Un regain de la volatilité des différentes classes d’actifs
Le mois de novembre a été marqué par un regain de la volatilité des différentes classes d’actifs. En effet, si le Congrès américain est parvenu à un accord sur le budget permettant une réouverture temporaire des administrations publiques américaines, leur fermeture à partir du 30 septembre pour la période la plus longue de leur histoire (43 jours) a plongé les investisseurs dans l’incertitude en raison de l’absence de publication de données macroéconomiques officielles.
Par ailleurs, les propos du président de la Fed, J. Powell, ayant qualifié une prochaine baisse de taux en décembre d’incertaine ont engendré un recalage vers un sens moins favorable des anticipations des investisseurs.
De plus, des craintes relatives à une bulle sur les valeurs de l’intelligence artificielle et les annonces d’un recours à l’endettement de ces entreprises pour financer leurs investissements se sont ajoutées à un contexte déjà fragilisé.
Ainsi, bien que les indices actions aient pu rebondir en fin de mois, portés par des propos plus accommodants de certains membres de la banque centrale, ranimant les espoirs de baisse de taux de l’institution monétaire et permettant aux taux souverains à 10 ans de céder du terrain (-6 pb à 4,01%), le S&P 500 (+0,1%) et le Nasdaq-100 (-1,6%) n’ont toutefois pas enregistrer de gain en novembre.
De l’autre côté de l’Atlantique, les actifs ont également évolué de concert avec le recalage d’abord restrictif, puis accommodant des anticipations de baisse des taux de la Fed. Ainsi, la stabilité des indices actions (Stoxx Europe 6001 : +0,8% ; CAC 402 : 0,0%) et de l’euro (+0,5% face au dollar à 1 € = 1,160 $) masque en réalité une volatilité accrue.
En Asie, le gouvernement japonais a dévoilé un plan de relance à hauteur de 135 MM$ ce qui s’est accompagné d’une baisse de la devise nippone (-2% face à l’euro à 1 € = 181 ¥) et d’une hausse du Topix3 (+1,9%). En Chine, la dynamique économique reste atone, et en l’absence de soutien additionnel monétaire de la part de la PBoC4, les indices actions se sont inscrits en baisse (CSI 300 : -2,5%).