilité, des produits d’épargne et des services responsables.
Les travaux d’économie d’énergie ou liés aux énergies renouvelables peuvent notamment être financés par l’éco prêt à taux zéro, pour certains travaux d’amélioration de la performance énergétique de la résidence principale, et plus largement par le Prêt Développement Durable. Leurs encours atteignent respectivement 227,3 millions d’euros et 21,5 millions au 31 décembre 2023.
Le CIC propose le prêt Avance Rénovation qui a pour objectif d’accompagner les propriétaires de logements dans la rénovation énergétique de leurs biens identifiés comme passoires thermiques (logements classés « F » ou « G » sur l’échelle du diagnostic de performance énergétique). Ce prêt vient en complément des aides publiques déjà existantes. Il est remboursable au moment de la cession du bien ou du décès de son occupant. Les intérêts sont remboursés au fil de l’eau ou in fine. Ainsi, les ménages, notamment les plus modestes bénéficient d’une solution pour réduire leur facture énergétique et gagner en confort sans trop peser sur leur budget à court et à moyen terme.
Par ailleurs, le CIC propose une assurance habitation qui couvre les installations en énergie renouvelable (pompes à chaleur, géothermie, aérothermie, panneaux solaires photovoltaïques…) avec les biens sur lesquels elles sont installées. Il est aussi prévu une responsabilité civile production électricité en cas de revente d’électricité dès lors que des panneaux photovoltaïques sont déclarés. De plus, pour lutter contre l’obsolescence programmée des appareils électroménagers, la réparation plutôt que le remplacement est favorisée dans le cadre de l’option extension de garantie cinq ans.
En matière de prévention, les catastrophes naturelles (inondation, coulée de boue, avalanche, éboulement, affaissement de terrain) sont prises en charges dans les contrats d’assurance multirisques habitation proposés.
Des offres Éco-Mobilité avec des conditions très avantageuses sont proposées pour les véhicules hybrides ou électriques et des conditions attractives pour les véhicules à essence sans malus écologique. Il en est de même pour le financement de Vélos à Assistance Électrique. En 2023, le CIC a lancé le prêt vélo à taux zéro pour les particuliers et les professionnels. Le montant des prêts accordés s'élève à 10,9 millions d'euros à fin décembre.
La production de financements en crédit-bail par Crédit Mutuel Leasing de tout type de véhicules hybrides et électriques a progressé de 44% entre 2022 et 2023.
En matière d’assurance auto, les offres intègrent plusieurs avantages destinés aux assurés qui privilégient des transports plus durables : l’Avantage Mobilité couvre gratuitement les assurés pour leurs trajets domicile-travail, même s’ils sont effectués en transports en commun ou à vélo, en étendant automatiquement la garantie dommages corporels du conducteur à ces transports. L’avantage Taxi Covoiturage favorise également l’éco-partage en mettant à disposition, en cas d’immobilisation de la voiture, un taxi afin de poursuivre le trajet, que l’assuré covoiture en tant que conducteur ou passager. De plus, l’option -6 000 kms permet d’appliquer un tarif avantageux aux assurés choisissant de rouler peu chaque année. Par ailleurs, dans le cas des véhicules électriques, les garanties de l’assurance automobile sont étendues à la batterie et au câble de raccordement. Une assurance dédiée aux vélos est aussi proposée, afin de couvrir le vol, la casse et les dommages corporels pour les vélos (classiques ou à assistance électrique).
Enfin, concernant les services, des solutions d’accompagnement travaux pour la rénovation énergétique, la fourniture d’énergie renouvelable, pour la recharge de véhicule électrique sont proposées.
Le CIC accompagne la transition écologique et énergétique des entreprises et des professionnels.
Il organise des actions de sensibilisation comme celles menées cette année en Île-de-France afin d’attirer l’attention des entrepreneurs sur les normes et les contraintes écologiques à venir et leur proposer des pistes concrètes d’adaptation : établissement d’un diagnostic, définition de plan d’action, solutions de financement et d’accompagnement.
Ainsi, le Prêt Transition Énergétique à taux bonifié finance des investissements consacrés à l’économie d’énergie, de haute performance énergétique. Son encours au 31 décembre 2023 atteint 630 millions d’euros.
En région, la production de l'année destinée au financement des énergies renouvelables pour les entreprises et les professionnels atteint 120 millions d'euros. 87 % de ces financements concernent des installations de méthanisation et de parcs photovoltaïques.
Par ailleurs, les professionnels et entreprises bénéficient d’offres de financement spécifique en location longue durée pour l’acquisition de véhicules hybrides, électriques et de transports collectifs.
Une politique d’accompagnement des agriculteurs a été définie(34) afin de les soutenir dans leur transition agroécologique : des experts les accompagnent dans leurs projets d’équipement en énergie renouvelable avec un financement opéré par le Prêt Transition Agricole, lancé en 2022. Ce prêt est éligible aux garanties INAF (Initiative Nationale pour l’Agriculture Française) et Alter’NA (Fonds régional de la Nouvelle Aquitaine et du Fonds Européen d’Investissement - FEI) et bénéficie d’un refinancement bonifié. Dans le cadre de la prévention, une assurance récolte est aussi proposée aux agriculteurs pour leur permettre de poursuivre leur activité en cas d’aléa climatique, soit multi-périls (sécheresse, grêle, tempête, gel, excès d’eau) soit en cas de grêle ou de tempête.
Pour les grandes et moyennes entreprises, sont aussi proposés des prêts dont le taux d’intérêt est indexé sur la réalisation ou non d’objectifs de développement durable en matière environnementale, sociale et/ou de gouvernance (ESG), préalablement définis dans le contrat. L’accompagnement des entreprises dans la transition énergétique se traduit aussi au niveau de partenariats avec des pôles de compétitivité. Ainsi, le CIC Ouest est partenaire du pôle de compétitivité Pôle Mer Bretagne Atlantique dont les compétences visent notamment à :
Crédit Mutuel Equity et ses filiales participent aussi au développement de projets favorisant l’adaptation au changement climatique en investissant dans des entreprises qui souhaitent se transformer pour être respectueuses de l’environnement ou dont les produits et services améliorent l’efficacité énergétique (fabrication de chaudières biomasse, rénovation de bâtiment, décarbonation du transport de marchandises, nouvelles technologies …).
En plus des financements infrastructures et télécoms, le département financement de projets du CIC a financé en 2023 :
Les autorisations cumulées des projets énergies renouvelables à fin décembre 2023 atteignent 2,55 milliards d’euros, soit une augmentation de 17 % par rapport à fin 2022.
Tous les projets financés répondent strictement aux normes environnementales du pays d’implantation. Ils font également l’objet d’une procédure d’évaluation interne incluant des critères ESG décrite dans le plan de vigilance (paragraphe 3.9.3.3).
Le plan stratégique 2019-2023 ensemble#nouveaumonde, plus vite, plus loin ! du groupe fixe la progression des financements de projets à fort impact climatique (énergies renouvelables) à 30 %. Cet objectif concerne dans un premier temps la banque de financement, à travers son activité de financement de projets. À fin 2023, la progression est de 79,6 %.
Un certain nombre de ces projets ont contribué à l’émission d’un premier green bond en 2020 et d’un second(36) en 2021 par la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM) pour un montant cumulé de 1,5 milliard d’euros.
Du côté de la gestion d’actifs, les sociétés de gestion du groupe se mobilisent à travers leurs engagements signés (cf 3.4.1.3.1).
Le CIC propose ainsi à ses épargnants des fonds labellisés ISR ou Greenfin, comme :
Dans un monde toujours plus soucieux de lutter contre le dérèglement climatique et la dégradation de l’environnement, le CIC poursuit l’engagement de Crédit Mutuel Alliance Fédérale de prendre en compte les impératifs climatiques dans la conduite de l’ensemble de ses activités pour rejoindre la trajectoire de l'Accord de Paris sur le Climat. Il s’agit de limiter l’augmentation des températures de 1,5 à 2 °C d’ici 2100.
La gestion des risques liés au changement climatique (risque physique et risque de transition) est intégrée dans le dispositif de gestion des risques financiers (se référer au 3.3 Risques et opportunités extra-financiers). Les projets développés sont présentés au comité des risques (organe exécutif) puis au comité de suivi des risques (organe délibérant) et font partie du suivi stratégique des risques, en lien direct avec la présidence et la direction générale(38).
Le CIC participe à la réalisation des objectifs climatiques de la politique du groupe qui consiste en :
Les risques climatiques sont également analysés dans le cadre des risques opérationnels et leurs conséquences peuvent être minorées grâce au PUPA (Plan d’Urgence et de Poursuite de l’Activité).
Le dispositif – ou cadre – d’appétence aux risques (RAF ou Risk Appetite Framework) est présenté au chapitre 5 du présent document d’enregistrement universel.
Dans le domaine des risques liés à l’environnement et au climat, le CIC s’assure d’intégrer pleinement ces risques dans le développement de ses activités, en incluant une vision long terme. Cela se traduit par :
Les risques liés à l’environnement et au climat font l’objet d’un suivi spécifique dans le cadre d’appétence aux risques du CIC.
