Aide à la création d’entreprise - nos conseils aux entrepreneurs

Depuis toujours, au CIC, nous soutenons ceux qui veulent entreprendre ! Et cela commence par quelques conseils sur les aides disponibles pour se lancer. L’aide à la création d’entreprise permet aux entrepreneurs de concrétiser leur projet. Ces aides, financières ou non, existent sous différentes formes, selon le profil du demandeur. Quels sont ces dispositifs ? Et quelles sont leurs conditions d’obtention ? Suivez le guide.

Temps de lecture : 2 min

À quoi sert une aide à la création d’entreprise ?

Un entrepreneur qui souhaite créer une entreprise doit faire face à des défis financiers de toutes sortes. Les aides à la création d’entreprise sont des dispositifs conçus pour les soutenir dans leur démarche.

Elles représentent un levier fondamental dans le monde de l’entreprise. En effet, ces aides permettent souvent de transformer des idées en réalité, tout en contribuant activement à l’économie locale et nationale.

Les aides à la création d’entreprise versées par l’État

Le gouvernement agit dans la promotion de l’entrepreneuriat, en offrant diverses aides aux créateurs d’entreprises. Ces aides sont destinées à alléger la charge financière initiale qui pèse sur les créateurs d’entreprise. Parmi les aides les plus couramment utilisées figurent l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) et l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise). Ces deux programmes tendent vers un objectif commun : faciliter la création ou la reprise d’une entreprise en fournissant un soutien financier.

Cependant, les conditions d’admissibilité et les avantages de ces deux dispositifs sont différents. Cela permet ainsi aux créateurs et aux repreneurs de choisir celui qui correspond le plus à leurs besoins.

L’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise)

L’ACRE, ou Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise, est l’une des principales aides offertes par l’État français aux entrepreneurs. Ce dispositif offre une exonération totale ou partielle des cotisations sociales, pendant les 12 premiers mois de vie de l’entreprise. Le principe est de réduire les contraintes économiques qui incombent au dirigeant, afin qu’il puisse investir sereinement dans sa nouvelle activité.

L’ACRE est destinée aux créateurs ou repreneurs d’entreprise, qu’ils soient micro-entrepreneurs, gérants d’une société (SAS/SASU, SA, SARL/EURL, etc.) ou indépendants. Cependant, il est essentiel de vérifier les critères d’admissibilité en vigueur au moment de la demande, car ils peuvent évoluer.

Comment obtenir l’ACRE ?

Les conditions pour obtenir l’ACRE sont les suivantes :

  • Être âgé de 18 ans minimum ;
  • Avoir un projet de création ou de reprise d’entreprise ;
  • Ne pas avoir exercé d’activité non salariée au cours des 3 années précédentes ;
  • Respecter certaines conditions de ressources.

Il faut également entrer dans l’une de ces catégories :

  • les demandeurs d’emploi indemnisés ;
  • les chômeurs non indemnisés justifiant d’une inscription à France Travail pendant 6 mois au cours des 18 derniers mois ;
  • les bénéficiaires de minima sociaux (RSA, ASS) ;
  • les bénéficiaires d’un contrat Cape ;
  • les jeunes de moins de 25 ans révolus ;
  • les jeunes de moins de 30 ans reconnus handicapés ou ne remplissant pas les conditions d’activité antérieure pour avoir droit à l’allocation retour à l’emploi (ARE) ;
  • les personnes licenciées d’une entreprise en sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire ;
  • les créateurs d’entreprise dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV) ;
  • les bénéficiaires de la prestation partagée d’éducation de l’enfant.

La demande d’ACRE doit être déposée dès la création ou la reprise de l’entreprise, auprès de l’Urssaf ou de la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Renseignez-vous en amont auprès de l’organisme dont vous dépendez, afin de déposer un dossier de demande contenant l’ensemble des pièces justificatives attendues (pièce d’identité, justificatif de domicile, etc.).

L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise)

L’ARCE, abréviation d’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise, constitue la deuxième aide financière la plus sollicitée par les entrepreneurs en France. Concrètement, elle permet aux créateurs ou repreneurs d’entreprises de percevoir, de manière anticipée, un pourcentage de leurs droits à l’assurance chômage.

Ce versement de capital offre une certaine flexibilité aux entrepreneurs. En effet, les fonds affectés, destinés à soutenir le développement de l’entreprise, peuvent couvrir des dépenses liées au démarrage de l’activité, comme :

  • Investir dans du matériel,
  • Développer un site Web,
  • Financer une campagne de communication, etc.

L’objectif est de fournir le capital nécessaire pour faire progresser le projet entrepreneurial du demandeur.

Comment obtenir l’ARCE ?

