Vers une baisse des revenus inéluctable
Notre système de retraite repose sur le principe de répartition. Concrètement, les retraites d’aujourd’hui sont financées par les cotisations prélevées sur la rémunération des actifs. Or, la durée de vie qui s’allonge et l’accroissement du taux de chômage remettent en cause les bases de son financement. De ce fait, la retraite du TNS doit, plus que jamais, être anticipée : au-delà de la retraite de base et de la retraite complémentaire (obligatoires), il est prudent de souscrire un ou plusieurs plans d’épargne retraite (optionnels) pour compenser une baisse de revenus inévitable.
Pour le conjoint collaborateur, une protection aussi
La prise de risque inhérente à la vie du chef d’entreprise engage parfois ses biens et son conjoint. C’est pourquoi la loi du 02 août 2005 en faveur des PME protège le conjoint en l’obligeant à déclarer un statut : conjoint associé, salarié ou collaborateur. Rétribué ou non, ce dernier doit cotiser à un régime de retraite. Une manière de garantir une retraite même en cas de divorce.
En cas de décès, le conjoint ou ex-conjoint d’une personne affiliée au régime de retraite des TNS peut prétendre à une pension de réversion sous réserve de conditions de ressources et d’âge.
Quelles solutions pour améliorer vos revenus ?
Devant la difficulté croissante de financer les retraites comme par le passé, l’État incite à la mise en place de dispositifs d’épargne par capitalisation. Pour les TNS, le contrat d’épargne Retraite Madelin assure un revenu à vie au moment de la retraite dans un cadre fiscal avantageux.
| Professions | Régime de retraite | Régime complémentaire |
|---|---|---|
| Commerçants & industriels | RSI | Obligatoire |
| Artisans | RSI | Obligatoire |
| Professions libérales | CNAVPL qui gère 11 sections professionnelles | Chaque profession dispose de son propre régime obligatoire ou facultatif |
| Exploitants agricoles non-salariés | MSA | Obligatoire |