Deux indicateurs de risques climatiques et environnementaux ont été déclinés dans le cadre d’appétence du CIC en 2024. Il s’agit d’indicateurs de suivi des expositions des secteurs charbon et hydrocarbures, éligibles aux politiques sectorielles en vigueur au sein du groupe. Cela vise à suivre les expositions sectorielles des clients du CIC, exerçant leurs activités attachées à ces secteurs. Des seuils d’alerte et des limites d’appétence sont fixés en fonction de l’appétence aux risques du CIC, avec des actions correctrices associées, en cas de dépassement de ces niveaux.
Pour rappel, les politiques sectorielles de Crédit Mutuel Alliance Fédérale permettent de délimiter un champ d’intervention et de fixer des critères pour l’exercice de ses activités dans les domaines où les impacts sociaux et environnementaux (intégrant les risques climatiques) sont les plus élevés.
Dans le cadre de la montée en puissance des risques liés au changement climatique pouvant impacter les pays et leur économie, les recherches sur l’évaluation des risques climatiques ont permis d’intégrer une composante ESG dans la définition des limites pays. Ces limites consistent à plafonner le niveau d’exposition que le groupe s’autorise à prendre sur les contreparties avec lesquelles il traite dans chaque pays.
Ainsi, le calcul de la limite pays tient compte de l’indice Notre Dame Global Adaptation Index – ou ND-GAIN(40) qui reflète :
En fonction du niveau de l’indice, la limite se voit affecter d’un malus plus ou moins important en fonction du niveau de l’index.
Au cours de l’exercice 2023, le calcul des limites pays tenant compte de l’indice ND-GAIN a été actualisé même si les notations pays des agences financières intègrent de plus en plus l’aspect environnemental.
Les exercices de stress test sont menés au niveau de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Il convient de se référer à la déclaration de performance extra-financière de ce dernier.
Le CIC n’est pas redevable d’un reporting Taxonomie. Par contre, en application du règlement (UE) 2020/852 de la Commissions Européenne, Crédit Mutuel Alliance Fédérale publie ses expositions bilantielles aux secteurs éligibles à la règlementation Taxonomie. Il convient de se référer à la déclaration de performance extra-financière de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Le CIC participe à l’élaboration des politiques sectorielles du groupe et veille à leur application. Ces politiques font partie du dispositif de gestion des risques ESG (voir paragraphe 3.9.3.3). Ces politiques sectorielles visent à délimiter un champ d’intervention pour le CIC, à fixer des critères et des principes pour l’exercice de ses activités dans les domaines où les impacts sociaux et environnementaux sont les plus élevés.
Les mesures découlant de ces politiques s’appliquent à l’ensemble des entités sous réserve du respect des dispositions légales et réglementaires propres à chaque entité. Elles peuvent faire l’objet de révision chaque fois que nécessaire. Les politiques sectorielles et leurs évolutions sont systématiquement soumises à l’approbation des conseils d’administration de la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel, de la BFCM et du CIC.
Par ailleurs, depuis le 1er trimestre 2021, les expositions liées aux secteurs d’activité éligibles à une politique sectorielle font l’objet d’un suivi dédié. Ce reporting spécifique intègre le dispositif en place de suivi des risques présenté au comité des risques (organe exécutif) et au comité de suivi des risques groupe (organe délibérant).
Des grilles d’analyses spécifiques pour les secteurs d’activités soumis aux politiques sectorielles ont été créées. Ces documents sont à compléter par les équipes instruisant les dossiers de crédit et présentés aux commissions des engagements.
Depuis 2022, le CIC déploie un questionnaire ESG à destination de la clientèle entreprise. Les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) permettent d’évaluer la prise en compte du développement durable et des enjeux extra-financiers de long terme dans la stratégie des acteurs économiques.
Cette analyse s’appuyant sur des critères ESG est requise lors d’une entrée en relation ou lors d’une demande de financement pour les clients GE/GME. Cette analyse a pour objectif de :
À travers un échange avec l’entreprise, un questionnaire ESG est complété, au moins une fois par an, par le chargé d’affaires afin d'établir la performance extra-financière du client. La complétude du questionnaire ESG, ainsi que des grilles d’analyse sectorielle susmentionnées, est de la responsabilité des chargés d’affaires.
Un comité RSE a été créé au niveau de chaque banque régionale et au niveau de la banque de financement. Instance consultative, ce comité a pour mission d’émettre des avis sur les dossiers susceptibles de poser des questions sociales, environnementales ou de gouvernance à l'issue de l'analyse réalisée. La saisie du comité RSE est obligatoire pour les dossiers ayant recueilli une note inférieure à un certain seuil, ou bien dans le cadre d’une controverse sévère. Ce comité a également pour objet de faire progresser les méthodes d’analyse des dossiers au sein de la banque.
Pour les grandes entreprises, cette analyse est complétée par la prise en compte des rapports d’analyse ESG, des notations ESG et des rapports de controverses Norm-Based Research de l’agence de notation extra-financière ISS ESG.
Ainsi, les entités du CIC valorisent des relations d’affaires éthiques et complètent l’analyse financière des entreprises par une analyse de leur performance extra-financière. La valorisation des performances extra-financières des clients est un facteur témoignant de la démarche engagée du CIC en faveur du financement de la transition environnementale. Cela permet d’engager un dialogue avec les clients pour mieux les accompagner dans leurs projets de croissance durable en cohérence avec la stratégie environnementale et sociale du CIC.
De manière générale, le CIC cessera d’accompagner les entreprises dont :
Ces critères, révisables annuellement, ne sont pas cumulatifs. Ils ont pour objectif de supprimer totalement le financement de l'énergie charbon à horizon 2030.
Le CIC conditionne la continuité de ses soutiens financiers aux entreprises clientes exposées au secteur du charbon à la publication d’un plan daté et détaillé de fermeture de l’ensemble de leurs actifs charbon d’ici 2030. Ces demandes dérogatoires pourront faire l’objet d’une procédure d’escalade auprès de la direction générale.
En cohérence avec ses engagements pris dès octobre 2021 de stopper tout financement de nouveau projet d’exploration, de production, d’infrastructure(41) (oléoduc, gazoduc et unités de stockage) ou de transformation (raffineries de pétrole, terminaux de liquéfaction de gaz) dans le pétrole et le gaz, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a renforcé début 2023 son dispositif vis-à-vis des entreprises productrices d’hydrocarbures non conventionnels.
Ainsi, depuis le 1er janvier 2023, Crédit Mutuel Alliance Fédérale ne fournit plus de services bancaires et financiers aux entreprises listées dans la liste de référence Global Oil & Gas Exit List (GOGEL) de l’ONG Urgewald dont la part de production d’hydrocarbures non conventionnels est supérieure au seuil de 25 %. Ce seuil a été abaissé à 20 % depuis le 1er janvier 2024.
Les hydrocarbures non conventionnels retenus pour le calcul de ce seuil sont les suivants :
À compter du 1er juillet 2024, pour renforcer ses engagements en faveur de la décarbonation de l’économie, le CIC accentuera ses exigences vis-à-vis des entreprises énergétiques productrices de pétrole et de gaz : le CIC cessera toute intervention(46) auprès des entreprises énergétiques qui continueraient à développer de nouveaux projets d’exploration et de production(47) de pétrole ou de gaz. Ce développement sera analysé par le biais de l’évolution de la production pétrole et gaz de l’entreprise d’une année sur l’autre : serait ainsi exclue à compter du 1er juillet de l’année n, toute entreprise dont la production de l’année n-1 serait supérieure à la plus faible des productions depuis l’année 2022 comprise.
En complément de cet engagement, le CIC mettra un terme à toute intervention auprès des entreprises énergétiques productrices de pétrole et de gaz qui n’auraient pas de trajectoire Net Zero crédible et vérifiable pour 2050, avec une baisse sensible de la production en 2030.
Par dérogation à ce qui précède et pour soutenir la transition énergétique, le CIC pourra poursuivre ses interventions dans les projets d’énergies renouvelables ou bas carbone auprès des entreprises concernées par ces mesures. De même, la souscription et/ou la participation à des émissions d’obligations vertes fléchées vers des projets renouvelables resteront possibles.
Enfin, dans le cadre d’un engagement actionnarial exigeant, les sociétés de Crédit Mutuel Alliance Fédérale dont le CIC pourront continuer à détenir, sur leurs fonds propres ou sur lesquels le groupe donne une garantie (fonds euros), des actions de ces entreprises « exclues » acquises sur le marché secondaire. L’objectif est de les inciter à s’aligner sur une trajectoire respectueuse de l’Accord de Paris sur le Climat.
L’objectif de cette politique est de limiter les financements à des actifs sobres en émission carbone. Elle concerne le transport aérien (financement des compagnies aériennes, financement d’acquisition d’avions), le transport maritime (financement des activités de construction et démantèlement navals) et le transport routier (financement des véhicules).
Le CIC réservera ses financements aux seuls modèles de dernière génération des constructeurs Airbus, Boeing, ATR, Embraer et Bombardier. Pour assurer le rajeunissement des flottes d’appareils, et jusqu’en 2025, seuls les appareils dont l’ancienneté n’excède pas huit ans pourront être financés. Au-delà de 2025, ce délai sera ramené à cinq ans. Le CIC limite ses financements aux compagnies dont l’âge moyen de la flotte n’excède pas 15 ans, ramené à 12 ans à compter de 2025.