Pour être éligible à l’ARCE, vous devez :

  • Être demandeur d’emploi ;
  • Avoir bénéficié de l’allocation d’aide au retour à l’emploi ARE au moment de la reprise ou la création d’entreprise ;
  • Être coéligible à l’ACRE au moment de la création ou de la reprise de votre entreprise.

Un conseiller Pôle Emploi peut vous indiquer si votre situation correspond aux critères d’attribution et, le cas échéant, vous guider dans les démarches.

Les autres types d’aides à la création d’entreprise

Outre les aides versées par l’État, il existe d’autres ressources destinées aux entrepreneurs qui cherchent à concrétiser leur projet d’entreprise. Ces aides à la création d’entreprise affichent diverses provenances comme des organismes régionaux, des incubateurs d’entreprises, ou encore, des réseaux d’entrepreneurs. Voici une liste non exhaustive de ces ressources complémentaires.

  • Les prêts à taux réduit : De nombreuses banques et institutions financières proposent des prêts à des taux d’intérêt préférentiels, lorsqu’ils sont destinés aux entrepreneurs. Le Prêt Création d’Entreprise du CIC1 sert par exemple à financer les investissements initiaux, l’achat d’équipement ou la gestion des flux de trésorerie.
  • Les subventions locales et régionales : Les organismes de gestion régionaux et locaux offrent souvent des subventions aux entreprises qui créent des emplois et qui contribuent au développement économique de leur région. Ces subventions couvrent une large variété de dépenses, de la formation des employés à la recherche et au développement.
  • Les incubateurs d’entreprises : Les incubateurs sont des organisations conçues pour soutenir les startups, en leur fournissant un espace de travail, un mentorat, des ressources partagées, et surtout, un réseau professionnel constitué d’entrepreneurs de divers secteurs. Intégrer un incubateur d’entreprise est particulièrement judicieux pour les sociétés axées sur la technologie et l’innovation.
  • Les réseaux d’entrepreneurs : Les réseaux professionnels et les associations d’entrepreneurs offrent une plateforme pour établir des contacts, échanger des idées, et trouver des partenaires commerciaux. Ces réseaux peuvent également fournir des informations précieuses sur les tendances du marché et les opportunités de financement.
  • Les formations et les ateliers : De nombreuses organisations proposent des stages et des animations destinés aux entrepreneurs. Ces programmes peuvent couvrir divers aspects de la création d’entreprise, depuis la gestion financière à la stratégie marketing, en passant par la gestion des ressources humaines.

Les aides à la création d’entreprise non financières

Bien que les aides financières jouent un rôle essentiel dans la création d’entreprise, il est tout aussi important de reconnaître l’importance des aides non économiques. Ces ressources sont tout aussi importantes pour les jeunes entrepreneurs, car elles apportent des avantages qui ne se mesurent pas en termes financiers. Voici quelques exemples d’aides à la création d’entreprise, qui peuvent influencer le succès d’une entreprise à son démarrage.

Le conseil et le mentorat

Les entrepreneurs expérimentés sont capables d’apporter des conseils stratégiques et d’endosser le rôle de mentor pour accompagner les porteurs de projets. Ils partagent leurs connaissances, leurs expériences et leurs réseaux, afin d’aider les jeunes entrepreneurs à éviter les erreurs courantes lorsqu’ils prennent des décisions.

La formation entrepreneuriale

Les formations spécifiquement conçues pour les entrepreneurs permettent de renforcer leurs compétences en gestion, en leadership et en pilotage d’entreprise. Ces formations sont généralement proposées par des organismes gouvernementaux, des universités, des associations professionnelles ou des incubateurs d’entreprises.

L’accès à des infrastructures

Dans certains cas, les entrepreneurs peuvent bénéficier de l’accès à des installations partagées, telles que des espaces de coworking, des laboratoires de recherche, des ateliers de fabrication ou des studios de création. Ces espaces fournissent un environnement professionnel complet, propice à la créativité et à la collaboration.

Le réseautage et les événements professionnels

Participer à des événements de réseautage, des conférences sectorielles et des salons professionnels permet de nouer des contacts avec des partenaires potentiels, des investisseurs et des clients. Il est également possible d’intégrer une association d’entrepreneurs, afin de bénéficier d’autres ressources essentielles.

L’accompagnement administratif

Les services d’accompagnement administratif aident les jeunes entrepreneurs à ne pas se perdre parmi les nombreuses démarches liées à la création d’entreprise. Ce type de service comprend souvent une aide pour l’enregistrement de l’entreprise, l’obtention de licences d’exploitation, la rédaction de contrats, ainsi qu’une information complète sur les obligations fiscales. Utile !

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