Placements

SCPI1 : un autre moyen d’investir dans l’immobilier

Qu’est-ce qu’une SCPI ? Comment fonctionne-t-elle ?

Une SCPI est créée et gérée par une société de gestion. Celle-ci vend des parts de SCPI aux investisseurs, ce qui lui permet de collecter une épargne qu’elle va ensuite utiliser pour acquérir plusieurs biens immobiliers.
La société de gestion s’occupe aussi de la recherche de locataires, ainsi que de toute la gestion des biens qu’elle détient en portefeuille (état des lieux, travaux...).

Détenir des parts dans une SCPI vous permet ainsi d’être copropriétaire de commerces, d’immobilier d’entreprise, de bureaux ou encore de logements destinés à la location.

La société de gestion de la SCPI se charge de verser aux porteurs de ses parts les revenus sous forme de dividendes.

Quels sont les principaux atouts des SCPI ?

Avec la SCPI, vous investissez dans plusieurs biens immobiliers de formes diverses (commerces, bureaux, logements, etc.) et aux côtés d’autres épargnants. Cela permet ainsi de mutualiser les risques et diversifier vos placements.

Il est possible d’investir avec un apport inférieur à un investissement immobilier en direct, puisqu’une part de SCPI vaut entre une centaine et quelques milliers d’&euros.

Contrairement à un bien détenu en direct, la SCPI permet de ne pas avoir à se soucier de la gestion locative.

En 2021, selon l’Institut de l’épargne immobilière et foncière3 (IEIF), les SCPI ont procuré un taux de rendement moyen4 de 4,45%.Les performances actuelles ne préjugent pas des performances futures.

Quels sont les risques pour l’investisseur d’une SCPI ?

Comme pour tout investissement immobilier, l’achat de parts de SCPI est un investissement à long terme (une durée de détention minimum de 10 ans des parts de SCPI est recommandée). Vous devrez donc tenir compte de la durée de détention minimale exigée avant d’effectuer votre placement.

Les SCPI sont exposées à un risque de perte en capital. Les revenus locatifs ne sont pas garantis et la détention des parts de SCPI ne garantit pas la perception des revenus fixes et réguliers : ils peuvent varier à la hausse mais aussi à la baisse.

Les parts de SCPI peuvent subir un risque de liquidité, la vente de parts exigeant de trouver un acquéreur.

Des frais sont prélevés au moment de la souscription, tout au long de l’investissement (au titre de la gestion du patrimoine immobilier) et lors de la cession des parts.

Par ailleurs, s’agissant d’actifs immobiliers, le prix de revente n’est pas garanti.

Quelle fiscalité pour les SCPI ?

Le porteur de parts de SCPI (personne physique imposable en France) déclare les revenus fonciers nets de la SCPI dans la catégorie des revenus fonciers, le souscripteur peut opter pour le régime du micro-foncier sous certaines conditions5. Les revenus fonciers sont aussi soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%6.

Si des revenus financiers sont versés (issus des placements de trésorerie de la SCPI), ils sont alors imposables dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers.

Les plus-values de cession de parts de SCPI sont soumises au régime de taxation des plus-values immobilières des particuliers.

Enfin la valeur des parts est prise en compte pour l’établissement de l’assiette de l’Impôt sur la fortune immobilière (IFI).

En conclusion

La « pierre-papier », par le biais des SCPI, peut donc représenter une solution intéressante pour diversifier votre patrimoine à long terme et percevoir des revenus complémentaires potentiels.

Investir dans une SCPI étant un placement risqué, ce type d’investissement doit être considéré avec prudence et dépend de l’objectif d’investissement, la situation financière et patrimoniale, l’horizon de placement, la tolérance aux risques et la capacité à subir des pertes de l’investisseur.

Avant toute souscription, il convient donc de vous assurer avec votre banquier privé CIC Banque Privée que ce placement correspond bien à vos attentes et votre situation, en réalisant une analyse patrimoniale.