Signataire dès 2019 des Principes de Poséidon, le CIC se fixe l’objectif d’être en dessous de la courbe de l’International Maritime Organization (IMO), sur la base de la trajectoire initiale présentée en 2021, dès 2025, dans le cadre de sa politique transport maritime. Le CIC exclut le financement de tous bateaux transportant du pétrole et dédiés au transport de gaz non conventionnel.
Le CIC concentre ses financements réalisés sur le marché des entreprises dans les activités de leasing, de crédit et le financement d’actifs ferroviaires de fret et de passagers sur les actifs les moins émissifs en CO2. Seuls les véhicules utilitaires légers et industriels répondant a minima de la norme Euro 6 peuvent bénéficier d’un financement.
Cette politique s’applique à toutes les opérations financières destinées à des entreprises du secteur minier quelle que soit la ressource minière et quel que soit le mode d’extraction utilisé. Elle couvre l’ensemble de la filière depuis l’exploration jusqu’à l’acheminement du minerai.
Le CIC est engagé à ne plus intervenir dans le financement ou les investissements directement affectés ou liés au développement, à la construction ou à l’extension d’installations minières ou métallurgiques si une des caractéristiques suivante est présente : projet de mines d’amiante, mine artisanale, impact critique sur une zone protégée ou une zone humide inscrite sur la liste de Ramsar, site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Elle encadre les opérations et conseils fournis à des entreprises du secteur du nucléaire civil. Le CIC s’assure que toute demande s’inscrit dans le cadre des lois en vigueur ainsi que des standards et/ou recommandations émanant d’organismes indépendants du secteur nucléaire.
Un processus de décision interne est défini et suit un cadre de référence prenant en compte notamment le pays hôte, le type de financement des projets concernés ainsi que les règles de financement internationales.
Cette politique sectorielle est afférente aux opérations réalisées avec des entreprises du secteur de la défense et de la sécurité. Elle reconnaît l’existence des conventions, des traités, accords et réglementations spécifiques à l’industrie de l’armement.
Le CIC refuse toute participation dans des opérations relatives à des armes controversées et respecte des principes drastiques quant aux armes non conventionnelles ainsi qu’aux pays concernés par les financements considérés.
L’objectif de cette politique est de soutenir une agriculture performante, durable et bas carbone grâce à la mise en place d’un dispositif complet : subvention pour accompagner la réalisation d’un diagnostic carbone et pour soutenir les démarches de certification environnementale, gamme de prêts dédiés bonifiés.
Ces dispositifs permettent d’encourager les exploitants à investir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer le potentiel de stockage de carbone dans les sols et préserver la biodiversité.
De plus, une analyse objective des plans d’actions menés par les agriculteurs en matière environnementale, social et de gouvernance, fondée sur les principes de conditionnalités des aides de la politique agricole commune, vient renforcer le dispositif des décisions d’octroi de financement des opérations bancaires du marché de l’agriculture.
Cette démarche engagée favorise la transition agroécologique et affirmée par un dialogue constructif avec les exploitants agricoles pour mieux les accompagner dans leurs projets.
Par voie de communiqué de presse, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a annoncé son désengagement de l’industrie du tabac pour ses activités de financement et d’investissement. Cet engagement a été entériné par la signature du Tobacco-Free Finance Pledge. Soutenue par le Programme des Nations unies pour l’environnement, cette initiative s’inscrit dans le prolongement de la convention-cadre sur le contrôle du tabac de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 2003.
Suite à l’adoption d’une raison d’être Ensemble, écouter et agir et du statut d’entreprise à mission pour le CIC en 2020, un comité de mission effectue le suivi de l’exécution de ces missions et rend compte au moins une fois par an au conseil d’administration de la bonne exécution de son suivi. Un organisme indépendant vérifie l’exécution des objectifs sociaux et environnementaux. Son avis est joint au rapport du comité de mission.
Se référer au chapitre Gouvernement d’entreprise du présent document d’enregistrement universel.
Indicateurs publication | Intitulé | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
GOUV01 | Nombre de membres dans le conseil d’administration ou conseil de surveillance | 8 | 8 |
GOUV02 | Nombre de membres femmes dans le conseil d’administration ou conseil de surveillance | 5 | 5 |
GOUV9-01 | Nombre d’administrateurs dans le conseil d’administration par tranche d’âge | 8 | 8 |
GOUV9-02 | < 40 ans | 1 | 0 |
GOUV9-03 | 40/49 ans | 0 | 0 |
GOUV9-04 | 50/59 ans | 4 | 4 |
GOUV9-05 | > 60 ans | 3 | 4 |
GOUV25 | Taux global de renouvellement des conseils dans l’année (nouveaux membres élus sur total de membres | 38 % | 25 % |
GOUV26 | Taux de participation aux conseils | 84 % | 95 % |
La loi n° 2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre est la loi dite devoir de vigilance.
Par cette loi, les grandes entreprises ont l’obligation d’établir et de mettre en œuvre un plan de vigilance, destiné à prévenir les atteintes graves aux droits de l’homme et à l’environnement dans le cadre de leurs activités et de celles de leurs sous-traitants ou fournisseurs avec qui elles ont une relation commerciale durable.
Cette obligation, qui s’applique aux sociétés (filiales comprises) employant au moins 5 000 salariés en France ou au moins 10 000 salariés en France et à l’international, concerne notamment Crédit Mutuel Alliance Fédérale et les entités qui le composent dont le CIC et ses filiales.
Le présent document est soumis au comité de contrôle et de conformité et au comité d’audit et des comptes, ce dernier représentant l’organe de surveillance de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Il pourra faire l’objet de modifications au fur et à mesure des avancées en la matière et intégrer des spécificités de certains métiers.
Le plan de vigilance et sa mise en œuvre sont rendus publics par le biais de la déclaration de performance extra-financière consultable sur le site dédié(48).
« Le plan comporte les mesures de vigilance raisonnables propres à identifier les risques et à prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement, résultant des activités de la société et de celles des sociétés qu’elle contrôle au sens du II de l’article L.233-16, directement ou indirectement, ainsi que des activités des sous-traitants ou fournisseurs avec lesquels est entretenue une relation commerciale établie, lorsque ces activités sont rattachées à cette relation. » (cf. article 1er de la loi n° 2017-399).
Le plan de vigilance s’intègre totalement dans le cadre de la démarche de Responsabilité Sociale et Mutualiste (RSM) qui est mise en œuvre depuis quelques années par Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Cette démarche a été renforcée en 2020 par l’adoption d’une raison d’être, Ensemble, écouter et agir, que le statut d’entreprise à mission est venu compléter pour la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel et pour le CIC.
Le plan de vigilance permet d’identifier les risques et de prévenir les atteintes graves dans les domaines qui suivent :
Il en existe différentes catégories :
Le plan de vigilance couvre les atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales générées par le CIC (filiales et salariés) ou les partenaires (fournisseurs et intermédiaires) sur leurs parties prenantes dans le cadre des relations commerciales établies.
L’OMS définit la santé comme « l’état complet de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité ».
La sécurité désigne l’ensemble des dispositions destinées à assurer la protection des personnes et des biens de façon à se trouver dans une situation dans laquelle l’ensemble des risques est acceptable.
Activité physique (travail sur écran, lombalgies…), bruit, cancers professionnels, chimiques (amiante…), déplacements, risques psychosociaux (agression et violence externe, épuisement professionnel ou burn out, harcèlement et violence interne, stress, suicides), etc.
En interne, l’employeur doit veiller à la sécurité et à la protection de la santé de ses salariés. Il doit prendre les mesures de prévention des risques professionnels nécessaires et informer et former ses salariés sur ces risques. Il doit aussi respecter certaines règles dans l’aménagement et l’utilisation des locaux de travail ;
En externe, l’employeur doit également s’assurer que les activités de l’entreprise comme celles de ses fournisseurs n’ont pas de répercussions négatives sur la sécurité et la santé des salariés de ses fournisseurs, des clients ou de toute autre personne.
Les risques liés à l’environnement sont les risques industriels ou technologiques générés par l’entreprise ou les partenaires qui ont un impact sur l’environnement : eau, air, sites et sols, bruit, etc. Les risques liés aux activités de financement et d’investissement sont également inclus, l’objectif étant de réduire au maximum les conséquences environnementales découlant de ces activités.
Ils concernent :
Toutes les personnes susceptibles d’être affectées par un risque ou une atteinte d’ordre social ou environnemental sont celles qui interviennent dans le cadre des activités de l’entreprise ou de la relation commerciale notamment avec ses fournisseurs et ses sous-traitants.
Il s’agit des dirigeants, des employés, des travailleurs temporaires, du personnel détaché ou non, des fournisseurs, des sous-traitants, des clients et de toute autre personne impliquée.
Ces personnes peuvent être à l’origine de la violation des droits sociaux ou environnementaux, elles peuvent aussi en être complices actives ou passives, ou bien victimes.
En schématisant, il est à distinguer :
Conformément à la loi, il comprend les cinq principales mesures suivantes :
La cartographie des risques couvre les domaines évoqués ci-dessus en s’appuyant sur la prise en compte des situations de travail des salariés, des relations avec les clients et partenaires, des activités exercées par l’entreprise et de celles des sous-traitants et fournisseurs.
