Immobilier 2022 : quelles tendances ?

Retour de l’inflation et taux à la hausse

L’impact des différentes crises récentes (crise sanitaire et guerre en Ukraine) se traduit par une forte inflation, évaluée autour de 4,8% sur un an par la Banque de France1. L’inflation conduit à une remontée des taux ainsi qu’un coût de la vie plus élevé. Cette hausse des taux, même si elle peut être importante, ne devrait pas être brutale mais progressive. Elle affecte les nouveaux crédits mais a peu d’impact sur les encours (majorité de taux fixes en France, dans l’immobilier).

Des prix toujours à la hausse... sauf à Paris

L’immobilier a-t-il atteint des prix tels qu’ils ne correspondent plus aux revenus des ménages moyens ? Une baisse des prix de l’immobilier serait envisagée ? Les chiffres de l’année 2021 ne plaident pas pour cette thèse. Selon les notaires, la hausse de l’indice de prix des logements anciens en France a été de +7,4%2 sur un an, et sur les avant-contrats de ce début d’année 2022, la hausse se poursuivait. Paris semble la seule ville touchée par une érosion qui atteint –3,1% sur un an glissant, au 1er mai 20223.

Défis écologiques : la règlementation se durcit

Le facteur environnemental est aujourd’hui un élément à regarder, que ce soit dans le résidentiel ou dans l’immobilier d’entreprise. La nécessité de baisser nos consommations a conduit le législateur à intervenir : création d’un nouveau DPE (diagnostic de performance énergétique), la loi climat et résilience pour les logements ou le décret Éco Énergie Tertiaire de la loi Élan.

À noter que les bailleurs sont tenus de rénover les logements qualifiés de « passoires thermiques » (étiquetés F, G ou E dans les diagnostics de performance énergétique ou DPE) sous peine de ne plus pouvoir les louer à partir de 2025 ou, dès le 25 août 2022, d’augmenter leurs loyers4 (logements classés F et G). L’ensemble des G seront interdits de mise en location dès 2025. Cette interdiction est étendue aux biens classés F en 2028 et E en 2034.

Quid de l’immobilier de bureau ?

Sur le marché du bureau, la demande placée enregistre un net rebond que ce soit en régions ou en Ile de France5.

En 2021, la demande placée en région parisienne (prises à bail et ventes à l’occupant) s’est élevée à 1,85 million de m2, selon Immostat5. Un chiffre en hausse de 32% par rapport à 2020 (1,4 million de m2), mais en baisse de 22% par rapport à 2019 (2,38 millions) et inférieur de 20% à la moyenne sur dix ans.

Le taux de vacance reste élevé sur le segment des surfaces supérieures à 10 000 m2 en raison des nouveaux usages du travail et des nouvelles attentes des salariés, particulièrement dans les grandes sociétés. Mais le secteur offre encore un potentiel de valorisation avec le développement de zones de travail hybrides, des lieux de socialisation et à une superposition des usages dans les espaces.

Parlez-en avec votre banquier privé

L’immobilier reste une valeur refuge, particulièrement en période de crises comme nous en connaissons actuellement. Votre banquier privé saura vous orienter vers les meilleures opportunités ou partenaires en fonction de vos besoins, de votre patrimoine et de votre sensibilité au risque.

Avec l’appui d’AFEDIM, notre filiale dédiée à l’immobilier, nous pouvons vous proposer un large choix de programmes neufs sélectionnés pour leurs qualités, ainsi qu’une étude fiscale de votre investissement.

1 Source : Banque de France - Libération : « 2% d’inflation, c’est un peu la température d’équilibre de l’économie » - 22/02/2022.

2 Source : Le Monde - Immobilier : les prix des logements anciens augmentent de 7,4% sur un an -23/11/2021.

3 Source : Les Échos - Immobilier : pourquoi les prix ne baissent pas (encore) ? - 01/05/2022.

4 Source : Légifrance Loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience...

5 Source : Les Échos - L’immobilier de bureaux s’est ressaisi en Ile-de-France - 09/01/2022.