Les objectifs recherchés consistent à :
Il s’agit de repérer tous les dangers auxquels peuvent être exposés les salariés de l’entreprise, les fournisseurs, les clients ou les tiers.
Le risque encouru pour chaque situation dangereuse relevée est à définir et à évaluer en fonction :
La classification des risques permet de :
Pour chaque domaine (droits humains et libertés fondamentales, santé et sécurité des personnes, environnement), un travail d’identification des principaux risques a été mené. Ces risques ont fait l’objet d’analyses (à dire d’expert) permettant de les évaluer en deux temps en utilisant les notions de risque brut puis celle de risque résiduel (ou risque net).
Le risque brut(49) tient compte de la probabilité d’apparition et de sa fréquence ainsi que de l’impact que le cas traité pourrait avoir sur les activités de l’entité et sur les services fournis à la clientèle. Sa cotation est établie en fonction des cinq niveaux suivants :
Cotation du risque brut | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
---|---|---|---|---|---|
Degré de risque | Très significatif | Significatif | Moyen | Faible | Très faible |
Pour chaque cas, le risque résiduel est ensuite apprécié selon l’étendue de la couverture du risque constaté en fonction de l’existence et de la pertinence des mesures de prévention et d’atténuation mises en œuvre. Sa cotation est établie en fonction de cinq niveaux de risque suivants :
Cotation du risque résiduel | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
---|---|---|---|---|---|
Degré de couverture du risque | Couverture défaillante : risque non couvert et mesures correctives à mettre en œuvre rapidement | Couverture insuffisante : risque partiellement couvert avec des points importants d’amélioration identifiés | Couverture moyenne : risque couvert, mais avec un ou plusieurs points d’amélioration identifiés | Couverture satisfaisante : risque couvert par un dispositif adéquat (organisation, procédures, contrôles…) | Couverture très satisfaisante : risque couvert par un dispositif maîtrisé |
Sur cette base, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a identifié les principaux risques potentiels suivants :
La cartographie est susceptible d’évoluer au fur et à mesure des avancées accomplies dans chaque domaine.
L’évaluation régulière de la situation des sous-traitants ou fournisseurs notamment externes avec lesquels est entretenue une relation commerciale est réalisée à l’appui de différentes procédures opérationnelles par le Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
La plupart des achats sont effectués par les centres de métiers internes.
Certains métiers ont défini des procédures d’appel d’offres au regard de l’importance des négociations. Ainsi, chez Euro-Information, les fournisseurs ont été classés en catégorie dont les principales sont « fournisseurs essentiels » et/ou « sensibles ». Cette classification se fait dans le cadre des règles liées notamment à l’identification de l’externalisation des prestations selon les règles définies par le groupe. Pour les appels d’offres, les équipes achats demandent à ces fournisseurs de leur communiquer les documents permettant d’attester de leur démarche RSE, ou de leur transmettre le lien vers la localisation Internet du document, afin d’en connaître le contenu. Ce fonctionnement est appliqué dans le processus achat de matériels/logiciels, mais aussi dans le cadre de l’achat de prestations immatérielles informatiques vis-à-vis des fournisseurs Entreprises de Services du Numérique. Euro-Information en effectue une réactualisation régulière.
L’évaluation des fournisseurs est également effectuée à travers des politiques établies par le groupe politiques sectorielles, politique d’achats et charte des fournisseurs, prestations critiques ou importantes externalisées (cf. infra). Par exemple, Euro-Information intègre la charte fournisseur dans ses appels d’offres.
De nombreux éléments permettant de s’assurer de l’identité du fournisseur, de son honorabilité ou de la qualité des prestations qu’il fournit sont recueillis dans le cadre des procédures du groupe.
Les informations collectées sur les fournisseurs et prestataires sont les suivantes :
Pour les banques de détail, l’application PRESC dédiée aux IOBSP (intermédiaires en opérations de banque et services de paiement) permet de recenser les documents suivants : inscription ORIAS, assurance responsabilité civile, garantie financière, mandat…
En complément, chaque banque de détail, ou métier spécialisé, établit une procédure de référencement des IOBSP qui permet de formaliser le recueil des informations exigées et la mise en place de certains contrôles.
Pour les activités de marché, une politique de sélection des établissements financiers, courtiers ou autres intermédiaires auxquels les ordres des clients sont confiés pour exécution sur les marchés français et étrangers est mise en œuvre. Les entités sélectionnées doivent disposer de procédures et de mécanismes d’exécution des ordres qui correspondent aux objectifs fixés dans la politique d’exécution (disponible sur internet), notamment à certains critères (règles de bonne conduite, modalités de transmission et d’exécution, sécurité des traitements). La sélection des intermédiaires peut être modifiée en fonction de grilles d’évaluation et des contrôles effectués.
En complément, chaque banque de détail ou entité métier est responsable de l’agrément des courtiers en instruments financiers avec lesquels elle traite et du suivi de la relation avec ceux-ci. À cet effet, l’entité :
De manière générale, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a pour principe de faire très peu appel à l’externalisation, et ce, dans tous les domaines, y compris informatique. À ce titre, la stratégie de Crédit Mutuel Alliance Fédérale est de privilégier dans la mesure du possible, la conservation en intra-groupe des activités cœur de métier et/ou les plus stratégiques afin de garder les ressources clés en interne.
L’externalisation hors du groupe est circonscrite à des processus spécifiques intégrant notamment un process de sélection du prestataire et une analyse de risque, nécessitant une expertise particulière ou permettant de répondre aux besoins spécifiques d’entités.
Lorsque Crédit Mutuel Alliance Fédérale recourt à l’externalisation, cela lui permet de maîtriser ses coûts tout en maintenant le niveau de qualité et de sécurité attendu, tant d’un point de vue utilisateur que réglementaire, d’être réactif vis-à-vis des évolutions du marché et de rester flexible face aux demandes et besoins des métiers. De plus, la démarche d’externalisation de Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’inscrit dans le respect des principes universels en matière de droits de l’homme, de normes de travail, d’environnement et de lutte contre la corruption. En outre dans le cadre de la démarche Responsabilité Sociale et Mutualiste, les acteurs du processus veillent à respecter les dispositions applicables en matière de responsabilité sociétale.
Les fonctions centrales de Crédit Mutuel Alliance Fédérale (direction du contrôle permanent, direction de la conformité et direction des risques) sont responsables du cadre procédural et de contrôle relatif à l’externalisation. Celui-ci s’articule autour d’une politique générale globale d’Externalisation qui établit le cadre du dispositif ainsi que d’une procédure opérationnelle complétée de neuf annexes détaillant le processus et le rôle des différentes parties prenantes. Ces documents sont actualisés périodiquement. Le processus d’externalisation de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, conformément aux dispositions réglementaires (art 239 du décret 3 novembre 2014) s’inscrit dans une politique formalisée de contrôle des prestataires (procédure, contrôle, reporting). Chaque entité mettant en place un dispositif de sous-traitance doit établir un contrat écrit avec le prestataire.
Lorsqu’il s’agit de prestations critiques ou importantes, l’entité doit veiller à ce que l’engagement contractuel définisse, à travers des clauses et annexes spécifiques, les modalités d’application, à savoir : les niveaux de qualité, de sécurité et de performance des services attendus, un reporting régulier de l’activité et de la situation financière du prestataire, l’existence de mécanismes de secours et le plan de réversibilité en cas d’interruption de la prestation.
Les exigences règlementaires relatives à la protection des informations confiées et à l’accès pour la supervision : BCE / ACPR (ou l’AMF) aux informations liées à l’externalisation, doivent également être reprises. Plus généralement, le contrat doit se conformer aux lois et règlements applicables à l’entité.
Chaque entité est tenue d’obtenir la signature de la charte des relations fournisseurs pour chaque prestation essentielle externalisée.
Un ensemble de mesures visant à réduire et à prévenir ces risques est mis en œuvre vis-à-vis des clients, des fournisseurs et des salariés. Ces mesures sont présentées ci-après.
Des règles de bonne conduite existent pour prévenir les risques que les clients pourraient subir. Elles sont fixées par le règlement intérieur qui s’applique à l’ensemble des entités et auquel sont annexés la charte de sécurité, le recueil de déontologie, la charte sur la prévention et la lutte contre le harcèlement et la violence au travail. Le code d’éthique et de déontologie, qui est un document public, vient coiffer ce dispositif.
La connaissance du client et la relation entre la banque et le client nécessitent de recueillir, utiliser et conserver un certain nombre d’informations le concernant. La collecte, l’utilisation et le traitement de ces données sont protégés et également couverts par le secret professionnel.
Des informations sur la protection des données personnelles sont diffusées auprès des clients sur la banque à distance ainsi que sur les conventions d’ouverture de compte.
Le 27 avril 2016 a été adopté, par le Parlement européen et le Conseil, le règlement relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données. Ce règlement, applicable à partir du 25 mai 2018, renforce la protection des données personnelles.
Le CIC a adapté ses outils et référentiels pour intégrer les évolutions réglementaires issues du RGPD(51). Ces adaptations portent sur les points suivants :
En outre, le CIC a adopté une charte de sécurité - gestion des données personnelles, diffusée sur son site internet.
En 2023, 67 % des collaborateurs du CIC (SOT105) ont suivi dans son intégralité un e-learning sur le RGPD (Règlement Général de Protection des Données Personnelles) et la CNIL.
Compte tenu du traitement des données bancaires sensibles et des nombreuses offres de service proposées, une attention très particulière est portée par Euro-Information, filiale informatique de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, sur tous les aspects de la sécurité du système d’information. Celle-ci évolue chaque année pour s’adapter aux nouveaux risques et renforcer la sécurité informatique. Ainsi, s’appuyant sur la norme ISO 27001 : 2017, un système de management de la sécurité de l’information SMSI est déployé sur l’ensemble des sites de production. La norme ISO 27001 : 2017 apporte un cadre de mise en œuvre, de maintien et d’amélioration d’un SMSI dans le temps. Le SMSI prend en compte le contexte externe et interne, les besoins et attentes des parties intéressées.
Ses enjeux sont :
La certification d’Euro-Information avait été renouvelée en 2020 dans le cadre d’un premier audit combiné ISO9001 (Système de Management de la Qualité) - ISO27001 (Système de Management de la Sécurité de l’Information). Cette certification (n° 2017/77568.10) valide ainsi le Système de Management de la Sécurité de l’Information mis en œuvre sur les centres de production informatique. En 2023, la certification a été obtenue en incluant dans le périmètre de certification ISO 27001 version 27001 : 2017. En complément, un nouveau certificat ISO 27001 a été obtenu en 2023, spécifiquement pour les services de dématérialisation numérique des factures (e-facture).
Les principes de base restent les suivants :
Auxquels viennent s’ajouter :
La sécurité est en permanence renforcée, à la fois par des actions de sensibilisation des collaborateurs aux risques actuels, des mesures techniques de détection et de protection, ainsi que par des mesures organisationnelles dans les équipes de sécurité. La détection et réponse aux incidents de sécurité est réalisée par l’intermédiaire de la Tour de Contrôle Sécurité. Une équipe Red Team a été créée avec pour principales missions d’identifier les failles de sécurité potentielles, de tester les moyens de détection et de réponse face aux attaques et d’apporter la vision hackers éthiques aux équipes de développement.
Différents indicateurs de suivi sont mis en place tels que :
Les collaborateurs sont aussi formés et sensibilisés aux fraudes les plus courantes et aux règles déontologiques applicables, notamment en matière d’utilisation des outils informatiques et de messagerie, via des formations internes et une information disponible sur l’intranet.
Les entités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale prévoient des procédures spécifiques d’examen préalable de la conformité des nouveaux produits ou des transformations significatives apportées aux produits existants, incluant un avis écrit du responsable de la conformité ou d’une personne dûment habilitée par ce dernier à cet effet, ainsi que de tout dispositif de nature à conseiller et assister les clients. Le processus d’examen des nouveaux produits peut être réalisé dans le cadre du Comité Nouveaux Produits Crédit Mutuel Alliance Fédérale ou délégué à l’entité concernée avec information de la direction de la conformité.
Lorsqu’un produit est destiné à être commercialisé dans le réseau ou dans plusieurs entités, l’avis du Comité Nouveaux Produits Crédit Mutuel Alliance Fédérale est nécessaire. Lorsque la commercialisation est restreinte à une entité métier, l’avis donné par le métier est communiqué, pour information, au comité nouveaux produits Crédit Mutuel Alliance Fédérale qui peut émettre ses propres recommandations s’il l’estime nécessaire. Le comité nouveaux produits Crédit Mutuel Alliance Fédérale valide préalablement le processus de contrôle mis en œuvre par le métier.
La politique du CIC s’inscrit dans celle de Crédit Mutuel Alliance Fédérale qui a structuré son dispositif d’inclusion bancaire pour assurer l’effectivité de la mise en œuvre de la réglementation et des engagements y afférant :
À l’instar des années précédentes, c’est sous l’égide du comité clientèle fragile ou vulnérable que la mise en œuvre des préconisations de l’OIB – Banque de France, des attentes des pouvoirs publics et des recommandations de l’ACPR issues des contrôles diligentés en 2019, 2020, 2021 et 2022 concernant la clientèle fragile et le plafonnement des frais bancaires, s’est poursuivie.
Les actions mises en place et ayant le plus d’impact sont décrites ci-dessous :
Des actions sont également menées pour renforcer en permanence l’attractivité de l’Offre Clientèle Fragile (commercialisée au prix de 1 euro depuis le 1er août 2022).
En 2023, comme les années précédentes, les entités concernées du CIC ont procédé aux reportings réglementaires intégrant des données quantitatives et qualitatives concernant la clientèle fragile ou vulnérable destinés à l’ACPR (au titre du questionnaire sur les pratiques commerciales et la protection de la clientèle) et à l’Observatoire de l’inclusion bancaire.
Dans le cadre de la réglementation sur l’accessibilité des établissements recevant du public aux personnes handicapées, un registre public d’accessibilité est en place dans tous les points de vente afin d’informer le public du degré d’accessibilité du lieu ainsi que des dispositions prises pour permettre à tous, notamment aux personnes handicapées, de bénéficier des prestations de l’agence. Par ailleurs, le CIC met à disposition sur tous les territoires où il est présent plus de 2 000 DAB dont 99 % sont accessibles aux malvoyants.
Des relevés de compte en braille sont mis à disposition. Le CIC s’est engagé depuis plusieurs années dans une démarche d’accessibilité pour rendre ses sites et ses applications accessibles à tous, y compris aux seniors ou aux personnes handicapés ou ayant des limitations fonctionnelles, sur tout type de support (ordinateur, smartphone, tablette, etc.). Ainsi, un service d’interprétation de la langue des signes à distance est mis à disposition des clients déficients auditifs. Des opérateurs assistent les clients gratuitement, par chat ou par vidéo-conférence, dans leur prise de contact avec les services dont ils ont besoin. Depuis l’application mobile, les clients peuvent bénéficier de cette assistance lors de leurs entretiens en agence. Par ailleurs, les clients sourds ou malentendants ayant souscrit un abonnement téléphonique auprès du CIC peuvent désormais bénéficier d’une heure gratuite par mois de traduction, conformément à la réglementation.
En parallèle, une veille technologique régulière est effectuée sur les outils techniques et la sensibilisation à l’accessibilité a été intégrée dans le cursus de formations internes suivi par les équipes en charge de développement informatique. Certains collaborateurs sont désormais experts en accessibilité. Ils accompagnent les projets à tous les stades, auditent sites ou applications à la demande et traitent les retours des clients. Le niveau d’accessibilité du site cic.fr est précisé dès la page d’accueil.
Dans un autre domaine, le CIC respecte la dénomination commune des principaux frais et services bancaires définie dans le décret du 27 mars 2014, qui vise à simplifier pour le consommateur l’accès aux informations tarifaires.
Le CIC propose à ses clients un dispositif de traitement des réclamations à trois niveaux pour déposer une réclamation.
Ainsi, en cas de mécontentement, le client est invité à contacter :
Les moyens proposés pour déposer une réclamation auprès des niveaux 1 et 2 se sont diversifiés depuis 2019 : formulaire en ligne accessible après authentification via le service banque à distance, formulaire en ligne complet pour les non-détenteurs d’un contrat banque à distance, courriel, courrier, face à face et numéro téléphonique unique dédié aux réclamations.
Une information complète sur les réclamations précisant les interlocuteurs à contacter, les moyens ainsi que les recours possibles est portée à la connaissance des clients à partir :
Le groupe a fait le choix d’un outil unique de saisie et de gestion des réclamations pour faciliter le suivi et conserver des pistes d’audit. Depuis décembre 2020, cet outil a évolué pour intégrer la nouvelle classification des réclamations et renseigner précisément les nouveaux questionnaires ACPR Banque et Assurance. Depuis le 1er janvier 2023, cet outil a pris en compte les recommandations ACPR Banque et Assurance sur le calcul des délais réglementaires concernant les réclamations écrites et DSP2. Depuis le 1er janvier 2024 ont été intégrées les évolutions liées à la recommandation AMF avec ajout du médiateur de l’AMF dans les voies de recours.
La priorité donnée à la satisfaction des clients en toute circonstance explique l’intérêt marqué du Crédit Mutuel Alliance Fédérale pour l’amélioration constante du traitement des réclamations clients. C’est ainsi qu’en janvier 2019, le service réclamations groupe a été créé, directement rattaché au directeur général adjoint de Crédit Mutuel Alliance Fédérale et au directeur général adjoint du CIC, en vue de piloter les réclamations et coordonner les services relations clientèle des différentes entités. Début 2020, ce dispositif a été renforcé par la création du comité réclamations clients de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Ce comité définit les actions à mettre en œuvre sur la base d’une analyse qualitative et quantitative complète des réclamations et sur la base de la synthèse des points à améliorer détectés dans le cadre du traitement des réclamations.
Enfin, depuis fin avril 2021, une enquête de satisfaction est adressée à chaque client à l’issue de sa réclamation afin de connaître son ressenti quant au traitement de sa réclamation et les améliorations souhaitées.
La médiation de la consommation, en place depuis le 1er janvier 2016, s’est traduite par la mise en place d’un site internet dédié, présentant le dispositif de médiation et permettant aux clients un accès en ligne à l’adresse https://www.lemediateur-cic.fr/. Le rapport annuel du médiateur y est également consultable. Le médiateur est inscrit sur la liste des médiateurs, notifiée à la Commission européenne, par la Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation.
En 2017, le médiateur groupe et le médiateur AMF ont signé un accord donnant la possibilité au client de présenter toute réclamation relevant du périmètre AMF, soit au médiateur AMF soit au médiateur groupe, sachant que son choix est définitif.
Des politiques sectorielles sont formalisées et diffusées sur internet afin de définir les modalités d’intervention des activités pour les secteurs minier, charbon, hydrocarbure, mobilité, défense et sécurité, énergie nucléaire civile, agriculture et s’appliquent aux entités du CIC.
L’ensemble de ces politiques sont régulièrement révisées pour tenir compte des différents engagements pris par Crédit Mutuel Alliance Fédérale notamment dans l’objectif d’aligner ses activités en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.
Un questionnaire ESG est complété, au moins une fois par an, par le chargé d’affaires afin d’obtenir un score qui correspond à la performance extra-financière (ou RSE) du client. La complétude du questionnaire ESG, ainsi que des grilles d’analyse sectorielle susmentionnées, est de la responsabilité des chargés d’affaires en amont de la présentation du dossier de financement aux commissions des engagements.
D’autres politiques liées à la banque privée, le crédit à la consommation, les achats et les relations fournisseurs ou encore la politique d’engagement en faveur des clientèles fragiles ou vulnérables complètent cette liste.
Le CIC dispose d’une méthodologie d’évaluation interne, reprenant l’échelle de classification Principes de l’équateur :
Tout nouveau financement de projet fait l’objet de due diligences externes incluant un volet relatif à son impact environnemental. Ce dernier fait également l’objet d’un suivi dans le cadre de revue de portefeuilles annuelle.
Les dossiers sont sélectionnés sur un ensemble de paramètres intégrant notamment des critères sociaux, environnementaux et éthiques, en fonction des secteurs d’activité et des pays choisis. Une grande attention est ainsi accordée aux critères d’utilité sociale (par exemple sont analysés le caractère plus ou moins stratégique du projet pour un pays, l’alignement des intérêts des différentes parties prenantes, la rationalité économique globale), d’acceptabilité locale (opposition connue de groupes de défense de l’environnement ou de la population locale, nuisances sonores, impact paysager, etc.) et de respect de critères environnementaux (conformité aux normes actuelles et prévisibles).
Sur le secteur de l’énergie, le CIC accompagne ses clients dans le financement de la transition énergétique et s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre au travers de ses choix de financement.
En ce qui concerne la lutte contre la corruption, le décaissement qui intervient après satisfaction des procédures KYC, et sur attestation délivrée par un tiers de confiance (expert technique indépendant), est un moyen de contrôle efficace sur la conformité des dépenses. La stratégie interne du département est de se concentrer sur les secteurs qu’il connaît bien et dont l’utilité collective est fondée sur la satisfaction de besoins de base (approvisionnement ou production d’énergie, de moyens de communication, télécommunication, délégations de services publics).
Le département finance habituellement des projets dans des pays où le risque politique et de solvabilité est maîtrisé (i.e. des « pays désignés » au sens des Principes de l’équateur). Quand le département intervient dans des pays plus fragiles, à la fois politiquement et sur le plan des normes environnementales, c’est en considération de la nécessité économique du projet et en participation aux côtés de banques ayant signé les Principes de l’équateur ou de multilatéraux. Dans chacun de ces projets, l’impact social et environnemental est non seulement pris en compte dès la sélection de l’opération, mais également suivi tout au long de la vie du projet (par exemple : obligation de suivi de la phase construction et de son impact environnemental par un ingénieur indépendant si la taille du projet le justifie, obligation contractuelle de l’emprunteur de respect des normes et de leur évolution au fil de la vie du projet).
La responsabilité sociétale de Crédit Mutuel Equity, qui regroupe l’ensemble des activités de Capital-Investissement, fait partie intégrante de sa doctrine d’investissement. Dans le cadre du renforcement de cette démarche, Crédit Mutuel Equity a développé une méthode d’évaluation et un outil d'élaboration d'une feuille de route en vue d’accompagner, la transformation des entreprises de son portefeuille, sur les enjeux ESG. Le résultat de cette analyse ESG fait partie intégrante du dossier adressé au comité d’investissement et doit recevoir l’avis préalable du directeur en charge des missions ESG. Les points d’amélioration identifiés et le plan d’actions défini en concertation avec l’équipe dirigeante font l’objet d’un suivi durant toute la période de détention de la participation.
Pour compléter cette démarche, un processus interne peut être mis en oeuvre pour formaliser un avis en fonction d’un besoin d’éclairage ou de prise de position préalable nécessaire du fait d’un secteur d’activité sensible, d’un litige ESG significatif identifié, ou de tout autre problématique remettant en cause l’opportunité d’investissement dans sa dimension ESG.
Le 10 mars 2021, le règlement européen SFDR, est entré en vigueur. Il prévoit l’obligation pour les acteurs des marchés financiers et les conseillers financiers qui fournissent des conseils en investissement ou des conseils en assurance relatifs à des produits d’investissement fondés sur l’assurance, indépendamment de la conception des produits financiers et du marché cible, de publier des politiques écrites sur l’intégration des risques en matière de durabilité et de garantir la transparence de cette intégration.
Le CIC propose, dans le cadre de ses offres d’épargne financière, des services de conseil en investissement et de conseil en assurance.
Pour répondre à cette obligation pour l’ensemble des entités concernées dont le CIC, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a défini une politique générale relative l’intégration des risques en matière de durabilité et la prise en compte des incidences négatives en termes de durabilité dans le conseil en investissement et en assurance.
Cette politique est disponible sur le site internet du CIC.
De plus, le règlement exige des gestionnaires d’actifs qu’ils fournissent des informations sur les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance de leurs investissements, et leur impact sur la société et la planète. Les fonds sont classés dans l’une des trois catégories, articles 6, 8 ou 9, en fonction de l’objectif de durabilité :
Ce règlement a pour objectif de fournir une plus grande transparence ainsi qu’une grille de comparaison de l’offre de fonds d’investissement, au niveau de leur approche environnementale, de gouvernance et sociale. Les investisseurs identifient ainsi plus facilement les produits et disposent d’une documentation extra-financière avec des standards minimums au niveau européen.
Pour les sociétés de gestion, la mise en place de la règlementation SFDR est l’occasion de réaffirmer leurs engagements et leur implication forte en matière de finance responsable.
Ainsi, l’investissement responsable couvre progressivement l’ensemble des activités de Crédit Mutuel Asset Management, au travers d’un dispositif d’intégration ESG pour la plupart des fonds et d’une démarche ISR pour une gamme de fonds ciblée à destination de la clientèle. Elle a pour ambition que la majeure partie de ses fonds ouverts respectent les critères de l’article 8 ou de l’article 9 du règlement européen SFDR.
Chacun des pôles du groupe La Française, actifs financiers ou immobiliers, classe plus de la moitié de ses encours en article 8 ou 9 SFDR, c’est-à-dire dans des fonds qui respectent des critères de durabilité ou se donnent des objectifs de performance environnementaux ou sociaux.
BLI - Banque de Luxembourg Investments a renforcé la place de l’ESG au sein de son offre de solutions de placement. La classification apportée par le règlement SFDR s’inscrit dans cette dynamique et formalise des pratiques existantes. Plusieurs fonds de la gamme BLI répondent déjà aux exigences de l’article 8 ou 9 de la réglementation SFDR. L’objectif est que la majeure partie de la gamme tende vers ces classifications à terme.
Une politique achat s’applique à l’ensemble des achats des entités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
L’acquisition de biens et/ou services constitue un acte de gestion et participe à la déclinaison opérationnelle de la stratégie de l’entreprise. Cette politique intègre des critères économiques, de qualité, de respect d’exigences techniques ainsi que les facteurs ESG.
L’ensemble des contrats avec les fournisseurs et/ou prestataires inclut une clause dédiée au respect des dispositions en vigueur en matière de droit du travail. En complément, dans le cadre de la charte des relations fournisseurs, les fournisseurs et/ou prestataires s’engagent à respecter les textes de référence sur les droits de l’homme et du travail.
D’autres mesures viennent compléter cette politique et encourager les conduites responsables des fournisseurs et/ou prestataires. Ainsi, le groupe favorise les relations avec les fournisseurs et/ou prestataires qui, à niveau de prestation technique et financière équivalent, adoptent une démarche environnementale intégrant les critères ESG et respectent la politique sociale de lutte contre les discriminations.
Une délégation de pouvoirs a été signée par les acheteurs d’Euro-Information leur rappelant le respect lié aux obligations en termes de politique sectorielle d’achats.
Elle décrit l’ensemble des engagements, notamment en matière de droits humains, de vigilance avec la « faculté de signalement » et de lutte contre la corruption, à respecter par les fournisseurs et prestataires contractant avec une ou plusieurs entités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale dont celles du CIC. Une attention particulière est portée au respect des meilleures pratiques de l’éthique professionnelle et en particulier, au strict respect des principes relatifs à la corruption sous toutes ses formes, notamment concernant les pratiques en matière de cadeaux et autres avantages.
Une grande partie des achats est réalisée par les centres de métiers fournisseurs du groupe comme CCS, SOFEDIS et Euro-Information.
L’intégration de critères RSE dans les relations de CCS moyens généraux avec ses fournisseurs se matérialise par :
La gestion de la relation fournisseurs au sein de la structure d’Euro-Information fait partie des processus Qualité certifiés ISO 9001 V2015 suivis et audités par l’AFNOR. De plus, ce processus entre également dans le périmètre de certification du Système de Management de la Sécurité de l’Information ISO 27001.
En complément, un comité suivi fournisseurs veille à :
Les équipes juridiques, achats, risques opérationnels, contrôle périodique et contrôle permanent sont représentées au comité suivi fournisseurs avec en invité régulier une personne de l’audit interne d’Euro-Information. La direction Euro-Information est informée des travaux du comité suivi fournisseurs. Un formulaire permet de noter la qualité de la prestation. Il intègre depuis 2020 des critères d’escalades et/ou de plan d’actions à mener selon les notes obtenues.
Dans le cadre du processus d’identification des prestations, les risques de réputation RSE et de non-conformité RSE, en lien avec les politiques sectorielles, sont intégrés à l’analyse du risque depuis 2020.
Les notations financières et qualité sont effectuées chaque année.
Euro TVS, filiale d’Euro-Information, dédiée à la numérisation et au traitement informatique de documents et moyens de paiement, a également mis en place un management environnemental et est certifiée ISO 14001.
Crédit Mutuel Alliance Fédérale promeut certaines valeurs et principes tels que la solidarité, la liberté, la responsabilité et la protection de l’environnement, et affirme ses engagements ainsi que les règles de comportement et de bonne conduite qui en résultent.
Cette culture commune à tous les salariés s’applique au travers de la mise en place d’un ensemble d’actions portant sur :
Il existe de multiples procédures et moyens préventifs en fonction du type de risque (atteinte aux droits de l’homme, risque en matière de santé et sécurité, d’environnement) que les salariés peuvent subir ou qu’ils peuvent engendrer dans le cadre de leurs activités.
Le CIC participe à l’engagement de Crédit Mutuel Alliance Fédérale dans le cadre de son plan stratégique ensemble#nouveaumonde 2019-2023 !, à réduire de 30 % son empreinte carbone interne France. C’est dans ce contexte qu’une démarche de gestion méthodique de l’énergie a été mise en place (certification ISO 5001 délivrée par l’AFNOR en 2020 et confirmée en 2021).
Grâce à son activité, les mesures de prévention portent essentiellement sur la réduction de la consommation de papier et sur le recyclage des déchets :
La faculté de signalement est un dispositif d’alertes professionnelles mis à la disposition des collaborateurs internes, externes ou occasionnels pour les inciter, en complément des modes normaux d’alerte de l’entité, à signaler à leur employeur les manquements graves au regard du respect des obligations professionnelles et légales.
Les signalements s’étendent à tous les domaines (corruption, fraude, etc), notamment aux droits humains et aux libertés fondamentales, à la santé et à la sécurité des personnes ainsi qu’à l’environnement.
Conformément à la réglementation, cette procédure garantit la stricte confidentialité de l’identité des auteurs du signalement et des personnes visées par celui-ci. Le collaborateur lanceur d’alerte n’encourt aucune sanction lorsque ce signalement est effectué de bonne foi. Par ailleurs, elle lui donne la possibilité de recourir aux autorités externes (AMF, ACPR, etc) ou judiciaires, voire aux médias en cas de situation d’urgence. Ce dispositif est supervisé conjointement par la direction de la conformité et par la DRH groupe qui en assurent le reporting régulier.
Un outil dédié à la déclaration de signalements a été déployé début 2023 dans les entités françaises du CIC.
Le suivi des actions mises en œuvre repose sur un ensemble d’indicateurs et sur la collecte de données chiffrées portant sur les thématiques évoquées précédemment(54).
Le bilan 2023 a été marqué par une participation soutenue de 98,2 % des 3 866 responsables concernés de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, avec une légère hausse (98,1 % en 2022). Il a permis de vérifier que les règles de bonne conduite énoncées dans le code d’éthique et de déontologie étaient respectées, avec des évaluations allant de 4,4 à 4,9 sur une échelle croissante graduée de 0 à 5 et une moyenne générale stable de 4,8 sur 5. Il a mis en valeur les relatives difficultés de mise en œuvre qui pouvaient être rencontrées sur certains thèmes tels que la transition écologique et la lutte contre le réchauffement climatique et d’identifier les axes d’amélioration possibles.
Les règles abordées dans le bilan sont les suivantes :
En complément, un focus permet de développer un thème lié à l’une de ces règles. Pour 2023, il est dédié aux conflits d’intérêts et au devoir de vigilance.
Par ailleurs, en 2023, 74 % des formations à distance sur les règles de déontologie qui évoquent la lutte contre la corruption ont été terminées par les collaborateurs du CIC inscrits (SOT104). En outre, en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, 67 % des formations de 1er niveau et 90 % des formations approfondies ont été terminées par les collaborateurs du CIC inscrits en 2023. 98 % des collaborateurs inscrits (hors absents longue durée) un module de formation « prévenir les discriminations et favoriser la diversité » en 2022 et 2023 ont terminé leur formation.
Le dispositif de traitement des réclamations en vigueur au sein du groupe permet à la clientèle de transmettre tous types de réclamations, qu’elles concernent le fonctionnement des comptes, l’épargne ou les sujets extra-financiers.
Au niveau des banques CIC et de la banque Transatlantique, en 2023, le nombre de réclamations est de 12 728. Concernant les réclamations issues du réseau bancaire du CIC, les réclamations prises en charge par le niveau 2 représentent 0,44 réclamation pour 1 000 clients.
S’agissant de la médiation, le nombre de saisines du médiateur du groupe augmente de 15 % en 2023. Le nombre de dossiers recevables (éligibles à une médiation) progresse de 9 % et représente 33 % des saisines en 2023 contre 34% en 2022.
Au 31 décembre 2023, 7 861 clients bénéficient du service de base bancaire et 21 844 clients de l'offre clientèle fragile (OCF).
Près de 4 800 chartes sont signées par des fournisseurs de CCS et par des fournisseurs d’Euro-Information (SOT100) à fin décembre 2023.
Parmi les 50 projets financés en 2023, 38 sont classés en catégorie B, 11 en catégorie C et 1 en catégorie A.
De manière globale et selon les classifications du règlement européen SFDR, les encours de Crédit Mutuel Asset Management se répartissent au 31 décembre 2023 comme suit :
Ces classifications représentent 88,2 % des encours de Crédit Mutuel Asset Management au 31 décembre 2023.
Les fonds classés article 9 et article 8 du groupe La Française représentent respectivement 20,6 milliards d’euros et 5,3 milliards d’euros, soit globalement 65,3 % des encours du groupe La Française.
Concernant les fonds gérés par BLI (Banque de Luxembourg Investments), au 31 décembre 2023, les encours totaux se répartissent comme suit :
L’équipe RSM de la direction des risques élabore le plan de vigilance et son dispositif de suivi, en lien avec les différentes parties prenantes : la direction de la conformité et les centres de métier. Le plan de vigilance et son compte-rendu sont intégrés dans le dispositif de gestion et de surveillance des risques groupe.
En 2023, le CIC a continué de renforcer les dispositifs de prévention, d’atténuation et de gestion des risques.
Dans la relation client, les principales mesures concernent la gestion des risques dans les métiers :
Dans la relation avec les salariés, les actions menées ont été les suivantes :
Dans la relation avec les sous-traitants et fournisseurs :
Titre | Réf/lien |
---|---|
Loi n° 2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre | https ://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2017/3/27/2017-399/jo/texte |
Les politiques sectorielles | https: //www.cic.fr/fr/banques/institutionnel/publications/responsabilite -societale-de-l-entreprise.html |
La production d’indicateurs RSE s’inscrit dans une volonté de connaissance et d’information sur les comportements et contributions des entités du CIC à la société en général.
Le CIC utilise la méthodologie de mesure et de reportings, initialement élaborée et actualisée par un groupe de travail national sur la responsabilité sociétale et environnementale réunissant les différentes fédérations régionales du Crédit Mutuel et les principales filiales du groupe Crédit Mutuel.
Cette méthodologie organise les règles de collecte, de calcul et de consolidation des indicateurs, leur périmètre et les contrôles effectués.
La démarche retenue dans la méthodologie s’appuie notamment sur :
Les données correspondent à l’année civile. Elles peuvent dans certains cas se référer à un exercice antérieur (pour le micro-crédit) ou faire l’objet d’un reporting sur une année glissante et dans ce cas faire l’objet d’une annotation.
Les entités intégrées dans le périmètre sont :
Ce périmètre représente 95 % des effectifs du groupe CIC consolidé comptablement.
Les données sociales sont issues du système d’information RH groupe sauf pour la Banque de Luxembourg et de sa filiale BLI.
La majorité des indicateurs concernant les effectifs est exprimée en inscrits.
Ils intègrent tous les types de contrats de travail, y compris les contrats d’auxiliaire d’été et ceux du personnel de service non-convention collective AFB.
Taux de collaborateur formés à la transformation: il s'agit du périmètre de Cap Compétences comprenant les banques CIC, les filiales françaises du socle social et certaines filiales étrangères. Au dénominateur : les collaborateurs en CDI au 31 octobre 2023 des entités du groupe relevant du socle social commun. Les apprentis, alternants et contrats de professionnalisation sont exclus ainsi que les collaborateurs qui étaient absents (absents longue durée, congés maternités, congés de fin de carrière, congés sans solde) au 31 décembre 2023. Au numérateur : les collaborateurs identifiés comme formés qui ont pu suivre ces formations jusqu’au 31 décembre 2023 à l’exception des collaborateurs entrés dans le groupe après le 31 octobre 2023 et de ce fait non inscrits à la formation.
Le périmètre inclut le réseau bancaire, la Banque Transatlantique, la Banque de Luxembourg.
Les données chiffrées sont issues du système d’information groupe du contrôle de gestion CGW à l’exception de celles sur les microcrédits (source Adie, France Active Garantie et Initiative France), de données suivies par la filière Épargne d’Euro-Information Développement (dons reversés aux associations (LEA), et des données sur la médiation issues de l’outil SARA).
Le budget mécénat a fait l’objet d’un recensement auprès des différentes entités.
Le périmètre est le suivant :
Les données :
Au regard de l’activité du CIC, les sujets suivants ne font pas l’objet d’une publication dans la présente déclaration :
Article R.225-105 et L.225-102-1 | Les indicateurs du CIC |
---|---|
Modèle d’affaires | MA |
Risques extra-financiers | R/O |
Politiques menées/résultats de ces politiques | R/O |
1° Informations sociales : |
|
a) Emploi : |
|
| SOC01_bis, SOC01, SOC05 à SOC08, SOC12 et SOC88 à SOC105 |
| SOC13 à SOC17, SOC19, SOC20, SOC27 |
| SOC73, SOC80 et SOC107 à SOC109 |
b) Organisation du travail : |
|
| SOC29 à SOC32 |
| SOC38 à SOC40 |
c) Santé et sécurité : |
|
| SOC45 |
| SOC40 |
d) Relations sociales : |
|
| SOC78, SOC87 |
| SOC83, SOC84 |
e) Formation : |
|
| SOC46, SOC47, SOC122, ENV37, ENV43 |
| SOC50 |
f) Égalité de traitement : |
|
| SOC56, SOC59 à SOC63 |
| SOC68, SOC70, SOC71 |
| SOC69 |
2° Informations environnementales : |
|
a) Politique générale en matière environnementale : |
|
| ENV01 à ENV03, ENV52, ENV56 |
| ENV44 |
| ENV47 * |
b) Pollution : |
|
| ENV32K, ENV37 |
| ENV45 |
c) Économie circulaire : |
|
| ENV39 |
| ENV39, ENV43 |
| - |
| ENV39 |
| ENV04, ENV39 |
| ENV09, ENV15R, ENV39, ENV43 |
| ENV05 à ENV08, ENV40 |
| - |
d) Changement climatique : |
|
| ENV18 à ENV20, ENV23, ENV37, ENV51 |
| ENV38, ENV39, ENV52, ENV53 |
| ENV56 |
e) Protection de la biodiversité : |
|
| ENV50 |
3° Informations sociétales |
|
a) Engagements sociétaux en faveur du développement durable : |
|
| SOT01, SOT09, ENV53, SOT63, SOT65, SOT69 |
| SOT16, SOT17, SOT19A, SOT20A, SOT22, SOT23, SOT28LNOV à SOT37LCIES, SOT39, SOT40, SOT74, SOT75, SOT77, SOT78, SOT86 |
| SOT44, SOT45 |
| SOT52, SOT53, SOT57 |
b) Sous-traitance et fournisseurs : |
|
| SOT81 |
| SOT81 |
c) Loyauté des pratiques : |
|
| SOT80, SOT102, SOT103, SOT105 |
Informations complémentaires |
|
---|---|
1° Informations relatives à la lutte contre la corruption : |
|
| SOT79, SOT101, SOT104 |
2° Informations relatives aux actions en faveur des droits de l’homme |
|
a) Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail relatives : |
|
| SOC67, SOC78 |
| SOC64 |
| SOC65 |
| SOC66 |
b) Autres actions engagées en faveur des droits de l’homme | SOT82 |
3° Autres informations |
|
Engagements sociétaux en faveur : |
|
| NC |
| NC |
| NC |
| NC |
| NC |
| SOT95 |
| SOC68, SOC70, SOC71 |
Les postes d'émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre liées aux activités de transport amont et aval | ENV60 |
Plan d'action visant à réduire les émissions (recours aux modes ferroviaire et fluvial, aux biocarburants et à l'électromobilité) | ENV61 |
|
Exercice clos le 31 décembre 2023
À l’Assemblée Générale,
En notre qualité d’organisme tiers indépendant (« tierce partie »), accrédité par le COFRAC (Accréditation COFRAC Inspection, n° 3-1681, portée disponible sur www.cofrac.fr) et membre du réseau de l’un des commissaires aux comptes de votre société (ci-après l'« Entité »), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur la conformité de la déclaration consolidée de performance extra-financière, pour l’exercice clos le 31 décembre 2023 (ci-après la « Déclaration ») aux dispositions prévues à l’article R. 225-105 du Code de commerce et sur la sincérité des informations historiques (constatées ou extrapolées) fournies en application du 3° du I et du II de l’article R. 225-105 du Code de commerce (ci-après les « Informations ») préparées selon les procédures de l’entité (ci-après le « Référentiel »), présentées dans le rapport de gestion en application des dispositions des articles L. 225-102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du Code de commerce.
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
L’absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels s’appuyer pour évaluer et mesurer les Informations permet d’utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps.
Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration.
Comme indiqué dans la Déclaration, les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur établissement et présentées dans la Déclaration.
Il appartient au conseil d’administration de :
La Déclaration a été établie par le conseil d’administration.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur :
Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations telles que préparées par la direction, nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance.
Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur :
Nos travaux décrits ci‑après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225‑1 et suivants du Code de commerce, à notre programme de vérification constitué de nos procédures propres (Programme de vérification de la déclaration de performance extra‑financière, du 7 juillet 2023) et à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention, notamment l’avis technique de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, Intervention du commissaire aux comptes ‑ Intervention de l’OTI ‑ Déclaration de performance extra‑financière, et à la norme internationale ISAE 3000 (révisée)(55).
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L. 821‑28 du Code de commerce et le Code de déontologie de la profession. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle.
Nos travaux ont mobilisé les compétences de six personnes et se sont déroulés entre novembre 2023 et mars 2024 sur une durée totale d’intervention de quinze semaines.
Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos spécialistes en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Nous avons mené une dizaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration représentant notamment les directions en charge de la définition des politiques, de leur déploiement et de la collecte des informations.
Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d’anomalies significatives sur les Informations.
Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée :
Les procédures mises en œuvre dans le cadre d’une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission d’assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
Paris-La Défense, le 8 avril 2024
L’Organisme Tiers Indépendant
EY & Associés
Caroline Delérable
Associée, Développement Durable
Informations sociales |
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Informations quantitatives
| Informations qualitatives
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Informations environnementales |
|
Informations quantitatives
| Informations qualitatives
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En 2020, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a adopté une raison d’être en phase avec ses valeurs, Ensemble, écouter et agir, et le statut d’entreprise à mission. En ligne avec les dispositions de la loi PACTE, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a mis en place un comité de mission qui s’assure que l’entreprise se dote des moyens, de la gouvernance et de l’ambition nécessaires pour progresser dans ses missions. Ce comité s’appuie sur l’expertise de ses membres pour proposer des initiatives possibles à moyen terme et de nouveaux engagements.
L’article L.210-10 du Code de Commerce prévoit la publication annuelle d’un rapport du comité de mission, joint au rapport de gestion, et vérifié par un organisme tiers indépendant (OTI). Le premier rapport du comité de mission a été publié en avril 2022 pour les engagements arrêtés au 31 décembre 2021. Il a fait l'objet d'un audit par l'OTI dont l'avis a été joint au rapport du comité de mission, lui-même joint au rapport annuel. Le contrôle de l'OTI est réalisé tous les deux ans.
Cette troisième édition (avril 2024) du rapport de comité de mission a fait l'objet d'une vérification par l'OTI dont l'avis est joint au rapport du comité de mission reproduit ci-après. Le rapport du comité de mission est également publié dans un document isolé sur le site de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Afin de faciliter la lecture dudit rapport, le tableau suivant présente la correspondance de pagination au sein du présent document d’enregistrement universel :
| Pagination dans le DEU |
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Cap sur 2027 : Ensemble Performant Solidaire Trois questions à Daniel Baal |
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Soyons révolutionnaires Trois questions à Nicolas Théry |
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Une aventure au long cours |
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Le Dividende sociétal en action : aller au bout de nos missions |
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Le comité de mission en action |
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Regards croisés : être entreprise à mission, ça change quoi ? |
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Cinq missions pour guider l'action |
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Suivi des missions |
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Panorama complet des performances |
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Avis de l'organisme tiers indépendant |
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